Abidjan – La présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma, a affirmé que l'Afrique va mettre en place d'ici deux ans une « réponse rapide » face à l’insécurité sur le continent.
«Nous envisageons le faire d'ici un ou deux ans », a déclaré la présidente de la Commission de UA, tout en regrettant que des ressources prévues pour d'autres secteurs y seront affectées.
Mme Zuma s’exprimait mardi à l'occasion d'un panel sur le thème « Développement et sécurité : comment gérer les nouvelles menaces », dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Abidjan.
Selon elle, il est très important de mettre en place cette réponse rapide en cas de perte massive en vies humaines, pouvoir intervenir et l’empêcher très rapidement.
Elle a été très critique face à la gestion des crises en Afrique par le Conseil de sécurité de l'ONU qui, selon elle, préfère investir des millions dans le déploiement de forces militaires, alors que ces sommes colossales pouvaient aider à prévenir ces crises en investissant dans le social.
« Le Conseil de sécurité a également des responsabilités, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, ils sont tous membres permanents du Conseil de sécurité. Ils disposent des ressources dont ne dispose pas notre continent », a-t-elle expliqué, relevant que l'Afrique sera obligée de payer les frais si une réponse rapide est mise en place, alors que le Conseil de sécurité devrait être présent pour appuyer ces efforts.
« Lorsqu’un continent doit agir avec le soutien du Conseil de sécurité, l’intervention serait beaucoup plus efficace », a-t-elle commenté.
(AIP)
kkf/akn/tm
«Nous envisageons le faire d'ici un ou deux ans », a déclaré la présidente de la Commission de UA, tout en regrettant que des ressources prévues pour d'autres secteurs y seront affectées.
Mme Zuma s’exprimait mardi à l'occasion d'un panel sur le thème « Développement et sécurité : comment gérer les nouvelles menaces », dans le cadre des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Abidjan.
Selon elle, il est très important de mettre en place cette réponse rapide en cas de perte massive en vies humaines, pouvoir intervenir et l’empêcher très rapidement.
Elle a été très critique face à la gestion des crises en Afrique par le Conseil de sécurité de l'ONU qui, selon elle, préfère investir des millions dans le déploiement de forces militaires, alors que ces sommes colossales pouvaient aider à prévenir ces crises en investissant dans le social.
« Le Conseil de sécurité a également des responsabilités, la France, la Grande-Bretagne, la Russie, ils sont tous membres permanents du Conseil de sécurité. Ils disposent des ressources dont ne dispose pas notre continent », a-t-elle expliqué, relevant que l'Afrique sera obligée de payer les frais si une réponse rapide est mise en place, alors que le Conseil de sécurité devrait être présent pour appuyer ces efforts.
« Lorsqu’un continent doit agir avec le soutien du Conseil de sécurité, l’intervention serait beaucoup plus efficace », a-t-elle commenté.
(AIP)
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