Un des cinq braqueurs de 37 tonnes 800 kg de cacao appartenant à la coopérative agricole Scoop-Coasab de Gonaté (département de Daloa), Ouédraogo Mamadou, est sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt et de correction de Daloa (Macda).
Tout remonte au 16 décembre 2014, lorsque la coopérative agricole Scoop-Coasab dont le siège est à Gonaté a été victime d’un détournement de 37,8 tonnes de cacao. En effet, selon des sources, les chargements de la coopérative étaient destinés au Port autonome d'Abidjan (Paa). Mais chemin faisant, le convoi a été attaqué par cinq bandits fortement armés. Pour parvenir à leur fin, ils prennent le soin d’obstruer l’axe avec de gros morceaux de bois à 2 km du village de Bonzi. Le gros camion chargé de 37,8 tonnes de cacao, ayant aperçu les obstacles, s’immobilise. C’est alors que le sieur Ouédraogo et sa bande sortent des broussailles et prennent le camion avant de se fondre dans la nature. Les premiers convoyeurs décident d’alerter la gendarmerie de Yamoussoukro. Les messages radio sont lancés. Mais personne ne voit les traces des agresseurs. En réalité, ces braqueurs de cacao ont changé de chemin. Au lieu de venir directement à Yamoussoukro, ils ont préféré décharger le cacao dans la brousse, près du village où les convoyeurs ont trouvé refuge. Et Ouédraogo Mamadou et ses acolytes qui ont passé toute la nuit du 16 décembre à décharger les 37,8 tonnes de cacao, se rendent tôt le matin du 17 décembre 2014, dans le même village. Le chef de gang, qui demandait de l’eau à une dame pour se brosser les dents, sera trahi par sa conversation téléphonique. «Ça y est ! Le coup a réussi. Nous avons déchargé quelque part dans la ville de Yamoussoukro et on vous attend par ce qu'il faut qu'on aille vite». Et la dame, qui a vu cet appel suspect, informe discrètement la gendarmerie. Une fois arrivée, la gendarmerie met la main sur le sieur Ouédraogo. Quant à ses acolytes, les nommés Séraphin, Lalouma, Siriki et Salif, ils ont eu le temps de s’échapper.
Touré Tiany
Tout remonte au 16 décembre 2014, lorsque la coopérative agricole Scoop-Coasab dont le siège est à Gonaté a été victime d’un détournement de 37,8 tonnes de cacao. En effet, selon des sources, les chargements de la coopérative étaient destinés au Port autonome d'Abidjan (Paa). Mais chemin faisant, le convoi a été attaqué par cinq bandits fortement armés. Pour parvenir à leur fin, ils prennent le soin d’obstruer l’axe avec de gros morceaux de bois à 2 km du village de Bonzi. Le gros camion chargé de 37,8 tonnes de cacao, ayant aperçu les obstacles, s’immobilise. C’est alors que le sieur Ouédraogo et sa bande sortent des broussailles et prennent le camion avant de se fondre dans la nature. Les premiers convoyeurs décident d’alerter la gendarmerie de Yamoussoukro. Les messages radio sont lancés. Mais personne ne voit les traces des agresseurs. En réalité, ces braqueurs de cacao ont changé de chemin. Au lieu de venir directement à Yamoussoukro, ils ont préféré décharger le cacao dans la brousse, près du village où les convoyeurs ont trouvé refuge. Et Ouédraogo Mamadou et ses acolytes qui ont passé toute la nuit du 16 décembre à décharger les 37,8 tonnes de cacao, se rendent tôt le matin du 17 décembre 2014, dans le même village. Le chef de gang, qui demandait de l’eau à une dame pour se brosser les dents, sera trahi par sa conversation téléphonique. «Ça y est ! Le coup a réussi. Nous avons déchargé quelque part dans la ville de Yamoussoukro et on vous attend par ce qu'il faut qu'on aille vite». Et la dame, qui a vu cet appel suspect, informe discrètement la gendarmerie. Une fois arrivée, la gendarmerie met la main sur le sieur Ouédraogo. Quant à ses acolytes, les nommés Séraphin, Lalouma, Siriki et Salif, ils ont eu le temps de s’échapper.
Touré Tiany