Abidjan - Le gouvernement du Burkina et la Commission de la CEDEAO ont entonné vendredi à Ouagadougou, l’hymne de la coopération sanitaire entre les Etats de la sous-région à travers la signature d’un accord de siège révisé entre l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et le Faso, annonce un communiqué de la Commission de la CEDEAO transmis à l’AIP.
Le document, signé par le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, et le ministre délégué chargé de la Coopération régionale du Burkina, Moussa Nébié, vise à fournir à l’OOAS et à son personnel de meilleures conditions de travail et de séjour dans le pays d’accueil.
Cette agence spécialisée de la CEDEAO installée à Bobo-Dioulasso est née de la fusion de deux anciennes organisations régionales de santé sous l’égide la CEDEAO, à savoir l'Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes endémies (OCCGE) et la West African Health Community (WAHC).
Dans son allocution après la signature de l’accord de siège, le ministre délégué burkinabé a d’abord salué «l’engagement soutenu» de l’OOAS dans la mise en œuvre de sa mission principale qui est d’organiser, sous la conduite de la CEDEAO, la coopération sanitaire entre les Etats membres.
«Depuis le 25 mai 2001, date de la signature de l’accord de siège initial, les deux parties n’ont ménagé aucun effort pour sa mise en œuvre effective», a indiqué M. Nébié, ajoutant qu’après quelques années d’application, il est apparu nécessaire de procéder à des amendements afin de l’adapter aux exigences du moment.
Le nouvel accord devrait, a-t-il estimé, faciliter l’exercice efficient des activités de l’OOAS au Burkina Faso et dans toute la sous-région, mais aussi lui permettre d’assurer une «meilleure mise en œuvre des projets et programmes qu’elle adopte et qui participent grandement au bien-être des populations bénéficiaires».
A son tour, le président de la Commission de la CEDEAO s’est réjoui de la signature de cet accord de siège révisé entre le Burkina Faso et l’OOAS et rappelé qu’en décidant, il y a 17 ans, d’établir le siège de l’OOAS à Bobo-Dioulasso, les chefs d’Etat et de gouvernement conféraient à leur choix une grande portée symbolique.
«En effet l’OOAS, qui a officiellement démarré ses activités au cours de l’année 2000, peut s’enorgueillir aujourd’hui d’être la seule Institution majeure de la CEDEAO dont le siège n’est pas situé dans la capitale d’un Etat membre», a relevé M. Ouédraogo, notant que son fonctionnement régulier dans la seconde ville du Burkina prouve que le choix d’une capitale pour abriter une Institution n’est pas forcément une panacée.
Kadré Désiré Ouédraogo, qui voit dans la bonne marche des interventions de l’OOAS à partir de Bobo-Dioulasso un signe de vitalité dans les relations que l’Institution entretient avec son environnement social et professionnel, a tenu à saluer «le soutien permanent des plus hautes autorités du Burkina Faso qui ont fait preuve d’un accompagnement efficace» pour permettre à l’institution d’assurer son fonctionnement.
Cette signature intervient 15 ans après le paraphe du premier accord de siège.
(AIP)
cmas
Le document, signé par le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, et le ministre délégué chargé de la Coopération régionale du Burkina, Moussa Nébié, vise à fournir à l’OOAS et à son personnel de meilleures conditions de travail et de séjour dans le pays d’accueil.
Cette agence spécialisée de la CEDEAO installée à Bobo-Dioulasso est née de la fusion de deux anciennes organisations régionales de santé sous l’égide la CEDEAO, à savoir l'Organisation de coordination et de coopération pour la lutte contre les grandes endémies (OCCGE) et la West African Health Community (WAHC).
Dans son allocution après la signature de l’accord de siège, le ministre délégué burkinabé a d’abord salué «l’engagement soutenu» de l’OOAS dans la mise en œuvre de sa mission principale qui est d’organiser, sous la conduite de la CEDEAO, la coopération sanitaire entre les Etats membres.
«Depuis le 25 mai 2001, date de la signature de l’accord de siège initial, les deux parties n’ont ménagé aucun effort pour sa mise en œuvre effective», a indiqué M. Nébié, ajoutant qu’après quelques années d’application, il est apparu nécessaire de procéder à des amendements afin de l’adapter aux exigences du moment.
Le nouvel accord devrait, a-t-il estimé, faciliter l’exercice efficient des activités de l’OOAS au Burkina Faso et dans toute la sous-région, mais aussi lui permettre d’assurer une «meilleure mise en œuvre des projets et programmes qu’elle adopte et qui participent grandement au bien-être des populations bénéficiaires».
A son tour, le président de la Commission de la CEDEAO s’est réjoui de la signature de cet accord de siège révisé entre le Burkina Faso et l’OOAS et rappelé qu’en décidant, il y a 17 ans, d’établir le siège de l’OOAS à Bobo-Dioulasso, les chefs d’Etat et de gouvernement conféraient à leur choix une grande portée symbolique.
«En effet l’OOAS, qui a officiellement démarré ses activités au cours de l’année 2000, peut s’enorgueillir aujourd’hui d’être la seule Institution majeure de la CEDEAO dont le siège n’est pas situé dans la capitale d’un Etat membre», a relevé M. Ouédraogo, notant que son fonctionnement régulier dans la seconde ville du Burkina prouve que le choix d’une capitale pour abriter une Institution n’est pas forcément une panacée.
Kadré Désiré Ouédraogo, qui voit dans la bonne marche des interventions de l’OOAS à partir de Bobo-Dioulasso un signe de vitalité dans les relations que l’Institution entretient avec son environnement social et professionnel, a tenu à saluer «le soutien permanent des plus hautes autorités du Burkina Faso qui ont fait preuve d’un accompagnement efficace» pour permettre à l’institution d’assurer son fonctionnement.
Cette signature intervient 15 ans après le paraphe du premier accord de siège.
(AIP)
cmas