Comme l’avait indiqué, le vendredi dernier, les enseignants membres de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs de Côte d’Ivoire (CNEC) tendance Johnson Kouassi, l’université Félix Houphouët-Boigny sera fermée à partir du lundi 13 avril 2015. Et cette mesure a été appliquée comme prévu.
Pourtant, les étudiants sont venus prendre part au cours. Sur place, ils ont trouvé amphis, salle de TD (travaux dirigés) et salle de TP (travaux pratiques) vides et désertées par leurs enseignants. L’étudiant Marc B. en Licence 3 de Droit souligne : « « Je ne savais pas qu’il n’y aurait pas cours. Puisque le vendredi, des profs ont donné leurs cours normalement. Je suis surpris et énervé, car nous sommes retombés dans un cycle que nous avons trop connu et que nous pensions loin derrière nous ». Quant à savoir s’il connait les motivations de ces Maîtres, l’étudiant répond être sûr que c’est encore « une d’argent et d’amélioration de leur condition de vie et de travail ». La Cnec, principal syndicat d’enseignants des universités publiques a annoncé vendredi dernier, lors de son Assemblée générale, une “grève immédiate et illimitée “ pour exiger une revalorisation des primes de recherche et des salaires liée à l’application du système licence-maîtrise-doctorat (LMD). Ces professeurs “exigent la revalorisation et la ‘’trimestrialisation’’ des primes de recherche » qu’ils perçoivent deux fois dans l’année en raison de 400.000 FCFA par versement et un relèvement des heures supplémentaires fixées actuellement à 5.500 FCFA pour les maîtres-assistants et à 7.000 FCFA pour les professeurs titulaires. En plus de ces revendications, les syndicalistes réclament une augmentation de salaires par rapport à l’application du système LMD en conformité avec les recommandations du Réseau de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest (RESAO), selon le Secrétaire national chargé de la mobilisation, Dr Kouassi. L’organisation syndicale qui a observé une grève de trois semaines en janvier avait levé son mot d’ordre le 10 février 2015 pour poursuivre les négociations entamées avec le gouvernement, selon son porte-parole, Johnson Kouassi. Il a affirmé que le Premier ministre avait promis réglé les revendications de l’organisation au plus tard le 31 mars 2015. « Nous sommes à une étape où on devrait avoir toutes les résolutions signées, mais (jusqu’à ce jour) nous n’avons eu aucun écho », a regretté le porte-parole de la CNEC. Il faut indiquer que ces dernier avait refusé de prendre part à la rencontre avec le Premier ministre à laquelle elle était conviée vendredi dernier, à la différence de la tendance dirigée par le professeur Ouattara Mamadou. En attendant, les seules victimes de cette énième grève sont les étudiants. Eux qui déambulaient sur le campus et s’adonnant à l’oisiveté dans une université réhabilitée à coup de dizaines de milliards FCFA.
Olivier Guédé
Pourtant, les étudiants sont venus prendre part au cours. Sur place, ils ont trouvé amphis, salle de TD (travaux dirigés) et salle de TP (travaux pratiques) vides et désertées par leurs enseignants. L’étudiant Marc B. en Licence 3 de Droit souligne : « « Je ne savais pas qu’il n’y aurait pas cours. Puisque le vendredi, des profs ont donné leurs cours normalement. Je suis surpris et énervé, car nous sommes retombés dans un cycle que nous avons trop connu et que nous pensions loin derrière nous ». Quant à savoir s’il connait les motivations de ces Maîtres, l’étudiant répond être sûr que c’est encore « une d’argent et d’amélioration de leur condition de vie et de travail ». La Cnec, principal syndicat d’enseignants des universités publiques a annoncé vendredi dernier, lors de son Assemblée générale, une “grève immédiate et illimitée “ pour exiger une revalorisation des primes de recherche et des salaires liée à l’application du système licence-maîtrise-doctorat (LMD). Ces professeurs “exigent la revalorisation et la ‘’trimestrialisation’’ des primes de recherche » qu’ils perçoivent deux fois dans l’année en raison de 400.000 FCFA par versement et un relèvement des heures supplémentaires fixées actuellement à 5.500 FCFA pour les maîtres-assistants et à 7.000 FCFA pour les professeurs titulaires. En plus de ces revendications, les syndicalistes réclament une augmentation de salaires par rapport à l’application du système LMD en conformité avec les recommandations du Réseau de l’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest (RESAO), selon le Secrétaire national chargé de la mobilisation, Dr Kouassi. L’organisation syndicale qui a observé une grève de trois semaines en janvier avait levé son mot d’ordre le 10 février 2015 pour poursuivre les négociations entamées avec le gouvernement, selon son porte-parole, Johnson Kouassi. Il a affirmé que le Premier ministre avait promis réglé les revendications de l’organisation au plus tard le 31 mars 2015. « Nous sommes à une étape où on devrait avoir toutes les résolutions signées, mais (jusqu’à ce jour) nous n’avons eu aucun écho », a regretté le porte-parole de la CNEC. Il faut indiquer que ces dernier avait refusé de prendre part à la rencontre avec le Premier ministre à laquelle elle était conviée vendredi dernier, à la différence de la tendance dirigée par le professeur Ouattara Mamadou. En attendant, les seules victimes de cette énième grève sont les étudiants. Eux qui déambulaient sur le campus et s’adonnant à l’oisiveté dans une université réhabilitée à coup de dizaines de milliards FCFA.
Olivier Guédé