Le salon de l’agriculture et des ressources animales d’Abidjan (Sara) est une belle opportunité pour les opérateurs de divers secteurs d’activité de prospecter le marché Ivoirien. A cet effet le directeur des opérations du chocolatier Cemoi en Côte d’Ivoire, Oauli Lona a présenté mardi 07 avril ses opportunités aux medias. « Les pays émergents sont en Afrique et la Côte d’Ivoire se veut la plaque tournante. Donc nous ne pouvions être en marge de ce rendez-vous. Toute entreprise qui veut se développer en Afrique doit passer par la Côte d’Ivoire qui reste une plate-forme incontournable »,a expliqué le chocolatier. Pour lui il y a une menace sur l’approvisionnement du chocolat si rien n’est fait par les industriels« Dans les dix prochaines années le chocolat va manquer. On le constate aujourd’hui déjà que le marché ivoirien manque cruellement de chocolat de meilleure qualité. C’est pourquoi nous avons avec le soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire décidé de créer une chocolaterie en Côte d’Ivoire », a-t-il expliqué. A cet effet l’entreprise Cemoi a investi 4,5 milliards de FCFA pour installer son usine qui ouvrira ses portes en mai prochain à Abidjan. Avec pour objectif premier selon de fournir le marché de pattes à tartinée, de poudre de petit déjeuner et de chocolat. « La différence de nos produits sera leurs qualités et leurs traçabilités. On pourra savoir quelles sont les plantations qui ont permis par exemple de produire tel ou tel chocolat. Nous avons à cet effet installé 19 centres à travers la Côte d’ Ivoire où nos ingénieurs agronome travaillent pour le développement du matériel végétal. « Pour nous, il est urgent d’investir dans le domaine du chocolatier. Sur le marché, le potentiel est là. La Côte d’Ivoire se veut émergente et la croissance s’accompagne de la consommation », a ajouté M. Oauli Lona.
A. Traoré
A. Traoré
