La Haye - La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé mercredi qu'elle jugerait ensemble l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et l'ex-chef de milice Charles Blé Goudé, les deux hommes étant accusés des "mêmes crimes" lors des violences post-électorales de 2010-2011 en Côte d'Ivoire.
"La Chambre a noté que les charges confirmées contre M. Gbagbo et M. Blé Goudé découlent des mêmes allégations, à savoir des crimes qui auraient été commis au cours de quatre mêmes incidents, par les mêmes auteurs directs, qui ont ciblé les mêmes victimes parce qu'elles étaient perçues comme étant des partisans d'Alassane Ouattara", l'actuel président ivoirien, a indiqué la CPI dans un communiqué.
La procureure de la CPI avait demandé en décembre la jonction des affaires, les éléments de preuve étant "en grande partie les mêmes".
"Un procès conjoint est adéquat pour garantir des procédures équitables et rapides", ont conclu les juges, qui ont donc annulé la date du début du procès dans l'affaire Gbagbo, prévue pour le 7 juillet, sans donner de nouvelle date.
Un seul procès permet aussi d'éviter que des témoins doivent se présenter à la CPI à plusieurs reprises, a ajouté la Cour.
Les juges avaient décidé en décembre de juger M. Blé Goudé, confirmant quatre charges de crimes contre l'humanité contre l'ancien chef des "jeunes patriotes", mouvement pro-Gbagbo.
L'ancien président est accusé d'avoir fomenté une campagne de violences pour tenter - en vain - de conserver le pouvoir à l'issue de l'élection présidentielle de novembre 2010, qui avait opposé M. Gbagbo au président actuel Alassane Ouattara, finalement sorti vainqueur de cette crise.
Plus de 3.000 personnes avaient été tuées durant les cinq mois qu'ont duré les violences.
Surnommé "le général de la rue" pour sa capacité à mobiliser les foules, Charles Blé Goudé est accusé d'avoir "oeuvré étroitement avec Laurent Gbagbo et d'autres membres de son entourage immédiat" pour exécuter un plan commun dont le but était de conserver le pouvoir.
L'épouse de Laurent Gbagbo, Simone, a été condamnée dans la nuit de lundi à
mardi à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour ses responsabilités
dans la crise.
Aucun membre du camp Ouattara n'a encore été inquiété par la CPI.
mbr/cjo/de
"La Chambre a noté que les charges confirmées contre M. Gbagbo et M. Blé Goudé découlent des mêmes allégations, à savoir des crimes qui auraient été commis au cours de quatre mêmes incidents, par les mêmes auteurs directs, qui ont ciblé les mêmes victimes parce qu'elles étaient perçues comme étant des partisans d'Alassane Ouattara", l'actuel président ivoirien, a indiqué la CPI dans un communiqué.
La procureure de la CPI avait demandé en décembre la jonction des affaires, les éléments de preuve étant "en grande partie les mêmes".
"Un procès conjoint est adéquat pour garantir des procédures équitables et rapides", ont conclu les juges, qui ont donc annulé la date du début du procès dans l'affaire Gbagbo, prévue pour le 7 juillet, sans donner de nouvelle date.
Un seul procès permet aussi d'éviter que des témoins doivent se présenter à la CPI à plusieurs reprises, a ajouté la Cour.
Les juges avaient décidé en décembre de juger M. Blé Goudé, confirmant quatre charges de crimes contre l'humanité contre l'ancien chef des "jeunes patriotes", mouvement pro-Gbagbo.
L'ancien président est accusé d'avoir fomenté une campagne de violences pour tenter - en vain - de conserver le pouvoir à l'issue de l'élection présidentielle de novembre 2010, qui avait opposé M. Gbagbo au président actuel Alassane Ouattara, finalement sorti vainqueur de cette crise.
Plus de 3.000 personnes avaient été tuées durant les cinq mois qu'ont duré les violences.
Surnommé "le général de la rue" pour sa capacité à mobiliser les foules, Charles Blé Goudé est accusé d'avoir "oeuvré étroitement avec Laurent Gbagbo et d'autres membres de son entourage immédiat" pour exécuter un plan commun dont le but était de conserver le pouvoir.
L'épouse de Laurent Gbagbo, Simone, a été condamnée dans la nuit de lundi à
mardi à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour ses responsabilités
dans la crise.
Aucun membre du camp Ouattara n'a encore été inquiété par la CPI.
mbr/cjo/de