Touba - Les motocyclistes et automobilistes de Touba ont pris d’assaut ,mardi, les deux stations-services, pour se ravitailler en carburant, afin de remédier à la pénurie d’essence et de gasoil de plus en plus récurrente dans la région du Bafing.
"Depuis un peu plus d’un mois, le manque de carburant est devenu quotidien. Je n’arrive pas à être régulièrement présent dans mon champ, dans le village de Mandougou, à 18 km de Touba", a affirmé le paysan Koné Adama, qui précise qu’il s’y rend à moto, étant donné que les véhicules sont rares sur la voie qui mène à ses terres.
Pour les gérants de stations, cette situation est due au nombre croissant de motos et de véhicules lié à l’essor des activités économiques dans la région du Bafing.
"Pour un chef lieu de région où tout le monde vient se ravitailler, il n’y a que deux stations. Aujourd’hui de nombreuses entreprises travaillent dans la région pour préparer la visite du président de la République dans deux mois", a déclaré un pompiste de la station Total, Bakayoko Adama, expliquant que malgré le rythme accéléré des commandes, le problème demeure.
"La semaine passée nous avons reçu 10.000 litres de carburant et le même jour, nous étions en manque", a-t-il fait savoir.
Selon des témoignages recueillis, des revendeurs de carburant se ravitaillent en quantité importante et font de la surenchère dès qu’il y a manque dans les stations.
"Ils revendent le litre d’essence à 1000 FCFA et quelque fois à 1200 FCFA", a déploré pour sa part l’enseignant, Guéi Jacques.
Pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie locale, Fofana Issiaka, ce manque de carburant est périodique. "Après la visite du Chef de l’Etat et la fin des travaux liées à cette visite, la consommation du carburant va fortement chuter et nous ne vivrons plus cette situation", s’est-t-il convaincu.
(AIP)
dm/amak/akn/kam
"Depuis un peu plus d’un mois, le manque de carburant est devenu quotidien. Je n’arrive pas à être régulièrement présent dans mon champ, dans le village de Mandougou, à 18 km de Touba", a affirmé le paysan Koné Adama, qui précise qu’il s’y rend à moto, étant donné que les véhicules sont rares sur la voie qui mène à ses terres.
Pour les gérants de stations, cette situation est due au nombre croissant de motos et de véhicules lié à l’essor des activités économiques dans la région du Bafing.
"Pour un chef lieu de région où tout le monde vient se ravitailler, il n’y a que deux stations. Aujourd’hui de nombreuses entreprises travaillent dans la région pour préparer la visite du président de la République dans deux mois", a déclaré un pompiste de la station Total, Bakayoko Adama, expliquant que malgré le rythme accéléré des commandes, le problème demeure.
"La semaine passée nous avons reçu 10.000 litres de carburant et le même jour, nous étions en manque", a-t-il fait savoir.
Selon des témoignages recueillis, des revendeurs de carburant se ravitaillent en quantité importante et font de la surenchère dès qu’il y a manque dans les stations.
"Ils revendent le litre d’essence à 1000 FCFA et quelque fois à 1200 FCFA", a déploré pour sa part l’enseignant, Guéi Jacques.
Pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie locale, Fofana Issiaka, ce manque de carburant est périodique. "Après la visite du Chef de l’Etat et la fin des travaux liées à cette visite, la consommation du carburant va fortement chuter et nous ne vivrons plus cette situation", s’est-t-il convaincu.
(AIP)
dm/amak/akn/kam