« La lourdeur de la pile de dossiers montre déjà la hauteur de la tâche qui m’attend, mais j’ai foi qu’avec la franche collaboration et le concours de mes collaborateurs, j’accomplirai mon travail avec diligence », a soutenu René Aphing-Kouassi, nouveau président de la Cour suprême. C’était hier à la cérémonie de passation des charges entre lui et Koné Mamadou, précédemment président de cette institution, au siège de ladite Cour à Cocody. Les premiers mots de l’actuel président du Conseil constitutionnel, Mamadou Koné, ont été des félicitations à l’endroit de son successeur. « Mes félicitations à vous car je suis heureux de votre choix à la tête de cette institution que vous connaissez si bien pour y avoir travaillé. Votre nomination est la confirmation de la haute estime que le chef de l’Etat place en vous.
Par vos actes, prouvez-lui qu’il ne s’est aucunement trompé », a-t-il indiqué. Non sans avoir fait cas d’un manque criant de matériels et de magistrats pour le bon fonctionnement de cette Cour. Car, dira-t-il : «Notre maison qui est la vôtre à présent reste à ce jour sans domicile fixe. Mes interpellations ont permis l’octroi d’un immeuble flambant neuf mais il faut des magistrats pour y travailler. Et pour être opérant, il leur faut deux ans de formation assidue alors que nous sommes confrontés à l’urgence. Car en décembre 2017, ce sont 9 magistrats qui feront valoir leur droit à la retraite ; 13 en 2017 et 15 en 2018 ». A l’en croire, c’est avec un sentiment de mélancolie qu’il quitte cette institution à laquelle il y a consacré une grande partie de sa vie. «Tous les changements ont leur mélancolie. Je suis gagné par la mélancolie de cette séparation. Mais il faut mourir pour entrer dans une autre vie. Je quitte une fonction pour une autre», paraphrasant l’écrivain Anatole France. Avant de solliciter la bénédiction de ses anciens collaborateurs pour la nouvelle tâche qui lui a échu. Quant à son successeur, René Aphing-Kouassi, il a affirmé sa seule intention par : « Je suis venu apporter ma modeste pierre à l’édification de l’institution ». Invitant ses nouveaux collaborateurs à courber l’échine et travailler dans un esprit d’équipe pour le rayonnement de cette institution. Subséquemment, il a reçu des mains du président du Conseil constitutionnel les clés et les dossiers de la bâtisse institutionnelle. Le président Koné Mamadou est depuis le mardi 3 février dernier à la tête du Conseil constitutionnel. Il remplace à ce poste l’ex-président Francis Wodié après sa démission.
Ibrahim Doumbia
Par vos actes, prouvez-lui qu’il ne s’est aucunement trompé », a-t-il indiqué. Non sans avoir fait cas d’un manque criant de matériels et de magistrats pour le bon fonctionnement de cette Cour. Car, dira-t-il : «Notre maison qui est la vôtre à présent reste à ce jour sans domicile fixe. Mes interpellations ont permis l’octroi d’un immeuble flambant neuf mais il faut des magistrats pour y travailler. Et pour être opérant, il leur faut deux ans de formation assidue alors que nous sommes confrontés à l’urgence. Car en décembre 2017, ce sont 9 magistrats qui feront valoir leur droit à la retraite ; 13 en 2017 et 15 en 2018 ». A l’en croire, c’est avec un sentiment de mélancolie qu’il quitte cette institution à laquelle il y a consacré une grande partie de sa vie. «Tous les changements ont leur mélancolie. Je suis gagné par la mélancolie de cette séparation. Mais il faut mourir pour entrer dans une autre vie. Je quitte une fonction pour une autre», paraphrasant l’écrivain Anatole France. Avant de solliciter la bénédiction de ses anciens collaborateurs pour la nouvelle tâche qui lui a échu. Quant à son successeur, René Aphing-Kouassi, il a affirmé sa seule intention par : « Je suis venu apporter ma modeste pierre à l’édification de l’institution ». Invitant ses nouveaux collaborateurs à courber l’échine et travailler dans un esprit d’équipe pour le rayonnement de cette institution. Subséquemment, il a reçu des mains du président du Conseil constitutionnel les clés et les dossiers de la bâtisse institutionnelle. Le président Koné Mamadou est depuis le mardi 3 février dernier à la tête du Conseil constitutionnel. Il remplace à ce poste l’ex-président Francis Wodié après sa démission.
Ibrahim Doumbia