L’émotion était au rendez-vous hier au Palais des sports de treichville. Et ils sont
nombreux, les militants du fpi, réunis en congrès extraordinaire, qui n’oublieront pas de sitôt que leur Pascal Affi N’Guessan est avant tout un être humain. Et qu’en tant que tel, il peut avoir des moments d’intenses émotions. cela a été constaté hier, lorsque Pascal Affi N’Guessan n’a pu s’empêcher de verser des larmes au moment où il a voulu parler de son parcours auprès du président Laurent Gbagbo. «… Oui, chers camarades, je suis devant vous. Je suis avec vous depuis tant d’années parce que moi aussi, j’ai une grande ambition pour notre pays. C’est cette ambition qui m’a précipité dans le combat depuis 1986. C’est cette ambition pour Gbagbo et pour la Côte d’Ivoire qui m’a amené à croiser le chemin de Laurent Gbagbo en 1988. C’est cette même ambition qui nous a amenés à cheminer ensemble depuis cette date. Qui l’a amené à me faire confiance à plusieurs reprises dès la proclamation du multipartisme. C’est cette même ambition qui a guidé nos pas jusqu’au 11 avril 2011. Au moment où Laurent Gbagbo… ». Pascal Affi N’Guessan terminera difficilement cette phrase. Les larmes étaient déjà bien visibles derrière les lunettes de celui à qui les militants du front populaire venaient d’accorder leur confiance pour les représenter à l’élection présidentielle d’octobre prochain. en face de lui, de nombreux militants parmi lesquels les membres de la direction du parti, et de part et d’autre du hall du Palais des sports de treichville, sur les gradins, ont fini par craquer en coulant de véritables perles de larmes sur les joues. L’émotion était à son comble. Mais pour que son côté humain ne prenne pas le dessus sur le politique, le président Affi N’Guessan a dû puiser en lui toutes les forces nécessaires pour ne pas éclater en sanglots. Avec les ovations nourries des militants, il reprit et acheva son discours en ces termes : « Au moment où Laurent Gbagbo est là où il se trouve, mon premier devoir, c’est de continuer la lutte pour qu’il retrouve la liberté. Mon devoir, c’est de tenir le navire. Mon devoir, c’est donner une chance à la libération de Laurent Gbagbo. Mais mon devoir, c’est de donner aussi une espérance à la Côte d’Ivoire.
Mon devoir, c’est de faire en sorte que tous ces militants, qui ont souffert tant d’épreuves, qui ont tout perdu, trouvent à travers le Front populaire ivoirien, une chance de réhabilitation… ».
robert KrAssAuLt
ciurbaine@yahoo.fr
nombreux, les militants du fpi, réunis en congrès extraordinaire, qui n’oublieront pas de sitôt que leur Pascal Affi N’Guessan est avant tout un être humain. Et qu’en tant que tel, il peut avoir des moments d’intenses émotions. cela a été constaté hier, lorsque Pascal Affi N’Guessan n’a pu s’empêcher de verser des larmes au moment où il a voulu parler de son parcours auprès du président Laurent Gbagbo. «… Oui, chers camarades, je suis devant vous. Je suis avec vous depuis tant d’années parce que moi aussi, j’ai une grande ambition pour notre pays. C’est cette ambition qui m’a précipité dans le combat depuis 1986. C’est cette ambition pour Gbagbo et pour la Côte d’Ivoire qui m’a amené à croiser le chemin de Laurent Gbagbo en 1988. C’est cette même ambition qui nous a amenés à cheminer ensemble depuis cette date. Qui l’a amené à me faire confiance à plusieurs reprises dès la proclamation du multipartisme. C’est cette même ambition qui a guidé nos pas jusqu’au 11 avril 2011. Au moment où Laurent Gbagbo… ». Pascal Affi N’Guessan terminera difficilement cette phrase. Les larmes étaient déjà bien visibles derrière les lunettes de celui à qui les militants du front populaire venaient d’accorder leur confiance pour les représenter à l’élection présidentielle d’octobre prochain. en face de lui, de nombreux militants parmi lesquels les membres de la direction du parti, et de part et d’autre du hall du Palais des sports de treichville, sur les gradins, ont fini par craquer en coulant de véritables perles de larmes sur les joues. L’émotion était à son comble. Mais pour que son côté humain ne prenne pas le dessus sur le politique, le président Affi N’Guessan a dû puiser en lui toutes les forces nécessaires pour ne pas éclater en sanglots. Avec les ovations nourries des militants, il reprit et acheva son discours en ces termes : « Au moment où Laurent Gbagbo est là où il se trouve, mon premier devoir, c’est de continuer la lutte pour qu’il retrouve la liberté. Mon devoir, c’est de tenir le navire. Mon devoir, c’est donner une chance à la libération de Laurent Gbagbo. Mais mon devoir, c’est de donner aussi une espérance à la Côte d’Ivoire.
Mon devoir, c’est de faire en sorte que tous ces militants, qui ont souffert tant d’épreuves, qui ont tout perdu, trouvent à travers le Front populaire ivoirien, une chance de réhabilitation… ».
robert KrAssAuLt
ciurbaine@yahoo.fr