Abidjan – Désigné vendredi candidat du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) à la présidentielle d’octobre 2015, Pascal Affi N’Guessan a dit déplorer la situation de ses "camarades" contestataires de sa position au sein du parti qui ont fait "une sortie de route et se sont retrouvés dans le décor".
"Quelle est la cohérence de leur position en se retrouvant avec une structure (la Coalition nationale pour le changement, CNC) qui dit vouloir aller aux élections alors qu’ils disent être contre une participation du FPI aux élections ? Comment peuvent-ils s’allier à des gens qui ont toujours combattu Gbagbo Laurent ?", s’est interrogé Affi N’Guessan face à la presse à la fin des travaux du congrès qui l’ont désigné candidat du FPI à la présidentielle.
"Ces cadres se sont fourvoyés et se sont retrouvés dans le décor. C’est pathétique et déplorable", a-t-il estimé, affirmant n’avoir "jamais imaginé qu’ils se seraient retrouvés dans une telle posture".
"Nous continuons de leur tendre la main", a ajouté Affi N’Guessan.
Le FPI participera aux élections "par devoir" et pour faire progresser le pays sur la voie de la normalisation au lieu de l’enliser dans la crise.
Affi N’Guessan a aussi dit vouloir gagner les élections pour "donner une nouvelle espérance à la Côte d’Ivoire" parce qu’il réconciliera les Ivoiriens et est la réconciliation.
A son avis, la forte mobilisation des militants à ce congrès prouve que la légitimité est de son côté.
Le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, détenu à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI), traverse une diarchie entre partisans du président statutaire, Affi N’Guessan, et partisans d’une présidence par le fondateur du parti.
Menés par Aboudramane Sangaré, ces derniers ont organisé un "congrès" dans le village natal de Laurent Gbagbo, à Mama, au cours duquel ils ont investi l’ex-président comme le candidat du FPI à la future présidentielle et exclu du parti Affi N’ Guessan reconnu par le gouvernement comme son interlocuteur officiel.
Prévu à la mi-décembre 2014, le congrès du FPI a été reporté par une décision de justice, rappelle-t-on.
(AIP)
aaa/cmas
"Quelle est la cohérence de leur position en se retrouvant avec une structure (la Coalition nationale pour le changement, CNC) qui dit vouloir aller aux élections alors qu’ils disent être contre une participation du FPI aux élections ? Comment peuvent-ils s’allier à des gens qui ont toujours combattu Gbagbo Laurent ?", s’est interrogé Affi N’Guessan face à la presse à la fin des travaux du congrès qui l’ont désigné candidat du FPI à la présidentielle.
"Ces cadres se sont fourvoyés et se sont retrouvés dans le décor. C’est pathétique et déplorable", a-t-il estimé, affirmant n’avoir "jamais imaginé qu’ils se seraient retrouvés dans une telle posture".
"Nous continuons de leur tendre la main", a ajouté Affi N’Guessan.
Le FPI participera aux élections "par devoir" et pour faire progresser le pays sur la voie de la normalisation au lieu de l’enliser dans la crise.
Affi N’Guessan a aussi dit vouloir gagner les élections pour "donner une nouvelle espérance à la Côte d’Ivoire" parce qu’il réconciliera les Ivoiriens et est la réconciliation.
A son avis, la forte mobilisation des militants à ce congrès prouve que la légitimité est de son côté.
Le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo, détenu à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI), traverse une diarchie entre partisans du président statutaire, Affi N’Guessan, et partisans d’une présidence par le fondateur du parti.
Menés par Aboudramane Sangaré, ces derniers ont organisé un "congrès" dans le village natal de Laurent Gbagbo, à Mama, au cours duquel ils ont investi l’ex-président comme le candidat du FPI à la future présidentielle et exclu du parti Affi N’ Guessan reconnu par le gouvernement comme son interlocuteur officiel.
Prévu à la mi-décembre 2014, le congrès du FPI a été reporté par une décision de justice, rappelle-t-on.
(AIP)
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