« La réconciliation est une exigence de la vie. Aucune vie n’est possible dans la rigidité. La Côte d’Ivoire ne vivra pas si certains maintiennent leur certitude d’avoir raison. La réconciliation ne veut pas dire retour au statut quo antérieur, mais ce que nos relations étaient à l’origine, enrichi du passé des conflits. La réconciliation, c’est la vie qui l’exige comme nécessité ». Ces morceaux choisis sont les propos du Pr Ezoua Thierry, chef du département de philosophie à l’UFR des sciences de l’Homme et de la Société (SHS). Propos tenus samedi dernier, à l’amphithéâtre A du District de l’université de Cocody. En présence de nombreux étudiants. A l’occasion de la rentrée solennelle de l’Association ivoirienne des professeurs de philosophie (AIPP) dont le thème a porté sur la réconciliation. Il y a d’autres interventions philosophiques allant dans le sens de la réconciliation. Notamment celles du ministre Paul Akoto Yao, du professeur Biaka Zasseli, du Dr Joséphine Guidi Wandja, et du Dr Dion Yodé Simplice, président de l’AIPP. Créée en 1978, en veilleuse depuis 1990, c’est le 15 mars 2014, à l’Ecole normale supérieure (ENS) que le bureau de cette association a été renouvelé. L’AIPP, selon Dr Dion Yodé Simplice, regroupe les enseignants de philosophie des universités de Cocody et de Bouaké, de l’ENS et de l’enseignement secondaire. « Tous les enseignants de philosophie sont de fait membres de cette association. Le bureau de l’association est de 20 membres essentiellement des enseignants de philosophie du supérieur » a-t-il souligné.
Charles Bédé
Charles Bédé
