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Société Publié le samedi 14 février 2015 | AIP

les débats d’opinion reprennent bientôt sur la RTI (Affoussiata Bamba-Lamine)

© AIP Par DR
Importation et de la commercialisation des postes téléviseurs analogiques: séance de travail intergouvernementale relative à l’application effective du décret
Mardi 21 octobre 2014. Abidjan. Le ministre de la Communication, porte-parole adjoint du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine, a présidé à son cabinet, une séance de travail intergouvernementale relative à l’application effective du décret portant interdiction de l’importation et de la commercialisation des postes téléviseurs analogiques.
Abidjan - La ministre de la Communication, porte-parole adjointe du gouvernement, Me Affoussiata Bamba-Lamine, a annoncé, vendredi à Abidjan, la reprise très prochaine des débats d’opinion sur la chaîne d’utilité publique, la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI).

Au cours d’une conférence de presse relative au bilan des activités de son ministère, Mme Bamba-Lamine a estimé que le temps est venu pour que les débats se fassent à nouveau sur les antennes de "la télévision nationale qui n’est pas fermée du tout aux Ivoiriens".

"Aujourd’hui, il est temps pour nous de permettre à ce que les débats se fassent au niveau de la RTI", a annoncé l’émissaire du gouvernement, estimant que les rancœurs se sont maintenant apaisées pour faire place à la réconciliation et à la cohésion.

"Il fallait permettre à ce que les choses se calment, faire un travail qui permet d’abord d’aseptiser les choses, de réduire les blessures, la fracture et de permettre à ce que toutes les rancœurs puissent s’atténuer. Ce travail là ne pouvait se faire que dans le temps qui permet d’atténuer ces rancœurs et le temps a fait son œuvre", a indiqué la ministre.

Selon elle, la crise postélectorale qu’a connue la Côte d’Ivoire commandait de taire les opinions politiques pour ramener la confiance entre les Ivoiriens.

"Je reconnais que la RTI ne reflète pas totalement l’opinion; je l’avoue, mais il faut savoir aussi d’où on vient. Pour sortir de la crise postélectorale qui a été vraiment un traumatisme pour les Ivoiriens, pour moi, la première des choses à faire n’était pas de permettre aux opinions politiques de venir s’exprimer à la RTI", a-t-elle soutenu.

(AIP)
gak/kkp/ask

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