Bouaké - Huit écoles inscrites sur la carte scolaire dans l’inspection de l’enseignement primaire (IEP) de Brobo (Bouaké, centre du pays), attendent la construction de 48 salles de classe et à défaut d’infrastructures, les élèves et leurs encadreurs travaillent sous des appatams couverts de pailles ou de sachets plastics.
Situées dans les localités de que Kangrénou, Bronou, Kouao Kouadiokro, Fêtêkro, Zougba et Kpêkêkro, ces écoles de fortunes manquent aussi de tables-bancs et de logements pour les instituteurs.
Le conseiller pédagogique de l’inspection de Brobo, M. Kouamé Yao a confié à l’AIP, le 7 mars, à Brobo, que ces écoles étaient au départ des écoles communautaires créées par les villageois eux-mêmes pour combler le besoins de scolarisation de leurs enfants. Eu égard aux réalités du terrain, l’inspection a favorisé leur inscription sur la carte scolaire et elles fonctionnent comme des écoles primaires publiques de Côte d’Ivoire.
«Pour la construction, il y a problème parce que les parents n’ont pas les moyens. Donc, tout monde n’attend que l’Etat ou une éventuelle ONG qui viendrait au secours des parents», a-t-il signifié.
Pour ne pas abandonner les enfants à leur sort, des enseignants fonctionnaires sont affectés par le ministère dans certaines écoles telles que celles de Fêtêkro et Zougba. Dans d’autres comme l’école de Kpêkêkro, les 257 élèves des six niveaux d’étude sont encadrés par trois enseignants bénévoles dans trois salles en paillote.
«J’aimerais que le gouvernement vienne construire l’école», avait plaidé, le 1er mars, le directeur et enseignant bénévole de l’école de Kpêkêkro, M. Amany Patrice, lors d’une visite effectuée par le porte-parole du Rassemblement (RDR), M. Joël N’Guessan, dans cet établissement.
L’inspection de l’enseignement primaire de Brobo a été créée en 2008. «Dans l’ensemble tout va bien, malgré les difficultés que nous rencontrons. Ce sont des difficultés d’ordre souvent national. Ça ne concerne pas seulement l’IEP de Brobo», a laissé entendre le conseiller pédagogique.
(AIP)
nbf/ask
Situées dans les localités de que Kangrénou, Bronou, Kouao Kouadiokro, Fêtêkro, Zougba et Kpêkêkro, ces écoles de fortunes manquent aussi de tables-bancs et de logements pour les instituteurs.
Le conseiller pédagogique de l’inspection de Brobo, M. Kouamé Yao a confié à l’AIP, le 7 mars, à Brobo, que ces écoles étaient au départ des écoles communautaires créées par les villageois eux-mêmes pour combler le besoins de scolarisation de leurs enfants. Eu égard aux réalités du terrain, l’inspection a favorisé leur inscription sur la carte scolaire et elles fonctionnent comme des écoles primaires publiques de Côte d’Ivoire.
«Pour la construction, il y a problème parce que les parents n’ont pas les moyens. Donc, tout monde n’attend que l’Etat ou une éventuelle ONG qui viendrait au secours des parents», a-t-il signifié.
Pour ne pas abandonner les enfants à leur sort, des enseignants fonctionnaires sont affectés par le ministère dans certaines écoles telles que celles de Fêtêkro et Zougba. Dans d’autres comme l’école de Kpêkêkro, les 257 élèves des six niveaux d’étude sont encadrés par trois enseignants bénévoles dans trois salles en paillote.
«J’aimerais que le gouvernement vienne construire l’école», avait plaidé, le 1er mars, le directeur et enseignant bénévole de l’école de Kpêkêkro, M. Amany Patrice, lors d’une visite effectuée par le porte-parole du Rassemblement (RDR), M. Joël N’Guessan, dans cet établissement.
L’inspection de l’enseignement primaire de Brobo a été créée en 2008. «Dans l’ensemble tout va bien, malgré les difficultés que nous rencontrons. Ce sont des difficultés d’ordre souvent national. Ça ne concerne pas seulement l’IEP de Brobo», a laissé entendre le conseiller pédagogique.
(AIP)
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