Le fait qu’il y ait plus de femmes dans le management des médias et des instances décisionnelles de l’espace médiatique ivoirien et en Côte d’Ivoire est-il une garantie de promotion d’une image équilibrée et non stéréotypée des femmes dans les contenus médiatiques par la prise en compte de leurs préoccupations et besoins spécifiques ? Telle est l’interrogation qui a guidé la table-ronde organisée par le Réseau des femmes journalistes et des professionnelles de la Communication (REFJPCI), en collaboration avec le bureau de l’UNESCO à Abidjan, ce mardi 19 mai. Pour la présidente du Réseau, Agnès Kraidy, 20 ans après la conférence de Beijing où les États et les gouvernements ont arrêté ‘’la résolution de prendre toutes les mesures voulues pour éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des petites filles, ainsi que les obstacles à l’égalité des sexes et à la promotion des femmes et du renforcement de leur pouvoir d’action’’, la promotion de la femme reste encore problématique en Côte d’Ivoire et spécifiquement dans les organes de presse et les contenus médiatiques. Pour aider à trouver des pistes de solutions, deux panélistes, Euphrasie Yao de la Chaire UNESCO Internationale « Eau, Femmes, et Pouvoir de Décisions » et Raphaël Lakpé, président du Conseil national de la presse (CNP) ont exposé sur le thème central : ‘’Participation des femmes au management des médias et au processus décisionnel dans l’espace médiatique en Côte d’Ivoire: Quels impacts sur l’image des femmes dans les médias et la prise en compte du genre dans les contenus ?’’. La première citée a indiqué qu’il faudrait intégrer l’outil genre dans les contenus médiatiques afin de réduire les inégalités entre hommes et femmes. La représentativité de la gente féminine dans le secteur des médias doit être également une préoccupation pour les promoteurs, a-t-elle encouragé. Enfin, Euphrasie Yao, qui est par ailleurs Coordinatrice nationale du Compendium des Compétences Féminines de Côte d’Ivoire (COCOFCI), a communiqué sur cet annuaire de valorisation, de renforcement de la visibilité, de la participation et du leadership des femmes tant dans le secteur public que privé. Quant à Raphaël Lakpé, il a exhorté les femmes à ‘’se battre pour mériter et susciter la confiance des promoteurs’’.
Cette rencontre est d’une importance capitale pour tout le système des Nations unies, a confié Yao Ydo, représentant résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire. Car, a-t-il justifié, ‘’l’égalité du genre est une base indispensable pour la création de société plus prospère, pacifique et plus durable’’.
La cérémonie a enregistré la présence de Marie-Paule Yacé, Directeur de cabinet, représentant la ministre de la Communication Affoussiata Bamba-Lamine.
Danielle Tagro
Cette rencontre est d’une importance capitale pour tout le système des Nations unies, a confié Yao Ydo, représentant résident de l’UNESCO en Côte d’Ivoire. Car, a-t-il justifié, ‘’l’égalité du genre est une base indispensable pour la création de société plus prospère, pacifique et plus durable’’.
La cérémonie a enregistré la présence de Marie-Paule Yacé, Directeur de cabinet, représentant la ministre de la Communication Affoussiata Bamba-Lamine.
Danielle Tagro
