Dabou - Le député-maire de Dabou (sud, région des Grands ponts), Sess Soukou, a tenté, mercredi à Nouvel-Oussrou, une médiation entre les protagonistes de la crise qui prévaut actuellement dans ce village de la sous-préfecture de Lopou (15 km sur l’axe Dabou-Sikensi), a constaté l’AIP.
Cette mission de bons offices qui n’a pu être menée à son terme était appuyée par 28 des 40 chefs de village du Leboutou, dénomination de la sphère géographique des Adioukrou, les populations autochtones, note-t-on. Ceux-ci étaient conduits par leur président en la personne de l’ancien ministre des Sports, René Djedjmel Dibi.
« Nous sommes venus pour trouver une solution à ce problème de chefferie qui, de jour en jour, prend des proportions inquiétantes avec des actes de violence », a affirmé le député-maire aux populations de Nouvel-Oussrou réunies sous les manguiers du groupe scolaire du village, l’accès à la place publique ayant été refusé à la délégation de médiateurs.
« Nous n’avons aucune déclaration à faire tant que les leaders de notre mouvement seront détenus », a succinctement déclaré Lasme Djébré Nicolas, désigné pour parler au nom des jeunes gens sortis massivement, le corps badigeonné de Kaolin, les tête, bras et pieds ceints de feuilles de raphia, avant d’évacuer les lieux en lançant des cris de guerre.
Depuis le 31 mars, quatre individus parmi ceux qui contestent l’autorité du chef Etékou Meledj Jean dit ‘’Bilbao’’ ont été mis aux arrêts pour violence et voies de fait à l’encontre des partisans de ce dernier et une trentaine de gendarmes venus d’Abidjan déployés dans le village.
Selon un courrier en date du 25 mars adressé au sous-préfet de Lopou, Touré Angbarafo, les protestataires reprochent au chef Etékou une ‘’mauvaise gestion des finances du village et un dépassement du terme de son mandat’’ qui serait de cinq ans renouvelables une seule fois, ayant été élu en 2003, rappelle-t-on.
(AIP)
kkp/cmas
Cette mission de bons offices qui n’a pu être menée à son terme était appuyée par 28 des 40 chefs de village du Leboutou, dénomination de la sphère géographique des Adioukrou, les populations autochtones, note-t-on. Ceux-ci étaient conduits par leur président en la personne de l’ancien ministre des Sports, René Djedjmel Dibi.
« Nous sommes venus pour trouver une solution à ce problème de chefferie qui, de jour en jour, prend des proportions inquiétantes avec des actes de violence », a affirmé le député-maire aux populations de Nouvel-Oussrou réunies sous les manguiers du groupe scolaire du village, l’accès à la place publique ayant été refusé à la délégation de médiateurs.
« Nous n’avons aucune déclaration à faire tant que les leaders de notre mouvement seront détenus », a succinctement déclaré Lasme Djébré Nicolas, désigné pour parler au nom des jeunes gens sortis massivement, le corps badigeonné de Kaolin, les tête, bras et pieds ceints de feuilles de raphia, avant d’évacuer les lieux en lançant des cris de guerre.
Depuis le 31 mars, quatre individus parmi ceux qui contestent l’autorité du chef Etékou Meledj Jean dit ‘’Bilbao’’ ont été mis aux arrêts pour violence et voies de fait à l’encontre des partisans de ce dernier et une trentaine de gendarmes venus d’Abidjan déployés dans le village.
Selon un courrier en date du 25 mars adressé au sous-préfet de Lopou, Touré Angbarafo, les protestataires reprochent au chef Etékou une ‘’mauvaise gestion des finances du village et un dépassement du terme de son mandat’’ qui serait de cinq ans renouvelables une seule fois, ayant été élu en 2003, rappelle-t-on.
(AIP)
kkp/cmas