Abidjan abrite du 23 au 26 mars 2015 la 7ème Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France. La cérémonie d’ouverture de ces assises a eu lieu le mardi 24 mars au siège de l’Institution à Cocody.
‘‘Les grandes chancelleries : hier, aujourd’hui et demain’’. C’est le thème choisi pour la 7ème Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France. A l’ouverture de la rencontre qui a enregistré la participation de 13 pays, la Grande chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté a indiqué que la Côte d’Ivoire se veut le témoignage d’un pays africain mobilisé autour d’un leader qui a un projet et une ambition pour son pays. Elle a fait savoir que le projet et l’ambition que le Président de la République Alassane Ouattara a pour son pays, ne peuvent pas faire l’impasse sur la culture du mérite. C’est pourquoi, poursuit-elle , la Grande chancellerie de l’Ordre national de Côte d’Ivoire a décidé de conduire un programme de distinction en direction des faiseurs de paix et en même temps de se préoccuper de la promotion de tous les acteurs sociaux économiques qui prennent des initiatives pour créer ou sauvegarder des emplois. « Il me semble que les grandes chancelleries devraient formuler des programmes pour aller à la rencontre des personnes ressources, qui au chapitre de ces défis et de quelques autres, se sont illustrés de manière exemplaires. Cela n’implique pas de bannir l’approche institutionnelle et politique des distinctions. Il s’agira plutôt de les contrebalancer par une approche plus sociale et de proximité », a-t-elle conseillé. Pour sa part, le grand chancelier du Niger, le colonel Boulama Manga a signalé que la Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France est un cadre d’échange et de concertation, qui a pour objectif de dégager des perspectives nouvelles au bénéfice des pays participants. « J’invite les grandes chancelleries à réfléchir intensément sur l’une des recommandations émises en 2013 à Niamey, à savoir l’harmonisation des textes régissant des ordres nationaux de nos différents pays », a-t-il recommandé . De son côté, Dr Osseni Koubourath, grande chancelière du Bénin a souhaité que les distinctions honorifiques soient des éléments de motivations. Quand au ministre du Plan et du Développement Albert Mabri Toikeusse qui représentait le chef de l’Etat ivoirien, il a affirmé que le gouvernement poursuivra les reformes au niveau de la Grande chancellerie de Côte d’Ivoire. Notons qu’en avril 2007, la Côte d’Ivoire a abrité la 3ème conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France dont les membres fondateurs sont le Benin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la France, le Mali, le Niger et le Sénégal . Le Cap-vert, la Guinée-Conakry, la Centrafrique, le Congo-Brazaville et le Togo sont également membres de la Conférence.
Abdoulaye Touré
‘‘Les grandes chancelleries : hier, aujourd’hui et demain’’. C’est le thème choisi pour la 7ème Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France. A l’ouverture de la rencontre qui a enregistré la participation de 13 pays, la Grande chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté a indiqué que la Côte d’Ivoire se veut le témoignage d’un pays africain mobilisé autour d’un leader qui a un projet et une ambition pour son pays. Elle a fait savoir que le projet et l’ambition que le Président de la République Alassane Ouattara a pour son pays, ne peuvent pas faire l’impasse sur la culture du mérite. C’est pourquoi, poursuit-elle , la Grande chancellerie de l’Ordre national de Côte d’Ivoire a décidé de conduire un programme de distinction en direction des faiseurs de paix et en même temps de se préoccuper de la promotion de tous les acteurs sociaux économiques qui prennent des initiatives pour créer ou sauvegarder des emplois. « Il me semble que les grandes chancelleries devraient formuler des programmes pour aller à la rencontre des personnes ressources, qui au chapitre de ces défis et de quelques autres, se sont illustrés de manière exemplaires. Cela n’implique pas de bannir l’approche institutionnelle et politique des distinctions. Il s’agira plutôt de les contrebalancer par une approche plus sociale et de proximité », a-t-elle conseillé. Pour sa part, le grand chancelier du Niger, le colonel Boulama Manga a signalé que la Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France est un cadre d’échange et de concertation, qui a pour objectif de dégager des perspectives nouvelles au bénéfice des pays participants. « J’invite les grandes chancelleries à réfléchir intensément sur l’une des recommandations émises en 2013 à Niamey, à savoir l’harmonisation des textes régissant des ordres nationaux de nos différents pays », a-t-il recommandé . De son côté, Dr Osseni Koubourath, grande chancelière du Bénin a souhaité que les distinctions honorifiques soient des éléments de motivations. Quand au ministre du Plan et du Développement Albert Mabri Toikeusse qui représentait le chef de l’Etat ivoirien, il a affirmé que le gouvernement poursuivra les reformes au niveau de la Grande chancellerie de Côte d’Ivoire. Notons qu’en avril 2007, la Côte d’Ivoire a abrité la 3ème conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France dont les membres fondateurs sont le Benin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la France, le Mali, le Niger et le Sénégal . Le Cap-vert, la Guinée-Conakry, la Centrafrique, le Congo-Brazaville et le Togo sont également membres de la Conférence.
Abdoulaye Touré