Abidjan, 28 mars (AIP) – Des dizaines de millions d'électeurs estimés entre 60 et 70 millions sur les 170 millions d'habitants du Nigeria se présentent dans les urnes, ce samedi, pour choisir le Président de la République.
Quatorze candidats sont en lice dont deux favoris, le Président sortant Goodluck Jonathan, 57 ans, un chrétien du Sud candidat du Parti démocratique populaire (PDP), et le musulman nordiste, le général à la retraite Muhammadu Buhari, 72 ans de All Progressives Congress (APC).
Sur les 14 candidats à la présidence du pays le plus peuplé d’Afrique, figure une femme, Prof. Remi Sonaiya du Parti Kowa.
Première puissance économique et pétrolière du continent, le Nigeria est en proie depuis six ans à la violence des islamistes de Boko Haram qui a fait des milliers de morts. Une insécurité qui avait justifié le report de six semaines de ce scrutin auparavant fixé au 14 février, par la Commission électorale nationale indépendante (INEC).
Les quelque 120.000 bureaux de vote ont ouvert à 08H (07H GMT) mais le vote proprement dit ne devait commencer qu'à partir de 13H30 (12H30 GMT) et se poursuivra jusqu'à ce que la dernière personne ait voté, donc sans doute jusqu'à dimanche.
Ce scrutin s'annonce très serré car il s'agit de la première véritable compétition électorale depuis la fin du régime militaire en 1999. Compte tenu des invectives entre les deux camps et des échauffourées qui ont précédé le scrutin, des violences sont à craindre.
Deux explosions ont été signalées dans des bureaux de vote, dans l'Est du pays, sans faire de victimes. En plus, des problèmes techniques ont également été enregistrés. Des scanners de reconnaissance de cartes d'électeurs et d'empreintes digitales, mis en place pour éviter les fraudes électorales, ont montré des signes de défaillance.
Dans un discours télévisé vendredi, Goodluck Jonathan a réitéré ses mises en garde contre la tentation de la violence.
(AIP)
cmas
Quatorze candidats sont en lice dont deux favoris, le Président sortant Goodluck Jonathan, 57 ans, un chrétien du Sud candidat du Parti démocratique populaire (PDP), et le musulman nordiste, le général à la retraite Muhammadu Buhari, 72 ans de All Progressives Congress (APC).
Sur les 14 candidats à la présidence du pays le plus peuplé d’Afrique, figure une femme, Prof. Remi Sonaiya du Parti Kowa.
Première puissance économique et pétrolière du continent, le Nigeria est en proie depuis six ans à la violence des islamistes de Boko Haram qui a fait des milliers de morts. Une insécurité qui avait justifié le report de six semaines de ce scrutin auparavant fixé au 14 février, par la Commission électorale nationale indépendante (INEC).
Les quelque 120.000 bureaux de vote ont ouvert à 08H (07H GMT) mais le vote proprement dit ne devait commencer qu'à partir de 13H30 (12H30 GMT) et se poursuivra jusqu'à ce que la dernière personne ait voté, donc sans doute jusqu'à dimanche.
Ce scrutin s'annonce très serré car il s'agit de la première véritable compétition électorale depuis la fin du régime militaire en 1999. Compte tenu des invectives entre les deux camps et des échauffourées qui ont précédé le scrutin, des violences sont à craindre.
Deux explosions ont été signalées dans des bureaux de vote, dans l'Est du pays, sans faire de victimes. En plus, des problèmes techniques ont également été enregistrés. Des scanners de reconnaissance de cartes d'électeurs et d'empreintes digitales, mis en place pour éviter les fraudes électorales, ont montré des signes de défaillance.
Dans un discours télévisé vendredi, Goodluck Jonathan a réitéré ses mises en garde contre la tentation de la violence.
(AIP)
cmas