Abidjan - Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, grand favori pour le scrutin présidentiel d’octobre, a appelé les candidats à l’élection à la responsabilité et à une campagne apaisée, au cours d’un meeting dimanche dans le nord-ouest du pays.
"Maintenant que les principaux candidats sont déclarés, j’invite tous les acteurs à des débats sains et constructifs", a lancé M. Ouattara, dans la ville d’Odienné.
"Ce que les Ivoiriens veulent c’est du concret" a t-il ajouté, exhortant ses adversaires à venir présenter un "programme" pour "chaque région".
Alassane Ouattara a été investi fin avril candidat de la coalition au pouvoir pour l’élection présidentielle d’octobre dont il part grand favori pour être réélu pour un second mandat.
Son alliance avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de M. Bédié a déjà fait ses preuves. Au deuxième tour de la présidentielle de novembre 2010, M. Bédié (arrivé troisième au premier tour) avait appelé à voter pour M. Ouattara, l’aidant à l’emporter face à Laurent Gbagbo, qui était au pouvoir depuis dix ans.
Vendredi, le Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti d’opposition de Laurent Gbagbo en proie à une forte crise interne a désigné Pascal Affi N’Guessan comme candidat pour affronter le président sortant.
Une troisième force, la Coalition Nationale pour le Changement (CNC) qui rassemble plusieurs cadres frondeurs de partis de la majorité et de l’opposition pourrait également présenter un candidat.
Mais pour l’heure le CNC critique la composition, selon elle trop pro-Ouattara, de la Commission scrutin.
Au cours de son meeting à Odienné, Alassane Ouattara a également réaffirmé que "tous les responsables des crimes" de la crise post-electorale "seront jugés" et qu’il n’y aurait "pas d’impunité", en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire a connu cinq mois de violences postélectorales, qui ont fait plus de 3.000 morts entre décembre 2010 et avril 2011, causées par le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara.
Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, l’ex-Première dame Simone Gbagbo a été récemment condamnée à 20 ans de prison par la justice ivoirienne.
Laurent Gbagbo est quant à lui écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit répondre de "crimes contre l’humanité".
Le scrutin présidentiel d’octobre est considéré comme crucial par les partenaires de la Côte d’Ivoire pour la stabilisation du pays qui a connu une décennie de crise politico-militaire.
str-pid/jhd
"Maintenant que les principaux candidats sont déclarés, j’invite tous les acteurs à des débats sains et constructifs", a lancé M. Ouattara, dans la ville d’Odienné.
"Ce que les Ivoiriens veulent c’est du concret" a t-il ajouté, exhortant ses adversaires à venir présenter un "programme" pour "chaque région".
Alassane Ouattara a été investi fin avril candidat de la coalition au pouvoir pour l’élection présidentielle d’octobre dont il part grand favori pour être réélu pour un second mandat.
Son alliance avec le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de M. Bédié a déjà fait ses preuves. Au deuxième tour de la présidentielle de novembre 2010, M. Bédié (arrivé troisième au premier tour) avait appelé à voter pour M. Ouattara, l’aidant à l’emporter face à Laurent Gbagbo, qui était au pouvoir depuis dix ans.
Vendredi, le Front Populaire Ivoirien (FPI), le parti d’opposition de Laurent Gbagbo en proie à une forte crise interne a désigné Pascal Affi N’Guessan comme candidat pour affronter le président sortant.
Une troisième force, la Coalition Nationale pour le Changement (CNC) qui rassemble plusieurs cadres frondeurs de partis de la majorité et de l’opposition pourrait également présenter un candidat.
Mais pour l’heure le CNC critique la composition, selon elle trop pro-Ouattara, de la Commission scrutin.
Au cours de son meeting à Odienné, Alassane Ouattara a également réaffirmé que "tous les responsables des crimes" de la crise post-electorale "seront jugés" et qu’il n’y aurait "pas d’impunité", en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire a connu cinq mois de violences postélectorales, qui ont fait plus de 3.000 morts entre décembre 2010 et avril 2011, causées par le refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara.
Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, l’ex-Première dame Simone Gbagbo a été récemment condamnée à 20 ans de prison par la justice ivoirienne.
Laurent Gbagbo est quant à lui écroué depuis fin 2011 à La Haye, où il doit répondre de "crimes contre l’humanité".
Le scrutin présidentiel d’octobre est considéré comme crucial par les partenaires de la Côte d’Ivoire pour la stabilisation du pays qui a connu une décennie de crise politico-militaire.
str-pid/jhd