Abidjan - Pascal Affi N’Guessan, le chef du parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, secoué par des divisions internes, a été désigné vendredi candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI), à la présidentielle d’octobre.
"Aujourd’hui, le devoir m’appelle. Je ne peux me dérober c’est pourquoi je dis oui je suis d’accord pour être le candidat du Front Populaire Ivoirien à l’élection présidentielle d’octobre 2015", a lancé M.Affi N’Guessan, à la tribune du congrès de son parti.
Seul candidat en lice, Pascal Affi N’Guessan a été désigné sans surprise pour représenter son parti au scrutin d’octobre, par une standing ovation de plusieurs minutes de l’unanimité des participants au congrès. "Mon premier devoir c’est de continuer la lutte pour que Laurent Gbagbo retrouve la liberté", mais "aussi de donner une espérance à la Côte d’Ivoire",
a affirmé M.Affi N’Guessan, visiblement ému.
"Tous les Ivoiriens qui souffrent des affres de la politique actuelle, attendent du Front Populaire Ivoirien un message d’espoir", a-t-il ajouté. Le FPI était réuni depuis jeudi en congrès afin de désigner son candidat lors de la présidentielle d’octobre pour affronter le chef de l’Etat Alassane Ouattara, qui fait figure de grand favori.
La désignation de Pascal Affi N’Guessan intervient alors que le FPI traverse une grave crise qui menace son unité. Deux camps s’affrontent au sein du FPI: le premier veut concourir à la présidentielle d’octobre derrière Affi N’Guessan, mais le second refuse un tel scénario et fait de la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui doit être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, "le coeur de la stratégie de lutte du parti".
Les deux factions se sont déjà affrontées en justice en décembre, à l’avantage de M. N’Guessan qui avait réussi à faire interdire un congrès du FPI destiné à désigner son président. Mais le 30 avril, Laurent Gbagbo, bien que détenu par la CPI, a néanmoins été déclaré "président" du FPI par un millier de militants, une démarche jugée sans "aucune valeur" par la direction du parti.
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit répondre de "crimes contre l’humanité", relatifs à la crise post-électorale de 2010-2011. Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, la crise ouverte entre les deux camps a fait plus de 3.000 morts, selon l’ONU.
pid-eak/jpc
"Aujourd’hui, le devoir m’appelle. Je ne peux me dérober c’est pourquoi je dis oui je suis d’accord pour être le candidat du Front Populaire Ivoirien à l’élection présidentielle d’octobre 2015", a lancé M.Affi N’Guessan, à la tribune du congrès de son parti.
Seul candidat en lice, Pascal Affi N’Guessan a été désigné sans surprise pour représenter son parti au scrutin d’octobre, par une standing ovation de plusieurs minutes de l’unanimité des participants au congrès. "Mon premier devoir c’est de continuer la lutte pour que Laurent Gbagbo retrouve la liberté", mais "aussi de donner une espérance à la Côte d’Ivoire",
a affirmé M.Affi N’Guessan, visiblement ému.
"Tous les Ivoiriens qui souffrent des affres de la politique actuelle, attendent du Front Populaire Ivoirien un message d’espoir", a-t-il ajouté. Le FPI était réuni depuis jeudi en congrès afin de désigner son candidat lors de la présidentielle d’octobre pour affronter le chef de l’Etat Alassane Ouattara, qui fait figure de grand favori.
La désignation de Pascal Affi N’Guessan intervient alors que le FPI traverse une grave crise qui menace son unité. Deux camps s’affrontent au sein du FPI: le premier veut concourir à la présidentielle d’octobre derrière Affi N’Guessan, mais le second refuse un tel scénario et fait de la libération de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui doit être jugé par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, "le coeur de la stratégie de lutte du parti".
Les deux factions se sont déjà affrontées en justice en décembre, à l’avantage de M. N’Guessan qui avait réussi à faire interdire un congrès du FPI destiné à désigner son président. Mais le 30 avril, Laurent Gbagbo, bien que détenu par la CPI, a néanmoins été déclaré "président" du FPI par un millier de militants, une démarche jugée sans "aucune valeur" par la direction du parti.
Laurent Gbagbo est écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit répondre de "crimes contre l’humanité", relatifs à la crise post-électorale de 2010-2011. Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de M. Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, la crise ouverte entre les deux camps a fait plus de 3.000 morts, selon l’ONU.
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