Abidjan - Des dizaines de civils ont été tués lundi dans un raid aérien qui a touché un camp de déplacés au Yémen, a annoncé l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Une frappe sur le camp d'Al-Mazrak (nord-ouest) a fait au moins 40 morts et 200 blessés, selon un nouveau bilan de l'OIM confirmé par un hôpital près du camp.
Ce raid intervient au cinquième jour d'une campagne de frappes aériennes au Yémen lancée jeudi par une coalition de neuf pays arabes, conduite par l'Arabie saoudite, en vue d'empêcher les rebelles chiites houthis d'instaurer un régime pro-iranien dans ce pays frontalier du royaume saoudien.
Ces pertes civiles sont les plus lourdes depuis le lancement des frappes. Le camp abrite depuis 2009 des Yéménites déplacés par le conflit entre les houthis et le gouvernement.
D’après Pablo Marco, chef du programme de Médecins sans frontières (MSF) pour le Moyen-Orient, 500 nouvelles familles étaient arrivées dans le camp ces deux derniers jours.
Quelque 75 agents de l'OIM ont été dépêchés sur place pour aider les victimes. Plus tôt dans la journée, un responsable du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) au Yémen et MSF avaient eux aussi fait état d'un raid aérien dans la province de Hajja.
Le porte-parole de la coalition, Ahmed Assiri, a précisé que les dernières frappes avaient ciblé des dépôts de missiles balistiques. La coalition a en outre imposé un blocus maritime au pays et tous les mouvements depuis et vers les ports yéménites seront contrôlés, a-t-il poursuivi.
Lundi soir, le nord de la capitale, Sanaa, a été secoué par des déflagrations provoquées par des raids aériens.
cmas
Une frappe sur le camp d'Al-Mazrak (nord-ouest) a fait au moins 40 morts et 200 blessés, selon un nouveau bilan de l'OIM confirmé par un hôpital près du camp.
Ce raid intervient au cinquième jour d'une campagne de frappes aériennes au Yémen lancée jeudi par une coalition de neuf pays arabes, conduite par l'Arabie saoudite, en vue d'empêcher les rebelles chiites houthis d'instaurer un régime pro-iranien dans ce pays frontalier du royaume saoudien.
Ces pertes civiles sont les plus lourdes depuis le lancement des frappes. Le camp abrite depuis 2009 des Yéménites déplacés par le conflit entre les houthis et le gouvernement.
D’après Pablo Marco, chef du programme de Médecins sans frontières (MSF) pour le Moyen-Orient, 500 nouvelles familles étaient arrivées dans le camp ces deux derniers jours.
Quelque 75 agents de l'OIM ont été dépêchés sur place pour aider les victimes. Plus tôt dans la journée, un responsable du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) au Yémen et MSF avaient eux aussi fait état d'un raid aérien dans la province de Hajja.
Le porte-parole de la coalition, Ahmed Assiri, a précisé que les dernières frappes avaient ciblé des dépôts de missiles balistiques. La coalition a en outre imposé un blocus maritime au pays et tous les mouvements depuis et vers les ports yéménites seront contrôlés, a-t-il poursuivi.
Lundi soir, le nord de la capitale, Sanaa, a été secoué par des déflagrations provoquées par des raids aériens.
cmas