La menace de grève des aiguilleurs africains regroupés au sein du Bcrt (Bureau du collectif des représentants des travailleurs) inquiète les premiers responsables de l’Asecna (Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar). Dans une motion de contestation, ils avaient menacé d’entamer des actions fortes, à l’issue de la résolution de la 182ème réunion de Sommone (Sénégal) tenue les 16 et 17 décembre 2014. Cette colère fait suite à la non prise en compte d’un certain nombre de doléances soulevées par ceux-ci. Ces travailleurs avaient suggéré, par exemple, la poursuite de la mise en œuvre du progiciel de gestion intégrée (Pgi) dont le non fonctionnement efficient n’a pu permettre de clôturer à temps les comptes au titre de l’année 2012-2013. Mais contre toute attente, c’est avec amertume que ceux-ci constatent qu’aucune de leurs revendications n’a été prise en compte. Ce qui va les amener à sortir les ‘’griffes’’. «Nous faisons donc le devoir, par la présente, de vous alerter sur la virulence de la grogne sociale qui ne cesse de monter depuis la diffusion des conclusions de la 182ème réunion de votre conseil. Aussi, le personnel s’offusque du faible niveau de considération dont les instances statutaires et le contrôleur financier font preuve à l’égard du dialogue social en vigueur au sein de l’agence, comme l’attestent les résultats de votre session susvisée», menaçaient-ils. Conscients de l’ampleur du danger, les hautes instances de l’Asecna ont décidé de se retrouver à Dakar. Que vont-elles décider ? Pour l’heure, les 18 pays du Bcrt espèrent que, cette fois-ci, leurs doléances seront prises en compte. Auquel cas, ils aviseront, a-t-on appris.
HK
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