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Société Publié le vendredi 15 mai 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Affaire Simonne Gbagbo – CPI, Ali Ouattara au gouvernement : "Le gouvernement ivoirien doit continuer de coopérer avec la CPI... La Cour joue sa crédibilité en Côte d’Ivoire"

© L’intelligent d’Abidjan
Procès de Simone Gbagbo
Lundi 23 février 2015. Abidjan. L’ex-première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo poursuivie pour atteinte à la sûreté de l’Etat dans le cadre de la crise post-électorale de 2010-2011, comparait au tribunal.
La coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale (CI-CPI) a présenté le mercredi 13 mai 2015 à Pullman Hôtel Abidjan-Plateau son rapport d’enquête de 54 pages autour de la problématique : « La perception de la justice nationale, internationale et transitionnelle en Côte d’Ivoire ». Aux dires, d’Ali Ouattara, président de la CI-CPI) ce sont les résultats d’une enquête menée à travers 10 localités ivoiriennes. A savoir : Touba, Doukoué, Bondoukou, Bouna , Abidjan Man, Guiglo, Zouénoula, Bouaké et Odiénné. Selon Ali Ouattara , 61% des Ivoiriens estiment que la justice ivoirienne est partisane et corrompue et que celle-ci ne peut ramener la paix en Côte d’Ivoire. Cette majorité constate également à l’en croire toujours, l’incapacité de la justice ivoirienne à gérer équitablement les affaires liées à la crise postélectorale. Concernant la justice internationale, le président du CI-CPI a révélé ceci : « L’ensemble de notre échantillon a exprimé que la CPI ne peut pas avec sa manière actuelle de faire ramener la paix en Côte d’Ivoire », a souligné à la presse le patron de la CI-CPI. Toutefois, 65% des personnes interrogées souhaitent fermement que les poursuites soient engagées dans les deux camps par la Cour de La Haye. De ce fait, la CI-CPI a appelé le gouvernement à tenir ses engagements envers le bureau du procureur de la Cour. « Le gouvernement ivoirien doit continuer de coopérer avec la CPI… La Cour joue sa crédibilité en Côte d’Ivoire », a dit Ali Ouattara. La coalition ivoirienne pour la Cour pénale internationale a souhaité, pour finir, que les victimes des crises ivoiriennes soient prises en compte sans discrimination, et de poursuivre tous les auteurs des graves violations des droits de l’homme quelle que soit leur appartenance politique. Bien avant lui, Eugène Nindorera, de la division des droits de l’homme de l’Onuci a fait savoir que : « Nul n’a le droit de perturber, violer la société quel que soit son rang. Il faut poursuivre les auteurs des graves violations des droits de l’homme partout où ils sont et quel que soit ce qu’ils font. Car, l’impunité d’aujourd’hui est le crime de demain ». Clément Kapochi, coordonnateur Afrique de la Coalition pour la Cour pénale internationale, des représentants de l’Union africaine, des ONG de droits de l’homme et des greffiers de la CPI ont pris part à cette présentation de rapport.


J-FY
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