L’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan Cocody était en effervescence ce lundi matin. Policiers et étudiants se sont donnés en spectacle une fois de plus, à travers le jet du gaz lacrymogène, coups de matraque. Dans la bousculade, des malchanceux se sont retrouvés au sol. Ce qui a occasionné des blessés.
Tout a commencé le matin par une altercation entre des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) dirigée par Assi Fulgence Assi d’une part, et ceux de l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ageeci), tenue par Mominé Roland d’autre part. A l’origine de cette bagarre rangée, un malentendu qui date depuis jeudi dernier et qui a abouti, vendredi, à un lynchage de quelques éléments de l’Ageeci, par ceux d’Assi Fulgence Assi, au quai des bus de la Sotra. C’est donc dans un esprit de vengeance, pour laver tout naturellement l’affront qu’ils ont subi de la part de leurs amis fescistes, que les éléments de Mominé Roland ont investi hier matin l’université de Cocody.L’occasion était donc propice pour chaque camp de régler son compte à l’autre puisque ce jour coïncidait également au premier jour du début de la grève des étudiants qui avait été annoncée pour dénoncer les délais des inscriptions tels qu’imposés par l’administration.En effet, c’est le 16 avril 2015, qui a été arrêté par l’administration de l’université comme la date butoir d’inscription pour les étudiants qui désirent poursuivre les cours (spécifiquement les TD) pour l’année académique en cours.Un délai que les étudiants trouvent trop court, vu que les montants des inscriptions ne sont pas ce qu’ils étaient il y a quelques années en arrière.Les étudiants qui sont dans cette situation, et ce sont d’ailleurs les plus nombreux, sont pour le moins qu’on puisse dire, désemparés. Ne sachant pas comment s’y prendre pour être à jour de leur inscription dans les délais.Par exemple, sur environ 150 étudiants en licence de Droit public, seulement 17 sont inscrits à ce jour. Donc habilités à prendre part aux Travaux dirigés (TD).C’est donc dans le souci de ramener le calme au grand ‘’U’’ que la présidence de l’université a fait appel au force. Apparemment, les grévistes étaient préparés à tout, prêts à se dresser contre toute personne qui les empêcherait de mener à bien leur manœuvre. C’est ce qui a abouti à ces affrontements,qui une fois de plus, viennent ternir en quelque sorte, l’image de la police ivoirienne dans ses rapports avec les étudiants.
Il n’y a pas que l’université de Cocody qui a enregistré des troubles hier. Les lycées et collèges du district d’Abidjan ont connu la même ambiance. Il était exactement 08H15min, lorsque des individus, se réclamant de la Fesci ont fait irruption au lycée professionnel et commercial de Yopougon (Lpcy) pour déloger les élèves.Notons tout de même que dans les établissements secondaires, l’intervention des forces de l’ordre en amont, a permis de ramener le calme aussitôt. De sorte que les cours ont vite repris à l’exception de certaines écoles à Koumassi et au Plateau.Rappelons que ces perturbations ont commencé la semaine dernière avec la grève des enseignants. Ce qui a obligé les élèves à prendre des congés anticipés et l’administration des établissements, à reporter les examens blancs qui étaient censés se dérouler cette semaine.
Elysée LATH
Tout a commencé le matin par une altercation entre des membres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) dirigée par Assi Fulgence Assi d’une part, et ceux de l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ageeci), tenue par Mominé Roland d’autre part. A l’origine de cette bagarre rangée, un malentendu qui date depuis jeudi dernier et qui a abouti, vendredi, à un lynchage de quelques éléments de l’Ageeci, par ceux d’Assi Fulgence Assi, au quai des bus de la Sotra. C’est donc dans un esprit de vengeance, pour laver tout naturellement l’affront qu’ils ont subi de la part de leurs amis fescistes, que les éléments de Mominé Roland ont investi hier matin l’université de Cocody.L’occasion était donc propice pour chaque camp de régler son compte à l’autre puisque ce jour coïncidait également au premier jour du début de la grève des étudiants qui avait été annoncée pour dénoncer les délais des inscriptions tels qu’imposés par l’administration.En effet, c’est le 16 avril 2015, qui a été arrêté par l’administration de l’université comme la date butoir d’inscription pour les étudiants qui désirent poursuivre les cours (spécifiquement les TD) pour l’année académique en cours.Un délai que les étudiants trouvent trop court, vu que les montants des inscriptions ne sont pas ce qu’ils étaient il y a quelques années en arrière.Les étudiants qui sont dans cette situation, et ce sont d’ailleurs les plus nombreux, sont pour le moins qu’on puisse dire, désemparés. Ne sachant pas comment s’y prendre pour être à jour de leur inscription dans les délais.Par exemple, sur environ 150 étudiants en licence de Droit public, seulement 17 sont inscrits à ce jour. Donc habilités à prendre part aux Travaux dirigés (TD).C’est donc dans le souci de ramener le calme au grand ‘’U’’ que la présidence de l’université a fait appel au force. Apparemment, les grévistes étaient préparés à tout, prêts à se dresser contre toute personne qui les empêcherait de mener à bien leur manœuvre. C’est ce qui a abouti à ces affrontements,qui une fois de plus, viennent ternir en quelque sorte, l’image de la police ivoirienne dans ses rapports avec les étudiants.
Il n’y a pas que l’université de Cocody qui a enregistré des troubles hier. Les lycées et collèges du district d’Abidjan ont connu la même ambiance. Il était exactement 08H15min, lorsque des individus, se réclamant de la Fesci ont fait irruption au lycée professionnel et commercial de Yopougon (Lpcy) pour déloger les élèves.Notons tout de même que dans les établissements secondaires, l’intervention des forces de l’ordre en amont, a permis de ramener le calme aussitôt. De sorte que les cours ont vite repris à l’exception de certaines écoles à Koumassi et au Plateau.Rappelons que ces perturbations ont commencé la semaine dernière avec la grève des enseignants. Ce qui a obligé les élèves à prendre des congés anticipés et l’administration des établissements, à reporter les examens blancs qui étaient censés se dérouler cette semaine.
Elysée LATH