Avec une croissance estimée à plus de 8% à fin 2014, la Côte d’Ivoire, selon les indications de référence, est en bonne voie pour l’émergence économique, prévue à l’horizon 2020.
Adoptant le Programme de travail gouvernemental au titre de l’année 2015, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, s’est prononcé sur le bilan de son programme économique et socio-politique, depuis son accession au pouvoir en avril 2011. Un bilan qu’il juge positif, eu égard aux efforts attestés par des réalisations, sur le plan économique, politique et social. Au demeurant, le président Ouattara n’occulte pas le fait que l’ensemble de son bilan est le reflet de trois facteurs clés. A savoir paix et sécurité; réconciliation nationale et sociale, puis l’amélioration de l’environnement des affaires. La mise en application de ces facteurs a permis, un tant soit peu, de redonner confiance aux amis du pays ainsi qu’aux partenaires économiques et financiers. Par exemple, en termes de sécurité, de stabilité politique, cohésion sociale et de renforcement de la démocratie, la Côte d’Ivoire a fait un bond quantitatif. Quoique des efforts restent à faire. Entre autres éléments déclencheurs de cette croissance forte, la baisse de l’indice de sécurité. Celui-ci est passé, en l’espace de trois ans de 3,8 à 1,18 en décembre 2014. Celui des Nations Unies est passé de 4 à 2, à savoir le même niveau que celui de New-York ou de Genève. Au niveau de la cohésion sociale, plusieurs initiatives ont été entreprises ; ce qui a permis de faire baisser la tension sociale.
CROISSANCE ENCOURAGEANTE
En effet, l’équipe gouvernementale a fait d’importants progrès qui peuvent être capitalisés, si l’on maintient le cap du suivi des réformes en cours. Et grâce aux actions conjuguées de tous, le pays a réalisé une croissance atteignant le taux moyen de 9% au cours des trois dernières années. Le PIB s’est accru de 25% et le PIB par habitant de 15%. L’inflation quant à elle, est en dessous de la norme communautaire de 3%. Cette croissance se justifie par la hausse des revenus des ménages et la hausse du SMIG. Et cette fois, le monde paysan en a profité. Les fonctionnaires en ont également profité, à travers l’augmentation des salaires, le déblocage des salaires. Ce regain de croissance est aussi ressenti par un taux élevé du commerce extérieur. Ainsi les exportations sont passées successivement à 4,6% en 2012, 6,2% en 2013, avec une estimation de 10,5% en 2014. Le gouvernement s’est réjoui de cette évolution de la balance commerciale, lors du Conseil des ministres du 11 février dernier. Selon le communiqué qui a sanctionné ledit conseil, il ressort que la balance commerciale de la Côte d’Ivoire est restée excédentaire en 2014. L’excédent commercial chiffré à 891 milliards de Fcfa s’est nettement amélioré par rapport à l’année 2013 avec une hausse de 75,7%. Cette hausse en 2014 s’explique par une faible diminution des exportations d’environ 361 milliards de Fcfa contre une baisse plus importante de 745 milliards de Fcfa au niveau des importations. Le bilan de l’économie ivoirienne, c’est aussi le niveau de transformation au plan local. A ce niveau, il ressort que les produits transformés représentent 45% du volume global des exportations à fin juin 2014. Les investissements sont passés de 8,2% du PIB en 2011 à 16,5% en 2013, soit un doublement en moins de deux années. L’estimation à fin 2014 est de 20% du PIB. Au total, 1.252 milliards Fcfa ont été investis en 2014. A cela s’ajoutent les flux de capitaux internationaux. La réussite de l’Eurobond 2014 est la parfaite illustration du retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Cette opération a permis de lever 750 millions de dollars US à un taux de 5,625%, pour une offre de globale de 4,7 milliards de dollars US.
En termes de retombée de l’amélioration du climat des affaires, le pays a enregistré la création de 6.487 entreprises, soit plus d’un doublement par rapport à 2013. Ce sont 9.262 entreprises enregistrées depuis 2011 pour des investissements cumulés de 1.275 milliards et des emplois cumulés évalués à 66.189. Bref, l’économie va de mieux en mieux. Ce qui fait dire au Premier ministre Daniel Kablan Duncan que les performances réalisées ouvrent la voie royale vers l’émergence, un rêve de plus en plus partagé par nos compatriotes au fil des nombreuses réalisations déjà effectuées et donc le début de la réalité.
PERSPECTIVES
En perspective, le gouvernement table sur une croissance à deux chiffres. Cela passe par la poursuite des différentes réformes. Ainsi pour 2015 et les années à venir, il est en vue la poursuite de la politique de l’emploi, la poursuite des grands chantiers d’infrastructures, la mise en place du programme dénommé ‘’l’école pour tous’’, du renforcement des infrastructures des universités de Korhogo et de Daloa ainsi que du démarrage des travaux de construction des universités de Man, de San Pedro, de Bondoukou et d’Abengourou. Félicitant ses ministres à la faveur de l’adoption du Programme de Travail gouvernemental au titre de l’année 2015, le numéro 1 des Ivoiriens a affiché clairement ses ambitions. Celles de maintenir la cadence de la croissance, à travers la poursuite des grands chantiers d’infrastructures économiques et sociale, y compris le dialogue social. «Notre objectif pour cette année 2015 est de faire en sorte que nos compatriotes ressentent davantage les retombées de la forte croissance économique de notre pays», souligne Alassane Ouattara. Qui a promis de faire en sorte que la cohésion puisse se maintenir pour permettre de traverser la période électorale sans heurt.
