Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et la Guinée ont signé, jeudi à Abidjan, des accords de prêt pour un total de 50 millions de dollars afin de financer un programme d’aménagement routier et de facilitation du commerce, rapporte un communiqué transmis, vendredi, à APA dans la capitale économique ivoirienne.
Déployé dans les pays de l'Union du fleuve Mano, ce programme, grâce auquel l'état des routes et des transports sera amélioré-favorisant par-là les échanges commerciaux-porte sur le bitumage de 276,35 km de routes en Guinée, en Côte d'Ivoire et au Libéria.
La construction et l'équipement de deux postes de contrôle côte à côte aux frontières, ainsi que l'aménagement d'infrastructures sociales, telles que des écoles, des centres de santé et des gares routières… sont également prévus.
« La signature de ces accords de financement revêt une portée hautement symbolique », a déclaré le vice-président de la BAD chargé des opérations sectorielles Aly Abou-Sabaa.
La BAD a, en effet, inscrit le développement des infrastructures de transport et la facilitation du commerce dans la région du fleuve Mano (Côte d'Ivoire, Guinée, Libéria et Sierra-Léone) au titre de ses priorités.
En appui à la reconstruction de cette région qui sort à peine de deux décennies de guerre civile et accuse un important retard dans son développement, la BAD lui a ainsi consacré une initiative spéciale.
« Cette priorité est devenue encore plus urgente après qu'a explosé la crise Ébola dans trois des pays de l'Union du fleuve Mano, qui a un coût humain énorme, a expliqué Abou-Sabaa. En outre, cette crise a freiné net le processus de reconstruction dans la région».
Le ministre guinéen des finances et de l'économie, Mohamed Diare, a abondé dans le même sens : « Après plus d'une décennie de guerres civiles dans la région, la Guinée a accueilli plus d'un million de réfugiés sur son sol, avant d'être à nouveau touchée par une crise sans précédent, la crise d'Ébola », a-t-il souligné, exprimant sa satisfaction de voir aboutir ce Programme d'aménagement de routes et de facilitation du transport, grâce à la BAD.
Ledit programme devrait entraîner la création de quelque 8 000 emplois durant la période des travaux, estimée à trois ans. Il dopera aussi le volume des échanges commerciaux entre les trois pays, tout en renforçant l'intégration régionale.
Il permettra par ailleurs de réduire les coûts d'exploitation des véhicules ainsi que le temps de parcours, grâce aux routes qui seront bitumées. À titre d'exemple, le temps de passage aux frontières d'un camion de marchandises sera divisé par deux, passant à moins de 12 heures une fois le programme achevé, contre 24 heures aujourd'hui.
D'un coût de 333 millions de dollars EU, le programme est financé à plus de 93 % par la BAD, qui y a alloué 310 millions de dollars EU. Sur ce total, la Guinée bénéficie de 50 millions de dollars EU dans le cadre du programme.
LS/APA
Déployé dans les pays de l'Union du fleuve Mano, ce programme, grâce auquel l'état des routes et des transports sera amélioré-favorisant par-là les échanges commerciaux-porte sur le bitumage de 276,35 km de routes en Guinée, en Côte d'Ivoire et au Libéria.
La construction et l'équipement de deux postes de contrôle côte à côte aux frontières, ainsi que l'aménagement d'infrastructures sociales, telles que des écoles, des centres de santé et des gares routières… sont également prévus.
« La signature de ces accords de financement revêt une portée hautement symbolique », a déclaré le vice-président de la BAD chargé des opérations sectorielles Aly Abou-Sabaa.
La BAD a, en effet, inscrit le développement des infrastructures de transport et la facilitation du commerce dans la région du fleuve Mano (Côte d'Ivoire, Guinée, Libéria et Sierra-Léone) au titre de ses priorités.
En appui à la reconstruction de cette région qui sort à peine de deux décennies de guerre civile et accuse un important retard dans son développement, la BAD lui a ainsi consacré une initiative spéciale.
« Cette priorité est devenue encore plus urgente après qu'a explosé la crise Ébola dans trois des pays de l'Union du fleuve Mano, qui a un coût humain énorme, a expliqué Abou-Sabaa. En outre, cette crise a freiné net le processus de reconstruction dans la région».
Le ministre guinéen des finances et de l'économie, Mohamed Diare, a abondé dans le même sens : « Après plus d'une décennie de guerres civiles dans la région, la Guinée a accueilli plus d'un million de réfugiés sur son sol, avant d'être à nouveau touchée par une crise sans précédent, la crise d'Ébola », a-t-il souligné, exprimant sa satisfaction de voir aboutir ce Programme d'aménagement de routes et de facilitation du transport, grâce à la BAD.
Ledit programme devrait entraîner la création de quelque 8 000 emplois durant la période des travaux, estimée à trois ans. Il dopera aussi le volume des échanges commerciaux entre les trois pays, tout en renforçant l'intégration régionale.
Il permettra par ailleurs de réduire les coûts d'exploitation des véhicules ainsi que le temps de parcours, grâce aux routes qui seront bitumées. À titre d'exemple, le temps de passage aux frontières d'un camion de marchandises sera divisé par deux, passant à moins de 12 heures une fois le programme achevé, contre 24 heures aujourd'hui.
D'un coût de 333 millions de dollars EU, le programme est financé à plus de 93 % par la BAD, qui y a alloué 310 millions de dollars EU. Sur ce total, la Guinée bénéficie de 50 millions de dollars EU dans le cadre du programme.
LS/APA