Le Conseil national de la presse (CNP), haute autorité ivoirienne en charge de réguler les médias, a dénoncé lundi des "dérives" à quelques mois de l'élection présidentielle prévue en octobre.
Selon le président du CNP, Raphael Lakpé, qui s'exprimait lors d'un entretien avec des journalistes, il s'agit de la publication par des journaux d'écrits "virulents, teintés d'insolence, de menaces ouvertes, voire de propos insurrectionnels ou d' accusations sans fondement, sur un ton de belligérance".
"Cela est teinté d'un climat de campagne électorale prématurée. Des hommes politiques semblent déjà en campagne et se font accompagner par la presse", a-t-il noté, estimant que ces actes font peser de graves menaces sur le processus électoral à venir.
Le président du CNP a appelé les médias redoubler de vigilance en veillant à un traitement responsable de l'information, et les journalistes à éviter de se comporter comme des acteurs politiques.
"Nous souhaitons que l'année électorale soit paisible, que la presse ne soit pas à base de confrontations violentes", a-t-il plaidé.
La série des élections générales débutera en octobre 2015 avec le scrutin présidentiel.
Pendant la crise socio-politique de 2010-2011, des journaux ivoiriens avaient été accusés de "jeter de l'huile sur le feu" et de "faire le lit des hommes politiques".
Selon le président du CNP, Raphael Lakpé, qui s'exprimait lors d'un entretien avec des journalistes, il s'agit de la publication par des journaux d'écrits "virulents, teintés d'insolence, de menaces ouvertes, voire de propos insurrectionnels ou d' accusations sans fondement, sur un ton de belligérance".
"Cela est teinté d'un climat de campagne électorale prématurée. Des hommes politiques semblent déjà en campagne et se font accompagner par la presse", a-t-il noté, estimant que ces actes font peser de graves menaces sur le processus électoral à venir.
Le président du CNP a appelé les médias redoubler de vigilance en veillant à un traitement responsable de l'information, et les journalistes à éviter de se comporter comme des acteurs politiques.
"Nous souhaitons que l'année électorale soit paisible, que la presse ne soit pas à base de confrontations violentes", a-t-il plaidé.
La série des élections générales débutera en octobre 2015 avec le scrutin présidentiel.
Pendant la crise socio-politique de 2010-2011, des journaux ivoiriens avaient été accusés de "jeter de l'huile sur le feu" et de "faire le lit des hommes politiques".