L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) et l’Agence suisse, Infosud ont formé dix journalistes de la presse écrite et de la radio sur la technique rédactionnelle du 02 au 11 avril 2015 à Abidjan et Yamoussoukro. Au terme des dix jours de formation, les apprenants ont produit un journal-école sous la conduite de Carole Vann, directrice de l’Agence Infosud. C’est un journal de 36 pages mais en PDF (numérique). Il a un format magazine. Toutes les informations ont été collectées à Yamoussoukro du 5 au 7 avril 2015 par les dix journalistes sur des sujets aussi divers les uns que les autres. Les papiers (articles) ont été écrits à Abidjan relatifs au thème ‘’ Justice et réconciliation’’. Les dix apprenants ont reçu chacun un diplôme de participant délivré par l’Agence Infosud. A la cérémonie de clôture, le samedi 11 avril 2015, Carole Vann s’est dit satisfaite de l’assiduité des apprenants. Et d’ajouter : « Un bon journaliste, ce n’est pas le diplôme. Il faut laisser le journaliste se libérer, écrire ou dire ce qu’il ressent ou voit». En outre, elle a traduit toute sa reconnaissance au président de l’UNJCI, Moussa Traoré pour sa disponibilité au service des journalistes sans oublier Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC) pour les cours dispensés aux apprenants. Quant à Afred Dan Moussa, il a félicité les apprenants pour avoir accepté durant dix jours de se ‘’couper’’ de leurs rédactions respectives pour la formation qui a été laborieuse. Il a conseillé aux dix apprenants de mettre en pratique tout qu’ils ont appris, pendant dix jours. Moussa Traoré, président de l’UNJCI, pour sa part, s’est dit heureux que les dix journalistes qui ont été sélectionnés sur les 650 que compte son organisation lui ont fait honneur en suivant la formation avec assiduité et détermination. Infosud est une agence de presse suisse. Elle fait de la formation des journalistes son cheval de bataille. Elle collecte les informations à travers le monde par les journalistes locaux pour que ceux-ci en fassent, sur place, un magazine.
M.Ouattara
M.Ouattara