Honoré Kouassi
Adoptant le Programme de travail gouvernemental au titre de l’année 2015, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, s’est prononcé sur le bilan de son programme économique et socio-politique, depuis son accession au pouvoir en avril 2011. Un bilan qu’il juge positif, eu égard aux efforts attestés par des réalisations, sur le plan économique, politique et social. Au demeurant, le président Ouattara n’occulte pas le fait que l’ensemble de son bilan est le reflet de trois facteurs clés. A savoir paix et sécurité; réconciliation nationale et sociale, puis l’amélioration de l’environnement des affaires. La mise en application de ces facteurs a permis, un tant soit peu, de redonner confiance aux amis du pays ainsi qu’aux partenaires économiques et financiers. Par exemple, en termes de sécurité, de stabilité politique, cohésion sociale et de renforcement de la démocratie, la Côte d’Ivoire a fait un bond quantitatif. Quoique des efforts restent à faire. Entre autres éléments déclencheurs de cette croissance forte, la baisse de l’indice de sécurité. Celui-ci est passé, en l’espace de trois ans de 3,8 à 1,18 en décembre 2014. Celui des Nations Unies est passé de 4 à 2, à savoir le même niveau que celui de New-York ou de Genève. Au niveau de la cohésion sociale, plusieurs initiatives ont été entreprises ; ce qui a permis de faire baisser la tension sociale.
CROISSANCE ENCOURAGEANTE
En effet, l’équipe gouvernementale a fait d’importants progrès qui peuvent être capitalisés, si l’on maintient le cap du suivi des réformes en cours. Et grâce aux actions conjuguées de tous, le pays a réalisé une croissance atteignant le taux moyen de 9% au cours des trois dernières années. Le PIB s’est accru de 25% et le PIB par habitant de 15%. L’inflation quant à elle, est en dessous de la norme communautaire de 3%. Cette croissance se justifie par la hausse des revenus des ménages et la hausse du SMIG. Et cette fois, le monde paysan en a profité. Les fonctionnaires en ont également profité, à travers l’augmentation des salaires, le déblocage des salaires. Ce regain de croissance est aussi ressenti par un taux élevé du commerce extérieur. Ainsi les exportations sont passées successivement à 4,6% en 2012, 6,2% en 2013, avec une estimation de 10,5% en 2014. Le gouvernement s’est réjoui de cette évolution de la balance commerciale, lors du Conseil des ministres du 11 février dernier. Selon le communiqué qui a sanctionné ledit conseil, il ressort que la balance commerciale de la Côte d’Ivoire est restée excédentaire en 2014. L’excédent commercial chiffré à 891 milliards de Fcfa s’est nettement amélioré par rapport à l’année 2013 avec une hausse de 75,7%. Cette hausse en 2014 s’explique par une faible diminution des exportations d’environ 361 milliards de Fcfa contre une baisse plus importante de 745 milliards de Fcfa au niveau des importations. Le bilan de l’économie ivoirienne, c’est aussi le niveau de transformation au plan local. A ce niveau, il ressort que les produits transformés représentent 45% du volume global des exportations à fin juin 2014. Les investissements sont passés de 8,2% du PIB en 2011 à 16,5% en 2013, soit un doublement en moins de deux années. L’estimation à fin 2014 est de 20% du PIB. Au total, 1.252 milliards Fcfa ont été investis en 2014. A cela s’ajoutent les flux de capitaux internationaux. La réussite de l’Eurobond 2014 est la parfaite illustration du retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Cette opération a permis de lever 750 millions de dollars US à un taux de 5,625%, pour une offre de globale de 4,7 milliards de dollars US.
En termes de retombée de l’amélioration du climat des affaires, le pays a enregistré la création de 6.487 entreprises, soit plus d’un doublement par rapport à 2013. Ce sont 9.262 entreprises enregistrées depuis 2011 pour des investissements cumulés de 1.275 milliards et des emplois cumulés évalués à 66.189. Bref, l’économie va de mieux en mieux. Ce qui fait dire au Premier ministre Daniel Kablan Duncan que les performances réalisées ouvrent la voie royale vers l’émergence, un rêve de plus en plus partagé par nos compatriotes au fil des nombreuses réalisations déjà effectuées et donc le début de la réalité.
PERSPECTIVES
En perspective, le gouvernement table sur une croissance à deux chiffres. Cela passe par la poursuite des différentes réformes. Ainsi pour 2015 et les années à venir, il est en vue la poursuite de la politique de l’emploi, la poursuite des grands chantiers d’infrastructures, la mise en place du programme dénommé ‘’l’école pour tous’’, du renforcement des infrastructures des universités de Korhogo et de Daloa ainsi que du démarrage des travaux de construction des universités de Man, de San Pedro, de Bondoukou et d’Abengourou. Félicitant ses ministres à la faveur de l’adoption du Programme de Travail gouvernemental au titre de l’année 2015, le numéro 1 des Ivoiriens a affiché clairement ses ambitions. Celles de maintenir la cadence de la croissance, à travers la poursuite des grands chantiers d’infrastructures économiques et sociale, y compris le dialogue social. «Notre objectif pour cette année 2015 est de faire en sorte que nos compatriotes ressentent davantage les retombées de la forte croissance économique de notre pays», souligne Alassane Ouattara. Qui a promis de faire en sorte que la cohésion puisse se maintenir pour permettre de traverser la période électorale sans heurt.
Honoré Kouassi