Abidjan – Plus de 60 agents de banques de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont reçu, vendredi, leur attestation à l’issue de deux séminaires organisés à Abidjan par le Centre de formation GIM-Academy du Groupement interbancaire monétique (GIM) de l’UEMOA.
L’un entamé le 23 février sur « Les normes PCI DSS : présentation, opportunité et gestion du projet de mise en conformité » et l’autre démarré le 25 février sur le thème « Fondamentaux de la monétique et contribution du capital humain à la création de richesse au niveau de la banque », les deux séminaires s’inscrivent dans la mission de GIM-Academy d’assurer la formation des personnels des banques.
Ces formations qui s’adressent à toutes les catégories du personnel bancaire, concernent divers domaines (monétique, gestion des risques, commercial, marketing, technique, sécurité), a expliqué la responsable de la Formation externe, Marie Hélène Touré Benoit. Elle a profité de l’occasion pour sensibiliser les dirigeants à inscrire leurs collaborateurs aux différentes formations académiques assurées par sa structure.
Insistant sur l’importance de la sécurité dans les transactions bancaires, le président du Comité monétique national de Côte d’Ivoire, Georges Kouakou Kouassi, et le directeur général du GIM-UEMOA, Blaise Ahouantchedé, ont tour à tour plaidé pour la formation, un élément essentiel dans la mise en œuvre du projet.
« L’émergence commence par la capacité du système bancaire à mettre en place des mécanismes pour financer l’économie », a résumé le DG du GIM-UEMOA pour qui on ne peut imaginer, en ce 21ème siècle, une société sans dématérialisation.
M. Ahouantchedé a profité de la tribune pour féliciter la Côte d’Ivoire, « locomotive de l’UEMOA », qui représente 80% du volume global de monnaie électronique dans l’espace UEMOA estimé à plus de 3.000 milliards. Dans ce pays, il existe trois millions de comptes et 1,4 million de cartes, a-t-il dit.
Le GIM-UEMOA est le leader de la monétique en Afrique et une référence au plan mondial dans la gestion du risque au niveau des banques, a-t-il précisé, notant que plus de 300 milliards de flux ont été traités en 2014 dont 80% relevant du domestique. La fraude au niveau du GIM est de 0,03% contre 0,8% au plan mondial.
Quant au président de ces assises, Souleymane Diarrassouba, président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), fraîchement désigné président de la Fédération des associations professionnelle des banques et établissements financiers de l’UEMOA (FAPBEF-UEMOA), il a souligné la nécessité pour les établissements de se donner les moyens dans la sécurisation des transactions dans les banques de l’espace.
« Il faut le faire de façon ordonnée et sécurisée, en renforçant les systèmes monétiques », a recommandé M. Diarrassouba pour qui il revient au système bancaire de rassurer les populations et aux banques d’anticiper sur les velléités des fraudeurs, notamment à travers la formation des personnels et la vulgarisation de la monétique.
Le président de l’APBEF-CI et de la FAPBEF-UEMOA a conclu par un appel lancé à l’endroit des autorités en charge de la Sécurité et des TIC, afin de redoubler d’efforts dans la lutte contre la cybercriminalité devenue malheureusement transfrontalière. L’UEMOA compte les huit pays ayant en commun le franc CFA.
(AIP)
cmas
L’un entamé le 23 février sur « Les normes PCI DSS : présentation, opportunité et gestion du projet de mise en conformité » et l’autre démarré le 25 février sur le thème « Fondamentaux de la monétique et contribution du capital humain à la création de richesse au niveau de la banque », les deux séminaires s’inscrivent dans la mission de GIM-Academy d’assurer la formation des personnels des banques.
Ces formations qui s’adressent à toutes les catégories du personnel bancaire, concernent divers domaines (monétique, gestion des risques, commercial, marketing, technique, sécurité), a expliqué la responsable de la Formation externe, Marie Hélène Touré Benoit. Elle a profité de l’occasion pour sensibiliser les dirigeants à inscrire leurs collaborateurs aux différentes formations académiques assurées par sa structure.
Insistant sur l’importance de la sécurité dans les transactions bancaires, le président du Comité monétique national de Côte d’Ivoire, Georges Kouakou Kouassi, et le directeur général du GIM-UEMOA, Blaise Ahouantchedé, ont tour à tour plaidé pour la formation, un élément essentiel dans la mise en œuvre du projet.
« L’émergence commence par la capacité du système bancaire à mettre en place des mécanismes pour financer l’économie », a résumé le DG du GIM-UEMOA pour qui on ne peut imaginer, en ce 21ème siècle, une société sans dématérialisation.
M. Ahouantchedé a profité de la tribune pour féliciter la Côte d’Ivoire, « locomotive de l’UEMOA », qui représente 80% du volume global de monnaie électronique dans l’espace UEMOA estimé à plus de 3.000 milliards. Dans ce pays, il existe trois millions de comptes et 1,4 million de cartes, a-t-il dit.
Le GIM-UEMOA est le leader de la monétique en Afrique et une référence au plan mondial dans la gestion du risque au niveau des banques, a-t-il précisé, notant que plus de 300 milliards de flux ont été traités en 2014 dont 80% relevant du domestique. La fraude au niveau du GIM est de 0,03% contre 0,8% au plan mondial.
Quant au président de ces assises, Souleymane Diarrassouba, président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), fraîchement désigné président de la Fédération des associations professionnelle des banques et établissements financiers de l’UEMOA (FAPBEF-UEMOA), il a souligné la nécessité pour les établissements de se donner les moyens dans la sécurisation des transactions dans les banques de l’espace.
« Il faut le faire de façon ordonnée et sécurisée, en renforçant les systèmes monétiques », a recommandé M. Diarrassouba pour qui il revient au système bancaire de rassurer les populations et aux banques d’anticiper sur les velléités des fraudeurs, notamment à travers la formation des personnels et la vulgarisation de la monétique.
Le président de l’APBEF-CI et de la FAPBEF-UEMOA a conclu par un appel lancé à l’endroit des autorités en charge de la Sécurité et des TIC, afin de redoubler d’efforts dans la lutte contre la cybercriminalité devenue malheureusement transfrontalière. L’UEMOA compte les huit pays ayant en commun le franc CFA.
(AIP)
cmas