« Les Tic doivent être perçues comme un facteur accélérateur de développement et d’amélioration des conditions de vie des populations », a déclaré le ministre en charge des Tic, Bruno Koné, jeudi 26 mars, à l’ouverture à Abidjan, de la 5ème édition de ‘’Africa IT& Telecom forum 2015’’.C’est cette vision qui, selon le porte-parole du gouvernement, guide les actions du pouvoir actuel, multiplie les stratégies et politiques visant justement à faciliter l’accès des populations aux technologies de l’information et de la communication. « L’accès aux Tic est aujourd’hui un droit pour tout citoyen », soutiendra-t-il. Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, pouvait donc dire que la Côte d’Ivoire aura moins d’excuse si elle venait à rater la révolution numérique. « Le numérique est une chance pour nos pays Africains de rattraper plus rapidement le retard qu’ils accusent sur le reste du monde. Aussi, la Côte d’ivoire mettra-t-elle tout en œuvre, pour ne pas rater cette formidable opportunité et occasion... Et je crois que nous aurons encore moins d’excuses aujourd’hui si nous ratons cette révolution du numérique, omniprésente dans notre vie de tous les jours et dans ce monde devenu village planétaire »,a-t-il prévenu. Pour répondre donc présent à ce grand virage numérique, les représentants des plusieurs pays africains ont réfléchit pendant deux jours, sur des thématiques aussi importants que variées sur les Tic. Notamment la question du développement des infrastructures (télécoms, réseaux, plate-forme IT) qui demeure un défi majeur en Afrique. Sur ce sujet, les participants ont proposé des approches opérationnelles qui vont à terme, permettre une ‘’refonte de l’environnement technologique africain’’. La question des technologies satellitaires est également abordée. Ce qui va permettre de dégager certaines perspectives en la matière. D’autres thématiques, non moins importantes, telles que la sécurisation et la supervision des réseaux fibres optiques, l’accès sécurisé aux services en ligne, etc. ont été abordées également. Le secteur des Tic représente entre 7 à 8% du Pib en Côte d’Ivoire, et contribue annuellement pour 300 à 400 milliards de FCFA au budget de l’Etat. LesTic ont en outre permis la création d’environ 20000 emplois directs dans le secteur formel, et l’on dénombre, à ce jour, près de 100000 emplois indirects, liés principalement au secteur de la téléphonie mobile. « Comme vous pouvez le voir, le secteur des Tic est devenu au fil des années, un acteur majeur de l’économie de notre pays, et tout indique que cette tendance se renforcera au cours des prochaines années et décennies avec un objectif d’une part des TIC dans le PIB devant atteindre 15 % en 2020 », a annoncé le Premier ministre Duncan. Notons quela 5è édition de ‘’Africa IT& Telecom Forum’’ a été organisé par le groupe ‘’I Conferences’’ en partenariat avec l’Agence nationale du service universel des télécommunications (Ansut).
Elysée LATH
Elysée LATH