Abidjan – La directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, souhaite "une meilleure inclusion sociale des moins de 30 ans" à travers notamment leur représentation dans les médias dont la radio, dans son message à l’occasion de la 4ème édition de la Journée mondiale de la radio célébrée vendredi.
"L’UNESCO appelle à une meilleure inclusion sociale de la génération des moins de trente ans qui représente plus de la moitié de la population mondiale. Et nous voulons souligner le pouvoir de la radio à contribuer à cet objectif", déclare-t-elle dans un communiqué dont l’AIP a obtenu copie vendredi à Abidjan.
A son avis, la faible représentation des jeunes dans les médias "est trop souvent à l’image de leur exclusion sociale, économique ou démocratique. Les jeunes producteurs ou diffuseurs sont encore peu nombreux. Trop rares aussi sont les programmes dédiés à la jeunesse et les émissions conçues par les jeunes. Ce déficit explique les nombreux stéréotypes affectant les jeunes qui circulent dans les contenus éditoriaux et sur les ondes".
Elle insiste sur le fait que la radio peut efficacement contribuer au changement en tant que "vecteur de cohésion, d’éducation et de culture" et est une "plateforme d’échanges où la jeunesse doit trouver sa place et s’exprimer".
Mme Bokova rappelle que ce sont souvent les jeunes journalistes qui couvrent l’actualité dans les régions sensibles ou dangereuses, plusieurs y laissant la vie.
"En les soutenant mieux, en leur donnant davantage la parole, nous pouvons faire entendre d’autres idées, d’autres points de vue et décupler notre énergie collective", plaide-t-elle, en écho au combat de l’UNESCO contre toutes les formes de discrimination.
Irina Bokova réaffirme que la radio permet "de créer un sentiment d’appartenance commune" et "aide les communautés à briser leur isolement dans des situations de conflit armé, de tensions politiques, de détresse humanitaire".
L’UNESCO utilise aujourd’hui la radio pour diffuser des messages d’urgence sanitaire, en réponse à Ebola, ou pour recréer du lien social dans des communautés de réfugiés tout en s’y appuyant pour diffuser l’éducation, la culture, les informations, et en soutenant justement les émissions créées et animées par les jeunes.
Elle conclut par un appel à la mobilisation générale autour de ce média pour en faire "une force d’inclusion, de dialogue entre les générations et de changement social".
(AIP)
aaa/kkp/ask
"L’UNESCO appelle à une meilleure inclusion sociale de la génération des moins de trente ans qui représente plus de la moitié de la population mondiale. Et nous voulons souligner le pouvoir de la radio à contribuer à cet objectif", déclare-t-elle dans un communiqué dont l’AIP a obtenu copie vendredi à Abidjan.
A son avis, la faible représentation des jeunes dans les médias "est trop souvent à l’image de leur exclusion sociale, économique ou démocratique. Les jeunes producteurs ou diffuseurs sont encore peu nombreux. Trop rares aussi sont les programmes dédiés à la jeunesse et les émissions conçues par les jeunes. Ce déficit explique les nombreux stéréotypes affectant les jeunes qui circulent dans les contenus éditoriaux et sur les ondes".
Elle insiste sur le fait que la radio peut efficacement contribuer au changement en tant que "vecteur de cohésion, d’éducation et de culture" et est une "plateforme d’échanges où la jeunesse doit trouver sa place et s’exprimer".
Mme Bokova rappelle que ce sont souvent les jeunes journalistes qui couvrent l’actualité dans les régions sensibles ou dangereuses, plusieurs y laissant la vie.
"En les soutenant mieux, en leur donnant davantage la parole, nous pouvons faire entendre d’autres idées, d’autres points de vue et décupler notre énergie collective", plaide-t-elle, en écho au combat de l’UNESCO contre toutes les formes de discrimination.
Irina Bokova réaffirme que la radio permet "de créer un sentiment d’appartenance commune" et "aide les communautés à briser leur isolement dans des situations de conflit armé, de tensions politiques, de détresse humanitaire".
L’UNESCO utilise aujourd’hui la radio pour diffuser des messages d’urgence sanitaire, en réponse à Ebola, ou pour recréer du lien social dans des communautés de réfugiés tout en s’y appuyant pour diffuser l’éducation, la culture, les informations, et en soutenant justement les émissions créées et animées par les jeunes.
Elle conclut par un appel à la mobilisation générale autour de ce média pour en faire "une force d’inclusion, de dialogue entre les générations et de changement social".
(AIP)
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