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Économie Publié le lundi 13 avril 2015 |

Salon de l’agriculture et des ressources animales (Sara 2015) La Cndh-ci aux côtés des acteurs du monde agricole

© Par Didier ASSOUMOU
SARA 2015: une délégation de la CNDHCI visite l`exposition
Vendredi 10 avril 2015. Abidjan. Une délégation de la Commission Nationale des Droits de l`Homme de Côte d`Ivoire (CNDHCI), conduite par le vice président TRAORE WODJO BINI a effectué une visite au salon international de l`agriculture et des ressources animales d`Abidjan.
Une délégation de la Commission Nationale des Droits de l’Homme conduite par son vice-président, Traoré Wodjo Fini s’est rendue au Salon de l’agriculture et des ressources animales (Sara), le vendredi 10 avril 2015. A travers cette visite, la Cndhci entendait marquer son soutien au comité d’organisation de ce salon. Mais au-delà, lui faire part de sa disponibilité à l’aider à faire face à toutes les questions touchant aux droits de l’homme dans le secteur agricole. Notamment le travail des enfants, les conflits éleveurs- agriculteurs, les conflits autour des terres mal délimitées, l’accès aux produits agricoles, le déguerpissement des occupants des forêts classés. « Pour nous à la Cndhci, l’autosuffisance alimentaire rime avec droit de l’homme. C’est pourquoi, nous tenons à rassurer le monde paysan qu’il peut compter sur nous pour la protection de leurs droits dans l’exercice de leurs activités », a précisé le vice président. La délégation a marqué un arrêt dans les stands des vendeuses de vivriers, communément appelé ‘’marché gouro’’, délocalisé pour l’occasion sur le site du Sara à Port-Bouet. Mme Irié Lou Colette, présidente du Collectif des coopératives du Vivriers de Côte d’Ivoire (Cocovico), s’est félicitée d’accueillir cette délégation de la Cndhci sur son stand. « Je me félicite de l’honneur que vous nous faites à travers cette visite. Je voudrais rassurer les Ivoiriens, que nous sommes capables de satisfaire le marché en matière de vivriers. C’est pourquoi, je lance un appel aux autorités ivoiriennes pour qu’ils nous aident à limiter les tracasseries routières. Si ce problème est réglé, les Ivoiriens pourront manger à leur faim et à des coûts acceptables», a-t-elle promis. Encore une fois, le collaborateur de Mme Paulette Badjo, a rassuré ces acteurs agricoles de la disponibilité de la Cndhci à préserver leur droit pour la bonne conduite de leurs activités.

Sercom cndhci
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