Yamoussoukro- Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Gnamien Konan, procédant à l'ouverture jeudi à Yamoussoukro (centre) de la 34è session de l'École africaine des métiers de l'architecture et de l'urbanisme (EAMAU), a encouragé l'Afrique à bâtir et à inventer des nouvelles villes adaptées aux réalités à l'environnement, aux modes de vie africaines mais ouvertes au monde.
"L'Afrique s'urbanise à un rythme accéléré (...) Pour relever ce défi, l'EAMAU a un rôle de premier plan à jouer. Elle doit former une nouvelle génération de cadres de haut niveau à même de comprendre tous ces enjeux pour apporter les réponses les plus appropriées", a déclaré le ministre Gnamien Konan, président du Conseil d'administration de l'EAMAU.
Il a indiqué qu'il s'impose aux pays membres de l'EAMAU de réformer "en profondeur" l'école.
"Il nous appartient de repenser sa gouvernance et d'adapter sa spécificité technique aux contraintes actuelles de la formation supérieure", a fait savoir Gnamien Konan en présence de ses homologues du Burkina Faso, de la Guinée Equatoriale, du Tchad et de la Guinée-Bissau.
La 34è session du Conseil d'administration de l'EAMAU a été précédée, mardi et mercredi à la fondation internationale Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, d’une réunion des experts en urbanisme et en architecture sur la refonte des textes fondamentaux de l'institution, en vue de mieux préparer le "bel outil d'intégration régionale à faire face aux nouveaux enjeux de formation aux métiers de la ville en Afrique et de répondre valablement aux défis de l'urbanisation galopante de notre continent".
Fondée en 1976, l'EAMAU comprend 14 États membres, huit pays de l'UEMOA et six pays de la CEMAC. L'école forme aux métiers d’architecture, d’urbanisme et à la gestion urbaine des pays membres.
A ce jour, elle a mis à la disposition du continent 871 cadres de haut niveau dont 97 Ivoiriens. Depuis son arrimage au système Licence-Master-Doctorat (LMD) en 2010, l'EAMAU a vu son effectif passé à 478 élèves, un seuil jamais atteint, relève-t-on.
(AIP)
nam/kp
"L'Afrique s'urbanise à un rythme accéléré (...) Pour relever ce défi, l'EAMAU a un rôle de premier plan à jouer. Elle doit former une nouvelle génération de cadres de haut niveau à même de comprendre tous ces enjeux pour apporter les réponses les plus appropriées", a déclaré le ministre Gnamien Konan, président du Conseil d'administration de l'EAMAU.
Il a indiqué qu'il s'impose aux pays membres de l'EAMAU de réformer "en profondeur" l'école.
"Il nous appartient de repenser sa gouvernance et d'adapter sa spécificité technique aux contraintes actuelles de la formation supérieure", a fait savoir Gnamien Konan en présence de ses homologues du Burkina Faso, de la Guinée Equatoriale, du Tchad et de la Guinée-Bissau.
La 34è session du Conseil d'administration de l'EAMAU a été précédée, mardi et mercredi à la fondation internationale Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, d’une réunion des experts en urbanisme et en architecture sur la refonte des textes fondamentaux de l'institution, en vue de mieux préparer le "bel outil d'intégration régionale à faire face aux nouveaux enjeux de formation aux métiers de la ville en Afrique et de répondre valablement aux défis de l'urbanisation galopante de notre continent".
Fondée en 1976, l'EAMAU comprend 14 États membres, huit pays de l'UEMOA et six pays de la CEMAC. L'école forme aux métiers d’architecture, d’urbanisme et à la gestion urbaine des pays membres.
A ce jour, elle a mis à la disposition du continent 871 cadres de haut niveau dont 97 Ivoiriens. Depuis son arrimage au système Licence-Master-Doctorat (LMD) en 2010, l'EAMAU a vu son effectif passé à 478 élèves, un seuil jamais atteint, relève-t-on.
(AIP)
nam/kp
