« La Coordination nationale des enseignants du supérieur et enseignants-chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC-CI) et le Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur (SYNAGES) section université Alassane Ouattara (Uao) de Bouaké ont convenu de suspendre leur mot d’ordre de grève pour une semaine depuis le mercredi 25 février 2015. Grève lancée depuis le 18 février pour réclamer l’intégralité de nos 980.000.000 FCFA. Englobant les arriérés de salaire, les primes de vacation, de soutenance, des heures supplémentaires etc ». C’est l’essentiel de la conférence de presse du mercredi 25 février Co-animée par le Professeur Tro Dého Roger et le Docteur Noghou Hyacinte, respectivement secrétaire général du CNEC-CI et SYNARES section Uao-Bouaké. Pour le Pr Tro Deho R., la décision de suspension du présent mot d’ordre de grève à l’Uao fait suite aux négociations favorables depuis quelques jours entre le Professeur Poamé Lazare, président de l’Uao-Bouaké et les deux structures syndicales. « Nous sommes en pourparler avec le Pr Poamé Lazare, premier responsable de l’Uao-Bouaké. L’horizon s’annonce bonne. Nous a promis le Pr Poamé Lazare. Il nous a annoncé que dans une semaine, c'est-à-dire à partir du 4 mars 2015 prochain, nos revendications seront entièrement satisfaites. Notamment la paye intégrale du reliquat de 980.000.000 FCFA et l’amélioration de nos conditions de travail. Il faut savoir que sur un milliard 130 millions FCFA, nous n’avons perçu à ce jour, que la somme de 150 millions FCFA. Il est donc temps pour nous que l’on nous reverse ce reliquat. C’est au vu de tout cela, que nous allons suspendre notre mot d’ordre de grève. Et examiner la situation », a-t-il dit. Pour l’heure, les conférenciers ont fait savoir que si leurs revendications n’étaient pas satisfaites, ils reconduiraient la grève avec toutes ses conséquences. Mettant ainsi à mal les 13.000 étudiants de l’Uao-Bouaké. « Jusqu’au mercredi 4 mars prochain, si nous constatons que nos revendications ne sont pas satisfaites, alors en assemblée générale, nous aviserons ensemble l’attitude à suivre. Pour l’heure, nous levons partiellement notre mot d’ordre de grève. Sachez que la grève n’est pas pour nous enseignants, une arme ultime pour nous faire entendre. Cette situation nous mets tous mal à l’aise. La place de l’enseignant, c’est dans les amphis et autres salles de TD », ont-ils martelé.
Aboubacar Al Syddick
Aboubacar Al Syddick