Agboville - Les élèves d’Agboville dont les parents planteurs ne résident pas en ville, ont commencé à regagner mardi matin, leurs villages d’origine situés dans les sous-préfectures d’Agboville, suite aux grèves prolongées dans le secondaire et primaire du département.
"Ah, nous rentrons et ne reviendrons qu’après Pâques", lance le tout joyeux, N’Cho Marc, élève en classe de 4ème au lycée 2 d’Agboville, à la tête d’un groupe d’élèves attroupés devant la gare de la sous-préfecture de Cechi, à 65 km d’Agboville.
Les attroupements étaient identiques à la gare de Rubino, à 25 km d’Agboville, où les élèves originaires des nombreux campements d’Aké Douanier ou carrefour, sont tenus, soutiennent-ils, de retourner auprès des parents, vu qu’il n’y a actuellement "ni école ni nourriture".
Sac en bandoulière, les élèves du canton Morié, des villages de Mbérié, Yadio ou Arraguié, refusent de rester plus longtemps dans les foyers et centre d’accueil des quartiers Sabrégnant et Sogéfiha, où ils y vivent durant l’année scolaire.
L’école secondaire est fermée depuis début mars, auquel s’est joint lundi, le Centre Technique Féminin (CTF), ainsi que les établissements primaires de la ville et villages du département.
La fermeture de l’école fait suite aux mots d’ordre de grève lancé par les enseignants de Côte d’Ivoire, qui protestent contre la non-application de la mesure de déblocage des salaires, annoncée fin décembre 2014 par le Chef de l’Etat, et qui devait entrer en vigueur, en janvier 2015.
(AIP)
dd/akn/kam
"Ah, nous rentrons et ne reviendrons qu’après Pâques", lance le tout joyeux, N’Cho Marc, élève en classe de 4ème au lycée 2 d’Agboville, à la tête d’un groupe d’élèves attroupés devant la gare de la sous-préfecture de Cechi, à 65 km d’Agboville.
Les attroupements étaient identiques à la gare de Rubino, à 25 km d’Agboville, où les élèves originaires des nombreux campements d’Aké Douanier ou carrefour, sont tenus, soutiennent-ils, de retourner auprès des parents, vu qu’il n’y a actuellement "ni école ni nourriture".
Sac en bandoulière, les élèves du canton Morié, des villages de Mbérié, Yadio ou Arraguié, refusent de rester plus longtemps dans les foyers et centre d’accueil des quartiers Sabrégnant et Sogéfiha, où ils y vivent durant l’année scolaire.
L’école secondaire est fermée depuis début mars, auquel s’est joint lundi, le Centre Technique Féminin (CTF), ainsi que les établissements primaires de la ville et villages du département.
La fermeture de l’école fait suite aux mots d’ordre de grève lancé par les enseignants de Côte d’Ivoire, qui protestent contre la non-application de la mesure de déblocage des salaires, annoncée fin décembre 2014 par le Chef de l’Etat, et qui devait entrer en vigueur, en janvier 2015.
(AIP)
dd/akn/kam