Abidjan - Seulement 25% des entreprises de presse appliquent la convention collective, a annoncé, mercredi, le président du Conseil national de la presse (CNP), Raphaël Lakpé, au cours d’une conférence de presse tenue au siège de l'organe, à Cocody.
Le président du CNP a relevé que selon les résultats de l’enquête relative à l’application de la convention collective de la presse en Côte d’Ivoire, sur 81 entreprises concernées, seulement 20 en respectent les dispositions.
Il a par ailleurs montré que 37 entreprises ne se sont pas du tout signalées, tandis que 24 présentent des anomalies de forme et de fonds.
Ces résultats ont été obtenus grâce à une enquête démarrée fin 2013 dans toutes les entreprises éditrices de journaux du pays, conformément à la mise en œuvre de l’application de la convention collective dès janvier 2015, tel que convenu par le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et des syndicats des journalistes en 2014.
Cette politique, a-t-il ajouté, vise à contrôler l’effectivité de la mise en œuvre de la convention. Elle a été faite sur la base du contrôle des bulletins de salaire des journalistes du mois de janvier de l’année en cours, transmis au CNP par les éditeurs et gérants d’entreprises de presse. Les journalistes devant être désormais payés à 1900F CFA le point.
Au regard de ces résultats, « les 37 entreprises qui n’ont pas acheminé les bulletins devront obligatoirement remplir les exigences de la régulation économique avant de prétendre revenir sur le marché », a souligné Raphaël Lakpé.
Tout en encourageant les 20 entreprises respectant les normes à persévérer dans ce sens, il a invité les autres à prendre les dispositions nécessaires, en vue de normaliser leur situation.
La convention collective a été signée en 2008 entre le GEPCI et le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), sous l’égide du CNP.
ar/tad/akn/cmas
Le président du CNP a relevé que selon les résultats de l’enquête relative à l’application de la convention collective de la presse en Côte d’Ivoire, sur 81 entreprises concernées, seulement 20 en respectent les dispositions.
Il a par ailleurs montré que 37 entreprises ne se sont pas du tout signalées, tandis que 24 présentent des anomalies de forme et de fonds.
Ces résultats ont été obtenus grâce à une enquête démarrée fin 2013 dans toutes les entreprises éditrices de journaux du pays, conformément à la mise en œuvre de l’application de la convention collective dès janvier 2015, tel que convenu par le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et des syndicats des journalistes en 2014.
Cette politique, a-t-il ajouté, vise à contrôler l’effectivité de la mise en œuvre de la convention. Elle a été faite sur la base du contrôle des bulletins de salaire des journalistes du mois de janvier de l’année en cours, transmis au CNP par les éditeurs et gérants d’entreprises de presse. Les journalistes devant être désormais payés à 1900F CFA le point.
Au regard de ces résultats, « les 37 entreprises qui n’ont pas acheminé les bulletins devront obligatoirement remplir les exigences de la régulation économique avant de prétendre revenir sur le marché », a souligné Raphaël Lakpé.
Tout en encourageant les 20 entreprises respectant les normes à persévérer dans ce sens, il a invité les autres à prendre les dispositions nécessaires, en vue de normaliser leur situation.
La convention collective a été signée en 2008 entre le GEPCI et le Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI), sous l’égide du CNP.
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