Abidjan – La condamnation à 20 ans d’emprisonnement de l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, et à diverses autres peines des 79 autres co-accusés présents sur 82 cités, aux assises, retient l’attention de la presse ivoirienne, mardi.
Tombé tard dans la nuit, le verdict est traité dans la plupart des quotidiens par des entrefilets, la majorité revenant sur le déroulement de la dernière journée du procès consacré "aux dernières paroles" des accusés.
"C’est à minuit quarante minutes que la Cour a donné le verdict du procès en assises des pro-Gbagbo à l’issue des délibérations qui ont commencé à 14 h 50", rapporte le quotidien de service public, fraternité Matin qui annonce le verdict de la condamnation de Mme Gbagbo à la Une.
Le patriote, journal proche du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir) titre à la Une "Simone Gbagbo prend 20 ans" et sous-titre "Le sort réservé à Affi, Bro Grébé…".
Mais en page intérieure ce quotidien s’excuse qu’au moment de mettre sous presse "la fumée blanche n’était pas encore sortie de la Cour d’assises". Toutefois, il propose à ses lecteurs "Les dernières paroles de Simone" selon lesquelles "Aujourd’hui, nous ne parlons plus de parti politique, de vainqueur" tandis que de l’avis d’Affi N’Guessan, "il faut prendre le chemin de la décrispation".
Notre Voie, proche du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) retient "Les leçons de Simone Gbagbo au juge" résumant ses propos en écrivant que "la justice doit se départir de toute considération politique pour dire le droit, rien que le droit", en prenant de la hauteur, "pour remettre le peuple en confiance par sa décision qui ne doit souffrir d’aucune suspicion".
L’Intelligent d’Abidjan, journal indépendant, reprend également les propos de Simone Gbagbo selon lesquels elle a "subi humiliation sur humiliation", mais est "prête à pardonner".
L’Intelligent rappelle que Mme Gbagbo, 65 ans et 82 autres personnes étaient accusées des faits de xénophobie, trouble à l’ordre public, attentat ou complot contre la défense de l’Etat, constitution de bande armées, rébellion…".
Deux autres journaux indépendants, L’Inter et Soir Info, font savoir, pour le premier que Mme Gbagbo a dit à la barre "J’ai failli m’évanouir" et le second que de l’avis de l’accusée, "On a vu où se trouve la vérité".
Un quotidien proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, coalition au pouvoir), Le Nouveau Réveil, ne fait pas référence au verdit du procès à sa Une mais reprend la dépêche d’une agence de presse qui rapporte que "Simone Gbagbo "pardonne" à l’accusation ses "injures" avant le verdict".
"Ce procès, le plus important pour la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise, est entaché de nombreux manquements, aucune preuve matérielle n’ayant été fournie pour confondre les accusés, dénoncent la société civile et les sympathisants pro-Gbagbo", lit-on dans l’article.
aaa/akn/ask
Tombé tard dans la nuit, le verdict est traité dans la plupart des quotidiens par des entrefilets, la majorité revenant sur le déroulement de la dernière journée du procès consacré "aux dernières paroles" des accusés.
"C’est à minuit quarante minutes que la Cour a donné le verdict du procès en assises des pro-Gbagbo à l’issue des délibérations qui ont commencé à 14 h 50", rapporte le quotidien de service public, fraternité Matin qui annonce le verdict de la condamnation de Mme Gbagbo à la Une.
Le patriote, journal proche du Rassemblement des républicains (RDR, au pouvoir) titre à la Une "Simone Gbagbo prend 20 ans" et sous-titre "Le sort réservé à Affi, Bro Grébé…".
Mais en page intérieure ce quotidien s’excuse qu’au moment de mettre sous presse "la fumée blanche n’était pas encore sortie de la Cour d’assises". Toutefois, il propose à ses lecteurs "Les dernières paroles de Simone" selon lesquelles "Aujourd’hui, nous ne parlons plus de parti politique, de vainqueur" tandis que de l’avis d’Affi N’Guessan, "il faut prendre le chemin de la décrispation".
Notre Voie, proche du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) retient "Les leçons de Simone Gbagbo au juge" résumant ses propos en écrivant que "la justice doit se départir de toute considération politique pour dire le droit, rien que le droit", en prenant de la hauteur, "pour remettre le peuple en confiance par sa décision qui ne doit souffrir d’aucune suspicion".
L’Intelligent d’Abidjan, journal indépendant, reprend également les propos de Simone Gbagbo selon lesquels elle a "subi humiliation sur humiliation", mais est "prête à pardonner".
L’Intelligent rappelle que Mme Gbagbo, 65 ans et 82 autres personnes étaient accusées des faits de xénophobie, trouble à l’ordre public, attentat ou complot contre la défense de l’Etat, constitution de bande armées, rébellion…".
Deux autres journaux indépendants, L’Inter et Soir Info, font savoir, pour le premier que Mme Gbagbo a dit à la barre "J’ai failli m’évanouir" et le second que de l’avis de l’accusée, "On a vu où se trouve la vérité".
Un quotidien proche du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, coalition au pouvoir), Le Nouveau Réveil, ne fait pas référence au verdit du procès à sa Une mais reprend la dépêche d’une agence de presse qui rapporte que "Simone Gbagbo "pardonne" à l’accusation ses "injures" avant le verdict".
"Ce procès, le plus important pour la Côte d’Ivoire depuis la fin de la crise, est entaché de nombreux manquements, aucune preuve matérielle n’ayant été fournie pour confondre les accusés, dénoncent la société civile et les sympathisants pro-Gbagbo", lit-on dans l’article.
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