Abidjan - Le mécanisme de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Libéria est un indicateur de « sécurité durable et de prospérité », a affirmé, mardi, à Abidjan, la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, à l’ouverture de la 3e Réunion quadripartite entre les Gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Libéria, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).
« Depuis la dernière réunion quadripartite, nous avons observé des évolutions significatives suite à de nombreuses actions menées par les Gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Libéria », a relevé Mme Mindaoudou, précisant qu’au plan sécuritaire, « nous pouvons témoigner du renforcement de la sécurité frontalière à travers des opérations terrestres et riveraines parfois conjointes, toujours coordonnées par vos forces armées respectives, avec le soutien de l’ONUCI et de la MINUL. »
Poursuivant, elle a dit qu’une attention particulière a judicieusement été portée sur le rôle que doivent jouer les communautés dans les régions frontalières pour assurer la sécurité mais aussi pour la résolution des conflits au niveau local, indique un communiqué de l’Opération des Nations Unies (ONUCI) transmis à l’AIP.
«Ce rôle a été mis en exergue lors du Conseil Conjoint des Chefs et des Anciens des Communautés Frontalières, à Zwedru, au Libéria en octobre 2013. Nous avons tous accueilli avec un grand intérêt la décision du Conseil d’intégrer aux discussions les femmes et les jeunes, sans lesquels aucune sécurité ni aucune stabilité ne saurait être durable », a dit la représentante de Ban Ki Moon.
Dans ce cadre, L’ONUCI, la MINUL et les Équipes des pays du Système des Nations Unies ont poursuivi leur soutien et leur engagement dans ce processus et nous espérons de nouveaux développements en la matière.
Selon Mme Mindaoudou, en un an, plus de 12000 réfugiés ivoiriens ont décidé de retourner volontairement en Côte d’Ivoire. « Ces efforts seront maintenus pour un retour définitif et en toute sécurité de tous les réfugiés chez eux ».
Elle a déploré cependant les défis qui se sont présentés sur le chemin de cette coopération, faisant allusion, en particulier à l’épidémie à virus Ebola qui a « volé tant de vies au Libéria et dans les pays voisins. Cependant, avec les Gouvernements du Libéria et de Côte d’Ivoire, nous anticipons avec espoir le recul du virus tout en vous assurant de la poursuite de nos partenariats ».
Mme Mindaoudou a toutefois souligné la nécessité, pour les questions de sécurité dans les régions frontalières, d’accélérer et de rendre encore plus efficace la coordination des échanges entre États partenaires.
« Ainsi, j’encourage vivement les efforts entrepris pour opérationnaliser cette structure de coopération, dans les domaines de la conduite d'opérations sécuritaires synchronisées de part et d’autre du fleuve Cavally.
J'encourage également le développement d'infrastructures routières, la construction de ponts, entre les communautés frontalières pour mieux prendre en compte les problèmes sécuritaires et améliorer le partage transfrontaliers d’informations », a-t-elle insisté.
« Cette réunion quadripartite qui intervient en cette période marquée par des avancées appréciables en matière de paix, de stabilité, laisse présager des échanges fructueux qui aboutiront, je n’en ai aucun doute, au raffermissement de la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Libéria », a conclu la Patronne de l’ONUCI.
(AIP)
akn/ask
« Depuis la dernière réunion quadripartite, nous avons observé des évolutions significatives suite à de nombreuses actions menées par les Gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Libéria », a relevé Mme Mindaoudou, précisant qu’au plan sécuritaire, « nous pouvons témoigner du renforcement de la sécurité frontalière à travers des opérations terrestres et riveraines parfois conjointes, toujours coordonnées par vos forces armées respectives, avec le soutien de l’ONUCI et de la MINUL. »
Poursuivant, elle a dit qu’une attention particulière a judicieusement été portée sur le rôle que doivent jouer les communautés dans les régions frontalières pour assurer la sécurité mais aussi pour la résolution des conflits au niveau local, indique un communiqué de l’Opération des Nations Unies (ONUCI) transmis à l’AIP.
«Ce rôle a été mis en exergue lors du Conseil Conjoint des Chefs et des Anciens des Communautés Frontalières, à Zwedru, au Libéria en octobre 2013. Nous avons tous accueilli avec un grand intérêt la décision du Conseil d’intégrer aux discussions les femmes et les jeunes, sans lesquels aucune sécurité ni aucune stabilité ne saurait être durable », a dit la représentante de Ban Ki Moon.
Dans ce cadre, L’ONUCI, la MINUL et les Équipes des pays du Système des Nations Unies ont poursuivi leur soutien et leur engagement dans ce processus et nous espérons de nouveaux développements en la matière.
Selon Mme Mindaoudou, en un an, plus de 12000 réfugiés ivoiriens ont décidé de retourner volontairement en Côte d’Ivoire. « Ces efforts seront maintenus pour un retour définitif et en toute sécurité de tous les réfugiés chez eux ».
Elle a déploré cependant les défis qui se sont présentés sur le chemin de cette coopération, faisant allusion, en particulier à l’épidémie à virus Ebola qui a « volé tant de vies au Libéria et dans les pays voisins. Cependant, avec les Gouvernements du Libéria et de Côte d’Ivoire, nous anticipons avec espoir le recul du virus tout en vous assurant de la poursuite de nos partenariats ».
Mme Mindaoudou a toutefois souligné la nécessité, pour les questions de sécurité dans les régions frontalières, d’accélérer et de rendre encore plus efficace la coordination des échanges entre États partenaires.
« Ainsi, j’encourage vivement les efforts entrepris pour opérationnaliser cette structure de coopération, dans les domaines de la conduite d'opérations sécuritaires synchronisées de part et d’autre du fleuve Cavally.
J'encourage également le développement d'infrastructures routières, la construction de ponts, entre les communautés frontalières pour mieux prendre en compte les problèmes sécuritaires et améliorer le partage transfrontaliers d’informations », a-t-elle insisté.
« Cette réunion quadripartite qui intervient en cette période marquée par des avancées appréciables en matière de paix, de stabilité, laisse présager des échanges fructueux qui aboutiront, je n’en ai aucun doute, au raffermissement de la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Libéria », a conclu la Patronne de l’ONUCI.
(AIP)
akn/ask