A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, proclamée le 3 mai 1993 par l’ONU, le GEPCI a organisé une conférence le lundi 4 mai 2015 à l’ISTC.
« Laisser le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des sexes et sécurité à l’ère du numérique », tel était le thème de la conférence co-animée par Raphaël Lakpé, président du Conseil National de la Presse et par Rosine Diodan, ancienne journaliste à Fraternité Matin, actuellement enseignante à l’ISTC (Institut des Sciences et Technologies de la Communication).
Pour le président du CNP, le thème dégage 2 idées essentielles que sont l’importance de libéraliser le journalisme et la nécessité de lever tous les obstacles que rencontrent les journalistes dans l’exercice de leur fonction. « Lorsque le journalisme ne profite pas de sa liberté, celui qui contrôle les médias peut conduire les peuples à la guerre s’il n’est pas sage », a expliqué le conférencier.
Raphaël Lakpé a profité de son intervention pour faire le bilan des exactions commises sur les journalistes dans le monde et en Côte d’Ivoire. « Reporters sans frontière a dénombré pour l’année 2014, 66 journalistes tués, 178 emprisonnés, 139 partis en exil, 853 arrêtés et 1646 menacés de mort ou agressés dans le monde », a annoncé le président du CNP.
Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, Raphaël Lakpé a estimé que comparativement à d’autres pays, ‘’la Côte d’Ivoire est un paradis pour les journalistes. Cependant, quelques difficultés sont à signaler’’. «Soyez des journalistes libres et responsables » a dit le président du CNP aux journalistes.
Intervenant sur le deuxième volet du thème à savoir, ‘’l’égalité des sexes et sécurité à l’ère du numérique‘’, la co-conférencière a estimé que la femme mérite d’avoir une meilleure place au sein des rédactions. « La prospérité du journalisme est liée à la prospérité de la femme dans les rédactions. Laisser prospérer les femmes pour que le journalisme prospère. J’appelle à la discrimination positive en faveur des femmes. Il est temps que les femmes occupent des postes de responsabilité au niveau des rédactions pour que le journalisme prospère », a-t-elle souligné.
Auparavant, Nanga Gérard Philipe, représentant la ministre de la Communication a souhaité au nom de la ministre une bonne fête de la liberté à tous les journalistes et hommes de média.
Pour sa part, Alfred Dan Moussa, directeur de l’ISTC s’est contenté de souhaiter la bienvenue à tous les participants. Avant de souligner que la liberté de la presse doit être une réalité pour le rayonnement des Etats africains.
La conférence marquant la 22ème édition de la Journée Mondiale de la liberté de la Presse a enregistré la présence de plusieurs personnalités et hommes de média.
R-O
« Laisser le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l’information, l’égalité des sexes et sécurité à l’ère du numérique », tel était le thème de la conférence co-animée par Raphaël Lakpé, président du Conseil National de la Presse et par Rosine Diodan, ancienne journaliste à Fraternité Matin, actuellement enseignante à l’ISTC (Institut des Sciences et Technologies de la Communication).
Pour le président du CNP, le thème dégage 2 idées essentielles que sont l’importance de libéraliser le journalisme et la nécessité de lever tous les obstacles que rencontrent les journalistes dans l’exercice de leur fonction. « Lorsque le journalisme ne profite pas de sa liberté, celui qui contrôle les médias peut conduire les peuples à la guerre s’il n’est pas sage », a expliqué le conférencier.
Raphaël Lakpé a profité de son intervention pour faire le bilan des exactions commises sur les journalistes dans le monde et en Côte d’Ivoire. « Reporters sans frontière a dénombré pour l’année 2014, 66 journalistes tués, 178 emprisonnés, 139 partis en exil, 853 arrêtés et 1646 menacés de mort ou agressés dans le monde », a annoncé le président du CNP.
Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, Raphaël Lakpé a estimé que comparativement à d’autres pays, ‘’la Côte d’Ivoire est un paradis pour les journalistes. Cependant, quelques difficultés sont à signaler’’. «Soyez des journalistes libres et responsables » a dit le président du CNP aux journalistes.
Intervenant sur le deuxième volet du thème à savoir, ‘’l’égalité des sexes et sécurité à l’ère du numérique‘’, la co-conférencière a estimé que la femme mérite d’avoir une meilleure place au sein des rédactions. « La prospérité du journalisme est liée à la prospérité de la femme dans les rédactions. Laisser prospérer les femmes pour que le journalisme prospère. J’appelle à la discrimination positive en faveur des femmes. Il est temps que les femmes occupent des postes de responsabilité au niveau des rédactions pour que le journalisme prospère », a-t-elle souligné.
Auparavant, Nanga Gérard Philipe, représentant la ministre de la Communication a souhaité au nom de la ministre une bonne fête de la liberté à tous les journalistes et hommes de média.
Pour sa part, Alfred Dan Moussa, directeur de l’ISTC s’est contenté de souhaiter la bienvenue à tous les participants. Avant de souligner que la liberté de la presse doit être une réalité pour le rayonnement des Etats africains.
La conférence marquant la 22ème édition de la Journée Mondiale de la liberté de la Presse a enregistré la présence de plusieurs personnalités et hommes de média.
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