Le Patriote : Monsieur le ministre, quels sont les retombées de la visite d’Etat du président Ouattara pour les régions du Kabadougou et du Denguélé ?
Touré Gaoussou : Les populations tirent une grande satisfaction de cette visite parce qu’avant l’arrivée du président de la République, plusieurs infrastructures ont été réalisées. Ces travaux ont permis de métamorphoser le district du Denguélé. C’est la raison pour laquelle, partout où le président est passé, les porte-paroles des populations n’ont pas jugé utile de faire des doléances. Puisque la majeure partie des préoccupations des populations avaient déjà été prises en compte. Il s’agit de voir maintenant ce qui est possible pour l’avenir.
LP : Peut-on dire que les perspectives pour le district du Denguélé sont bonnes ?
TG : Oui ! Les perspectives sont très bonnes. Plusieurs chantiers ont été annoncés, au cours de cette visite, par le chef de l’Etat. A savoir le bitumage de la route Odienné-Boundiali qui va être prolongé jusqu’à la frontière de la Guinée en passant par Gbéléban. Ensuite, nous avons la voie reliant Odienné à Tchèfinzo, à la frontière du Mali, pour constituer le corridor San Pedro jusqu’à Bamako. Les études pour ces projets sont en cours. Nous pensons que très bientôt, ces actions vont permettre de désenclaver cette région et de développer les échanges entre les pays voisins qui sont la Guinée et le Mali. Il est également prévu de relier Kimbrila-sud à la Guinée par Minignan. Cela doit permettre de constituer le corridor Odienné-Kankan jusqu’à Conakry (Guinée). Tout ceci va ouvrir de nouvelles opportunités en ce sens que les transporteurs pourront dorénavant mettre les véhicules en route d’Odienné à Kankan et pourquoi pas jusqu’à Conakry. Et d’Odienné jusqu’à Bougouni en continuant à Bamako.
LP : Quelle est la plus grande satisfaction que vous tirez de cette visite ?
TG : Ce qui m’a le plus fait plaisir, c’est l’engagement que le président de la République a pris pour qu’effectivement, au niveau du district, on puisse créer des barrages qui vont permettre l’exploitation rationnelle des immenses plaines, bas-fonds et plateaux arables que nous avons. Nous avons plus de 100 mille hectares. Le fait d’irriguer 50 mille hectares peut permettre de produire plus d’un million de tonnes en deux productions par an ; un million de tonnes de riz paddy par an. Soit 150 milliards de francs CFA étant entendu que c’est 150 f/kg. Si cela est fait, la pauvreté sera réduite au strict minimum. Donc au risque de me répéter, la visite du chef de l’Etat a été très salutaire pour notre district qui est parmi les plus pauvres.
RS
Touré Gaoussou : Les populations tirent une grande satisfaction de cette visite parce qu’avant l’arrivée du président de la République, plusieurs infrastructures ont été réalisées. Ces travaux ont permis de métamorphoser le district du Denguélé. C’est la raison pour laquelle, partout où le président est passé, les porte-paroles des populations n’ont pas jugé utile de faire des doléances. Puisque la majeure partie des préoccupations des populations avaient déjà été prises en compte. Il s’agit de voir maintenant ce qui est possible pour l’avenir.
LP : Peut-on dire que les perspectives pour le district du Denguélé sont bonnes ?
TG : Oui ! Les perspectives sont très bonnes. Plusieurs chantiers ont été annoncés, au cours de cette visite, par le chef de l’Etat. A savoir le bitumage de la route Odienné-Boundiali qui va être prolongé jusqu’à la frontière de la Guinée en passant par Gbéléban. Ensuite, nous avons la voie reliant Odienné à Tchèfinzo, à la frontière du Mali, pour constituer le corridor San Pedro jusqu’à Bamako. Les études pour ces projets sont en cours. Nous pensons que très bientôt, ces actions vont permettre de désenclaver cette région et de développer les échanges entre les pays voisins qui sont la Guinée et le Mali. Il est également prévu de relier Kimbrila-sud à la Guinée par Minignan. Cela doit permettre de constituer le corridor Odienné-Kankan jusqu’à Conakry (Guinée). Tout ceci va ouvrir de nouvelles opportunités en ce sens que les transporteurs pourront dorénavant mettre les véhicules en route d’Odienné à Kankan et pourquoi pas jusqu’à Conakry. Et d’Odienné jusqu’à Bougouni en continuant à Bamako.
LP : Quelle est la plus grande satisfaction que vous tirez de cette visite ?
TG : Ce qui m’a le plus fait plaisir, c’est l’engagement que le président de la République a pris pour qu’effectivement, au niveau du district, on puisse créer des barrages qui vont permettre l’exploitation rationnelle des immenses plaines, bas-fonds et plateaux arables que nous avons. Nous avons plus de 100 mille hectares. Le fait d’irriguer 50 mille hectares peut permettre de produire plus d’un million de tonnes en deux productions par an ; un million de tonnes de riz paddy par an. Soit 150 milliards de francs CFA étant entendu que c’est 150 f/kg. Si cela est fait, la pauvreté sera réduite au strict minimum. Donc au risque de me répéter, la visite du chef de l’Etat a été très salutaire pour notre district qui est parmi les plus pauvres.
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