Assurément la relation qui lie Kandia Camara et les élèves du primaire est une relation de mère à fille, de fils à mère. La parfaite illustration de cet état de fait en a été donné ce mardi à l’occasion de la visite des centres d’examens du Cepe et de l’entrée en sixième à Bingerville.
Il est quatorze heures passés lorsque le véhicule de commandement de Madame la Ministre de l’éducation Nationale et de l’Enseignement Technique s’immobilise dans la cour de l’EPP Plateau, ou elle va procéder à l’ouverture officielle des épreuves de l’après-midi, celles de mathématiques. Le maire, le sous-préfet, et bien d’autres autorités sont là pour l’accueillir. Les civilités ne durent que quelques secondes. Puis direction dans les salles d’examens. Dès que Kandia met le pied dans la classe, les élèves se lèvent et les bras croisés saluent en chœur :
-Bonjour madame le Ministre,
-Bonjour les enfants, répond-elle tout sourire. Est-ce que vous allez-bien ?
Les enfants répondent en chœur par l’affirmative. Puis, elle invite un volontaire à venir vérifier que les épreuves sont biens scellés.
-Qui veut vérifier ? Demande-t-elle ?
-Moi Madame, s’écrie la petite Grâce, un prénom, qui a toute une signification, se lève du fond de la salle et vient prendre le paquet. Elle contrôle les enveloppes. Les tournent, les retournent dans tous les sens et les secouent vigoureusement. Le compte est bon. Elles sont hermétiquement fermées. Puis, comme au bon vieux temps, - Kandia Camara est enseignante - elle distribue les épreuves de mathématiques à tous les élèves, 40 au total. Dans ce centre, qui compte 332 candidats, il y a 13 salles, la joie et la bonhomie sont en ce moment-là les choses les mieux partagées. La communion aussi.
-Comment avez-vous trouvé les épreuves de ce matin ? Reprend Madame le Ministre.
-Très bien, ça s’est bien passé, répond un élève assez confiant.
-C’était facile ! Renchérit un autre, plus loin !
-C’était facile ? Interroge le Ministre ?
-Oui, Madame ! Reprennent les enfants.
-Si c’était facile, c’est qu’il n’y a que des cracks dans cette salle ici alors ! s’exclame le Ministre. Cela veut dire, que toute l’année vous avez bien travaillé. Kandia Camara leur souhaite alors bonne chance. La sirène retentit. Et le top départ est ainsi donné pour démarrer la composition.
Autre lieu, même ambiance, même attachement filial et maternel. Après l’EPP Plateau, cap est mis sur l’EPP Application et sur le groupe scolaire Orphelinat de Garçons de Bingerville. Le Ministre prodigue de sages conseils aux élèves tout en réitérant ses vœux de bonne chance. Cette année, les examens semblent se dérouler sous de bons auspices. Il y a moins d’absents, tous les enseignants sont à leurs postes, et les épreuves, notamment celles qui ont eu lieu le matin se sont déroulées dans de meilleures conditions. Il s’agit de l’exploitation de texte, de l’éveil au milieu et de l’orthographe.
Les examens du Cepe et de l’entrée en sixième durent une journée. Et ce sont 419.591 candidats, dont 233.148 filles et 186.443 garçons qui seront évalués cette année. Mais Madame le Ministre n’a de cesse de porter à l’attention des enseignants qu’ils seront eux-aussi évalués.
KEITA Lassina
Il est quatorze heures passés lorsque le véhicule de commandement de Madame la Ministre de l’éducation Nationale et de l’Enseignement Technique s’immobilise dans la cour de l’EPP Plateau, ou elle va procéder à l’ouverture officielle des épreuves de l’après-midi, celles de mathématiques. Le maire, le sous-préfet, et bien d’autres autorités sont là pour l’accueillir. Les civilités ne durent que quelques secondes. Puis direction dans les salles d’examens. Dès que Kandia met le pied dans la classe, les élèves se lèvent et les bras croisés saluent en chœur :
-Bonjour madame le Ministre,
-Bonjour les enfants, répond-elle tout sourire. Est-ce que vous allez-bien ?
Les enfants répondent en chœur par l’affirmative. Puis, elle invite un volontaire à venir vérifier que les épreuves sont biens scellés.
-Qui veut vérifier ? Demande-t-elle ?
-Moi Madame, s’écrie la petite Grâce, un prénom, qui a toute une signification, se lève du fond de la salle et vient prendre le paquet. Elle contrôle les enveloppes. Les tournent, les retournent dans tous les sens et les secouent vigoureusement. Le compte est bon. Elles sont hermétiquement fermées. Puis, comme au bon vieux temps, - Kandia Camara est enseignante - elle distribue les épreuves de mathématiques à tous les élèves, 40 au total. Dans ce centre, qui compte 332 candidats, il y a 13 salles, la joie et la bonhomie sont en ce moment-là les choses les mieux partagées. La communion aussi.
-Comment avez-vous trouvé les épreuves de ce matin ? Reprend Madame le Ministre.
-Très bien, ça s’est bien passé, répond un élève assez confiant.
-C’était facile ! Renchérit un autre, plus loin !
-C’était facile ? Interroge le Ministre ?
-Oui, Madame ! Reprennent les enfants.
-Si c’était facile, c’est qu’il n’y a que des cracks dans cette salle ici alors ! s’exclame le Ministre. Cela veut dire, que toute l’année vous avez bien travaillé. Kandia Camara leur souhaite alors bonne chance. La sirène retentit. Et le top départ est ainsi donné pour démarrer la composition.
Autre lieu, même ambiance, même attachement filial et maternel. Après l’EPP Plateau, cap est mis sur l’EPP Application et sur le groupe scolaire Orphelinat de Garçons de Bingerville. Le Ministre prodigue de sages conseils aux élèves tout en réitérant ses vœux de bonne chance. Cette année, les examens semblent se dérouler sous de bons auspices. Il y a moins d’absents, tous les enseignants sont à leurs postes, et les épreuves, notamment celles qui ont eu lieu le matin se sont déroulées dans de meilleures conditions. Il s’agit de l’exploitation de texte, de l’éveil au milieu et de l’orthographe.
Les examens du Cepe et de l’entrée en sixième durent une journée. Et ce sont 419.591 candidats, dont 233.148 filles et 186.443 garçons qui seront évalués cette année. Mais Madame le Ministre n’a de cesse de porter à l’attention des enseignants qu’ils seront eux-aussi évalués.
KEITA Lassina