Bamako (Mali) - La cérémonie officielle de signature de l’accord pour la paix et la réconciliation du Mali ce vendredi à Bamako, a eu finalement eu lieu en l’absence de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui exige de nouvelles garanties avant de signer un texte définitif.
La CMA qui avait annoncé son boycott de la cérémonie de ce vendredi, estime que cet accord de paix et de réconciliation inter malien, conclu en mars dernier, sous l'égide de l'Algérie, et paraphé la veille dans la capitale algérienne ne répondait pas à ses exigences.
Entres autres exigences, la CMA demande la « reconnaissance officielle de l'Azawad comme une entité géographique, politique et juridique », la création d'une assemblée interrégionale couvrant cette zone, et un quota de « 80 % de ressortissants de l'Azawad » dans les forces de sécurité de la région.
Une dizaine de chefs d'Etat africains ont effectué le déplacement de Bamako pour assister à la signature de l'accord de paix d'Alger entre les autorités maliennes et les groupes armés du nord.
La signature de l'accord de paix d'Alger entre le gouvernement du Mali et les groupes armés ne fait pas l'unanimité au sein de la classe politique malienne.
Ainsi l'ancien Premier ministre sous la transition de 1991, Soumana Sako, président de l'Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise (Adps), condamne la décision du gouvernement malien de signer ledit accord.
Selon M. Sako l'accord de paix d'Alger viole la Constitution du 12 janvier 1992 ainsi que le ‘'caractère républicain, démocratique, unitaire et laïc de l'Etat''.
Selon l'Adps, cet accord n'organise pas le désarmement des groupes rebelles et leur accorde une ‘'impunité effective'' ainsi qu'une prime à la rébellion armée contre l'ordre démocratique.
Outre l'Alliance des Démocrates Patriotes, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) de Tiébilé Dramé, l'ancien ministre des affaires étrangères sous le régime d'Alpha Oumar Konaré, appelle d'abords tous les Maliens à une large concertation nationale autour dudit accord avant sa signature par les parties belligérantes.
Une position partagée par le chef de file de l'opposition de Soumaïla Cissé. Pour le président de l'union pour la république et la démocratie (URD) les autorités doivent organiser un débat contradictoire autour de l'accord d'Alger. Un débat qui doit prendre en compte toutes les préoccupations de tous les ressortissants du nord Mali.
Les forces vives de la nation malienne, composées notamment des religieux, des associations de femmes et de jeunes, ont exprimé leur soutien total au gouvernement au sujet de l'accord de paix et de réconciliation.
‘'Tous les Maliens et Maliennes doivent manifester leur engagement et leur patriotisme ce vendredi, jour de la signature de l'accord de paix'', a notamment dit Oumou Touré, présidente de la Coordination des organisations féminines du Mali (CAFO).
Elle s'exprimait au sortir d'une audience qu'avait accordée jeudi à Bamako le Premier ministre Modibo Keita, aux forces vives de la nation.
CP/of/APA
La CMA qui avait annoncé son boycott de la cérémonie de ce vendredi, estime que cet accord de paix et de réconciliation inter malien, conclu en mars dernier, sous l'égide de l'Algérie, et paraphé la veille dans la capitale algérienne ne répondait pas à ses exigences.
Entres autres exigences, la CMA demande la « reconnaissance officielle de l'Azawad comme une entité géographique, politique et juridique », la création d'une assemblée interrégionale couvrant cette zone, et un quota de « 80 % de ressortissants de l'Azawad » dans les forces de sécurité de la région.
Une dizaine de chefs d'Etat africains ont effectué le déplacement de Bamako pour assister à la signature de l'accord de paix d'Alger entre les autorités maliennes et les groupes armés du nord.
La signature de l'accord de paix d'Alger entre le gouvernement du Mali et les groupes armés ne fait pas l'unanimité au sein de la classe politique malienne.
Ainsi l'ancien Premier ministre sous la transition de 1991, Soumana Sako, président de l'Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise (Adps), condamne la décision du gouvernement malien de signer ledit accord.
Selon M. Sako l'accord de paix d'Alger viole la Constitution du 12 janvier 1992 ainsi que le ‘'caractère républicain, démocratique, unitaire et laïc de l'Etat''.
Selon l'Adps, cet accord n'organise pas le désarmement des groupes rebelles et leur accorde une ‘'impunité effective'' ainsi qu'une prime à la rébellion armée contre l'ordre démocratique.
Outre l'Alliance des Démocrates Patriotes, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) de Tiébilé Dramé, l'ancien ministre des affaires étrangères sous le régime d'Alpha Oumar Konaré, appelle d'abords tous les Maliens à une large concertation nationale autour dudit accord avant sa signature par les parties belligérantes.
Une position partagée par le chef de file de l'opposition de Soumaïla Cissé. Pour le président de l'union pour la république et la démocratie (URD) les autorités doivent organiser un débat contradictoire autour de l'accord d'Alger. Un débat qui doit prendre en compte toutes les préoccupations de tous les ressortissants du nord Mali.
Les forces vives de la nation malienne, composées notamment des religieux, des associations de femmes et de jeunes, ont exprimé leur soutien total au gouvernement au sujet de l'accord de paix et de réconciliation.
‘'Tous les Maliens et Maliennes doivent manifester leur engagement et leur patriotisme ce vendredi, jour de la signature de l'accord de paix'', a notamment dit Oumou Touré, présidente de la Coordination des organisations féminines du Mali (CAFO).
Elle s'exprimait au sortir d'une audience qu'avait accordée jeudi à Bamako le Premier ministre Modibo Keita, aux forces vives de la nation.
CP/of/APA