Le Magistrat Colonel Ange Kessi Kouamé, procureur militaire a révélé, mercredi, dans un point presse, que ‘’15 militaires sont inculpés’’ dans l’affaire ‘’ Robert Guéï’’ dont le Commandant Anselme Séka Yapo alias Séka Séka, qui lui a ‘’tiré au moins deux balles dans la tête qui l’atteignent mortellement’’, le 19 septembre 2002.
‘’Depuis hier, un total de 15 personnes, toutes des militaires, dont vous aurez la liste, sont inculpées de meurtre, assassinat, vol et complicité. Parmi eux, 3 sont déjà arrêtés dont le général Dogbo Blé, le Commandant Séka Yapo et le colonel Katet Gnatoa et 4 l’ont été hier’’, a déclaré le Colonel Ange Kessi, soulignant que ‘’les autres sont recherchés en vertu d’un mandat d’arrêt que va lancer le juge d’instruction militaire’’.
Pour les faits, le magistrat militaire a expliqué que suite à l’attaque de la ville d’Abidjan, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, par des individus armés, le Général Robert Guéï Robert, informé par sa garde, se met à l’abri à la Cathédrale St-Paul au Plateau (quartier administratif et centre des affaires de la ville).
Extrait de sa cachette par Dogbo Blé à la tête d’une patrouille, ‘’malgré l’opposition d’un prête’’, le général Guéï, selon les enquêteurs, a été remis à une autre patrouille ‘’d’éléments commandés par le capitaine Anselme Séka Yapo, Aide de Camp de Mme Simone Gbagbo qui saisissent le général et prennent la direction de la Corniche’’ précise le magistrat militaire.
‘’Parvenu à quelques mètres (…) ; ils marquent un arrêt, le capitaine Séka fait descendre le général Guéï et malgré ses supplications, tire à bout portant au moins deux balles dans la tête qui l’atteignent mortellement’’, a indiqué le procureur militaire.
Après ce forfait, Séka Séka et sa patrouille reviennent trouver ‘’la famille du général, son épouse, le personnel de maison…’’ à la résidence où Mme Rose Doudou Guéï descendue de la clôture pour se sauver a été accueillie par le capitaine Séka qui ‘’lui loge plusieurs balles dans la tête’’, relate Ange Kessi.
Selon lui, la procédure étant achevée avec l’audition d’une quarantaine de ‘’témoins civils, militaires et gendarmes dont le dixième au moins était présent au moment des faits’’, le procès qui s’ouvrira, connaitra son verdict avant la fin du mois de juin.
Quatre chefs d’accusation ont été retenus contre les mis en cause : arrestation illégale et séquestration, complicité d’arrestation illégale et séquestration, assassinat et complicité d’assassinat.
HS/ls/APA
‘’Depuis hier, un total de 15 personnes, toutes des militaires, dont vous aurez la liste, sont inculpées de meurtre, assassinat, vol et complicité. Parmi eux, 3 sont déjà arrêtés dont le général Dogbo Blé, le Commandant Séka Yapo et le colonel Katet Gnatoa et 4 l’ont été hier’’, a déclaré le Colonel Ange Kessi, soulignant que ‘’les autres sont recherchés en vertu d’un mandat d’arrêt que va lancer le juge d’instruction militaire’’.
Pour les faits, le magistrat militaire a expliqué que suite à l’attaque de la ville d’Abidjan, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, par des individus armés, le Général Robert Guéï Robert, informé par sa garde, se met à l’abri à la Cathédrale St-Paul au Plateau (quartier administratif et centre des affaires de la ville).
Extrait de sa cachette par Dogbo Blé à la tête d’une patrouille, ‘’malgré l’opposition d’un prête’’, le général Guéï, selon les enquêteurs, a été remis à une autre patrouille ‘’d’éléments commandés par le capitaine Anselme Séka Yapo, Aide de Camp de Mme Simone Gbagbo qui saisissent le général et prennent la direction de la Corniche’’ précise le magistrat militaire.
‘’Parvenu à quelques mètres (…) ; ils marquent un arrêt, le capitaine Séka fait descendre le général Guéï et malgré ses supplications, tire à bout portant au moins deux balles dans la tête qui l’atteignent mortellement’’, a indiqué le procureur militaire.
Après ce forfait, Séka Séka et sa patrouille reviennent trouver ‘’la famille du général, son épouse, le personnel de maison…’’ à la résidence où Mme Rose Doudou Guéï descendue de la clôture pour se sauver a été accueillie par le capitaine Séka qui ‘’lui loge plusieurs balles dans la tête’’, relate Ange Kessi.
Selon lui, la procédure étant achevée avec l’audition d’une quarantaine de ‘’témoins civils, militaires et gendarmes dont le dixième au moins était présent au moment des faits’’, le procès qui s’ouvrira, connaitra son verdict avant la fin du mois de juin.
Quatre chefs d’accusation ont été retenus contre les mis en cause : arrestation illégale et séquestration, complicité d’arrestation illégale et séquestration, assassinat et complicité d’assassinat.
HS/ls/APA