Abidjan - En marge des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement(BAD) qui se tiennent de lundi à vendredi à Abidjan Sofitel Hôtel Ivoire, un panel a été organisé mardi, autour du thème, « le changement climatique sur la route de Paris », et a permis au différents intervenants de faire ressortir qu’il est vrai que l’Afrique émet moins de carbone, mais elle est fragilisée par les effets du changement climatique et doit donc participer aux débats qui portent sur cette problématique pour qu’il y ait une réduction de CO2.
Le vice président de la Banque mondiale(BM) pour la région Afrique, Makhtar Diop, qui a pris part au débat, a mentionné lors de son intervention, qu’il est vrai que l’Afrique n’est pas assez industrialisée, mais elle est fragilisée par les émissions de CO2, et qu’elle ne veut pas d’aumône, mais plutôt faire partie de la solution qui va être proposée à ce prochain sommet de Paris.
Selon un autre expert des questions climatiques, Trevor Manuel, « le changement climatique est une menace qui comporte aussi des perspectives pour le changement de comportement ». Il a relevé par ailleurs que le coût du carbone est un sujet « trop important » qu’il va falloir « sérieusement aborder » lors de cette prochaine rencontre dans la capitale française.
Ce panel riche en échanges a permis aussi de s’appesantir sur l’importance de moderniser l’Afrique tout en restant respectueux de l’environnement. Il a été aussi mentionné que ce continent a l’avantage de pouvoir faire la promotion de l’économie verte s’il y’a une réelle volonté politique des différents pays africains, ainsi que des fonds indispensables et l’accompagnement qu’il faut pour atteindre cet objectif.
Les participants au panel se sont aussi attardés sur le besoin d’augmenter la part d’adaptation pour les fonds verts et sur le financement climatique qui est un sujet qui « semble ne pas être très attrayant pour les pays industrialisés ». Financement qui devrait atteindre quelque 100 milliards de dollars alors qu’il avoisine difficilement les 10% de la somme totale attendue.
Il existe en Afrique un certain nombre d’initiatives internationales visant à résoudre le problème d’adaptation au changement climatique. Depuis 2005, la BAD met en œuvre un programme d’appui institutionnel à cette problématique. Cette stratégie vise à résoudre les problèmes de déficit d’informations sur le climat, de faiblesses des capacités institutionnelles, d’absence d’intégration sectorielle et de faiblesses des ressources financières, indique-t-on. D’où l’importance de ce panel.
amak/akn/ask
Le vice président de la Banque mondiale(BM) pour la région Afrique, Makhtar Diop, qui a pris part au débat, a mentionné lors de son intervention, qu’il est vrai que l’Afrique n’est pas assez industrialisée, mais elle est fragilisée par les émissions de CO2, et qu’elle ne veut pas d’aumône, mais plutôt faire partie de la solution qui va être proposée à ce prochain sommet de Paris.
Selon un autre expert des questions climatiques, Trevor Manuel, « le changement climatique est une menace qui comporte aussi des perspectives pour le changement de comportement ». Il a relevé par ailleurs que le coût du carbone est un sujet « trop important » qu’il va falloir « sérieusement aborder » lors de cette prochaine rencontre dans la capitale française.
Ce panel riche en échanges a permis aussi de s’appesantir sur l’importance de moderniser l’Afrique tout en restant respectueux de l’environnement. Il a été aussi mentionné que ce continent a l’avantage de pouvoir faire la promotion de l’économie verte s’il y’a une réelle volonté politique des différents pays africains, ainsi que des fonds indispensables et l’accompagnement qu’il faut pour atteindre cet objectif.
Les participants au panel se sont aussi attardés sur le besoin d’augmenter la part d’adaptation pour les fonds verts et sur le financement climatique qui est un sujet qui « semble ne pas être très attrayant pour les pays industrialisés ». Financement qui devrait atteindre quelque 100 milliards de dollars alors qu’il avoisine difficilement les 10% de la somme totale attendue.
Il existe en Afrique un certain nombre d’initiatives internationales visant à résoudre le problème d’adaptation au changement climatique. Depuis 2005, la BAD met en œuvre un programme d’appui institutionnel à cette problématique. Cette stratégie vise à résoudre les problèmes de déficit d’informations sur le climat, de faiblesses des capacités institutionnelles, d’absence d’intégration sectorielle et de faiblesses des ressources financières, indique-t-on. D’où l’importance de ce panel.
amak/akn/ask