Après avoir été ajourné (samedi dernier) pour 24 h en raison de l’investiture du chef de l’Etat, M. Alassane Ouattara, samedi dernier, au stade Félix Houphouët-Boigny, le concours du CAFOP a eu lieu hier, comme prévu. Ce sont 59.000 candidats, pour la session 2015, qui ont subi, en une journée, les épreuves de mathématiques, de Français et de culture générale. La matinée a été consacrée aux épreuves de mathématiques et de français. L’après-midi, les candidats ont planché sur les épreuves de culture générale. Ces 59.000 candidats composent tous dans le district d’Abidjan. Ils sont répartis dans 116 centres. Les postes budgétaires ou places disponibles prévus, sont 5000. Selon la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Mme Kandia Camara Kamissoko, qui a visité hier les centres 1 et 2 du collège moderne de Cocody, les besoins actuels en instituteurs, sont de 10000. Malgré, a-t-elle poursuivi que « 35000 enseignants ont été recrutés, et 75000 salles de classes ont été construites, depuis 2011 ». A l’en croire, l’école obligatoire décidée par Alassane Ouattara impose au ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, davantage de constructions de salles de classes au primaire, et de recrutements d’instituteurs. Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, M. Ibrahima Cissé Bacongo qui était aux côtés de Mme Kandia Camara, au collège moderne de Cocody, n’a pas exclu une possible rallonge de ces 5000 postes budgétaires, compte tenu, dit-il, des besoins criants en instituteurs.
C.B
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