Abidjan, 24 mars (AIP) - L’hommage de la nation à l’ex-médiateur de la République, Mathieu Vangah Ekra, a débuté mardi, par la levée de corps à la morgue d’Ivoire Sépulture (IVOSEP) de Treichville en présence du couple présidentiel avant l’ultime séparation qui aura lieu dans sa ville natale.
La salle Félix Houphouët-Boigny d’IVOSEP qui a servi de cadre à la cérémonie a refusé du monde. Parents, amis, connaissances de l’illustre disparu, les visages étreints par l’affliction, ont tenu à être présents pour saluer la mémoire de celui qui aura marqué l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire aux côtés du père fondateur.
S’inspirant de l’allégorie l’échelle de Jacob dans le livre de Genèse, le porte-parole de la famille éplorée, Franck Ekra, a relevé les qualités du patriarche qui "a accepté de payer le prix de l’infortune sur la route de la liberté" de la Côte d’Ivoire qu’il aura servi tout au long de sa vie, avec amour et dévouement.
Feu Ekra Mathieu était certes politicien mais n’oubliait pas de servir Dieu à travers l’Eglise Méthodiste unie (EMUCI) dont il fut "la colonne vertébrale", selon les mots du premier responsable de cette confession, Bishop Benjamin Boni qui a célébré le mini culte de requiem. Au nom de l’Eglise, il a donc traduit le "yako dans le Seigneur" aux familles éplorées et alliées.
Ekra n’est pas mort, a-t-il précisé, mais quitte le monde des vivants dans lequel "il était de passage" pour rejoindre le père qui lui a préparé une place auprès de lui conformément à la promesse faite à ses disciples. "Oui il y a une place sur la croix en vue d’une rédemption pour ceux qui croient", a fredonné la chorale méthodiste du Jubilé de Cocody qui assurait l’animation liturgique de ce culte.
Compagnon de premières heures de Félix Houphouët-Boigny, Mathieu Ekra a été ministre, président de la fédération ivoirienne de football (FIF) et médiateur de la République. Les paroles de l’Abidjanaise, l’hymne national de Côte d’Ivoire sont une œuvre de son esprit.
Aussi, la République a-t-elle tenu à lui rendre hommage à ce "grand homme" par une cérémonie sur l’esplanade du palais présidentiel, à la Médiature, au siège du PDCI avant les cérémonies traditionnelles à Bonoua sa terre natale où il sera inhumé jeudi.
Mathieu Ekra a été rappelé à Dieu le 22 février à Abidjan dans sa 98ème année.
fmo/akn/kam
La salle Félix Houphouët-Boigny d’IVOSEP qui a servi de cadre à la cérémonie a refusé du monde. Parents, amis, connaissances de l’illustre disparu, les visages étreints par l’affliction, ont tenu à être présents pour saluer la mémoire de celui qui aura marqué l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire aux côtés du père fondateur.
S’inspirant de l’allégorie l’échelle de Jacob dans le livre de Genèse, le porte-parole de la famille éplorée, Franck Ekra, a relevé les qualités du patriarche qui "a accepté de payer le prix de l’infortune sur la route de la liberté" de la Côte d’Ivoire qu’il aura servi tout au long de sa vie, avec amour et dévouement.
Feu Ekra Mathieu était certes politicien mais n’oubliait pas de servir Dieu à travers l’Eglise Méthodiste unie (EMUCI) dont il fut "la colonne vertébrale", selon les mots du premier responsable de cette confession, Bishop Benjamin Boni qui a célébré le mini culte de requiem. Au nom de l’Eglise, il a donc traduit le "yako dans le Seigneur" aux familles éplorées et alliées.
Ekra n’est pas mort, a-t-il précisé, mais quitte le monde des vivants dans lequel "il était de passage" pour rejoindre le père qui lui a préparé une place auprès de lui conformément à la promesse faite à ses disciples. "Oui il y a une place sur la croix en vue d’une rédemption pour ceux qui croient", a fredonné la chorale méthodiste du Jubilé de Cocody qui assurait l’animation liturgique de ce culte.
Compagnon de premières heures de Félix Houphouët-Boigny, Mathieu Ekra a été ministre, président de la fédération ivoirienne de football (FIF) et médiateur de la République. Les paroles de l’Abidjanaise, l’hymne national de Côte d’Ivoire sont une œuvre de son esprit.
Aussi, la République a-t-elle tenu à lui rendre hommage à ce "grand homme" par une cérémonie sur l’esplanade du palais présidentiel, à la Médiature, au siège du PDCI avant les cérémonies traditionnelles à Bonoua sa terre natale où il sera inhumé jeudi.
Mathieu Ekra a été rappelé à Dieu le 22 février à Abidjan dans sa 98ème année.
fmo/akn/kam