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Politique Publié le vendredi 13 février 2015 | APA

Procès: l’ex-Directeur du protocole d’Etat dit être "attaché à l’institution" et non à Gbagbo

© APA
Justice: Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale
Photo: M. Laurent Koudou Gbagbo lors de l’audience de comparution initiale devant la CPI le 5 décembre 2011
L'ex-Directeur du protocole d'Etat, Koné Boubacar a déclaré, jeudi, devant la Cour d’Assises d'Abidjan, qu'il était "attaché à l’institution de la Présidence de la République" et non à la personne du Président Laurent Gbagbo.

Boubacar Koné a dit s'être rendu à la résidence présidentielle le 31 mars 2011, comme à son habitude, pour y effectuer ses tâches dans le cadre de ses fonctions de Directeur du protocole d'Etat, mais n'a pu en sortir, empêché par les tirs qui fusaient à Abidjan.

M. Koné a par ailleurs, souligné qu'il n'avait nullement connaissance de milices qui opéraient en Côte d'Ivoire. "Je n'ai jamais entendu parler de milice, ni de groupes d'auto-défense", a-t-il soutenu devant la Cour.

L'ex-Maire de la commune d'Issia (Centre-Ouest de la Côte d'Ivoire), Mme Dédi Tapé pour sa part nié avoir convoyé des miliciens à Abidjan pour le compte de l'ancien président Laurent Gbagbo.

"Je m'étais rendu à la résidence présidentielle pour recevoir la cotisation de Désiré Tagro (Ministre de l'Intérieur de Laurent Gbagbo) qui est un cadre de la région pour les victimes de la crise de notre région. Mais les tirs se faisant fortement ressentir, Tagro m'a demandé de patienter. C'est ainsi que je suis restée bloquée à la résidence jusqu'au 11 avril", a-t-elle expliqué.

Saint Roland Guigoni, opérateur économique a justifié sa présence à la résidence présidentielle parce qu'il est "un ami de Laurent Gbagbo depuis longtemps", et s'y était rendu pour lui "apporter son soutien". Les trois accusés ont appelé à la réconciliation et à la paix en Côte d'Ivoire.

Prévu à la barre, le Chef de cabinet de l'ex-Chef d'Etat ivoirien, Narcisse Kuyo Téa n'a pu s'y rendre pour des raisons de maladie, selon ses avocats.

Ces anciens cadres pro-Gbagbo sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l'Etat, organisation en bandes armée, xénophobie et pour tribalisme dans le cadre du procès de l'ex-Première dame Simone Gbagbo et 82 autres proches de Laurent Gbagbo. Le procès reprend lundi.



SB/ls/APA
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