Le ministre Daniel Anikpo aborde cette semaine, dans sa chronique économique, l’épineuse question du choix des secteurs productifs, là où l’investissement s’impose.
Première question : D’où sont sorties, d’un coup, toutes ces politiques de l’émergence africaine ? En Côte d’Ivoire par exemple, personne n’a entendu parler de politique d’émergence, avant, pendant et après l’élection du Président Alassane Dramane Ouattara. Comment et pourquoi, cette politique d’émergence a-t-elle émergé. De quel chapeau melon est-elle sortie? Deuxième question : Pourquoi subitement un ensemble de chefs d’Etat africains, ont-ils lancé des politiques d’émergence de leur pays à des horizons divers, alors qu’aucun congrès n’a réuni tous ces pays pour en discuter et en décider? Troisième question : pourquoi tous ces pays émergents sont-ils des pays francophones ? Quatrième question : pourquoi tous les pays qui mènent ces politiques de l’émergence de leur pays ont tous fait le même choix de la mauvaise direction de l’investissement industriel et des secteurs non directement productifs de la richesse nationale du pays, pour le bonheur de leur peuples ? L’objet de cette chronique concerne justement la mauvaise direction de l’investissement industriel qui intervient partout ) sauf dans les secteurs de production de la richesse nationale et b) dans l’industrialisation basée sur la fabrication de biens d’équipement, des machines et des appareils par ces pays africains qui mettent en œuvre des politiques d’émergence. Personne ne sait d’où ils émergent et vers quoi ils émergent. Un flou artistique voulu pour tromper les populations avec de nouveaux slogans, à chaque période de notre prise de conscience du sous-développement perpétuel du continent. Ces politiques de l’émergence sont toutes des politiques «anti-industrialisation» non déclarées, des politiques du «du tout, sauf l’industrialisation» ? En effet les secteurs prioritaires privilégiés des politiques d’émergence africaine en vigueur sont les infrastructures et les mines. Concernant les infrastructures, leur slogan est : les infrastructures, la route précèdent le développement. Déjà, quand ils disent que les infrastructures précèdent le développement, ils font eux-mêmes la distinction selon laquelle les infrastructures ce n’est pas le développement. Puisqu’elles le précèdent. Malheureusement ils ne s’en rendent pas compte. En effet, le développement ce n’est pas les infrastructures. Les peuples africains aspirent au développement. Pourquoi ne pas passer directement à la politique de l’industrialisation qui est la seule et unique voie, le passeport qui permet à un pays sous-développé, de se développer. Pourquoi faire perdre du temps à l’Afrique avec des politiques d’émergence, qui retardent encore d’avantage le développement de l’Afrique et qui malheureusement maintiennent notre Continent dans le maudit sous-développement perpétuel ? Les secteurs des infrastructures n’ont qu’un seul objectif : donner des chantiers et des revenus aux multinationales et aux puissances Occidentales. Au détriment de politique d’industrialisation basée sur la fabrication des biens d’équipement, des machines et des appareils par nous-mêmes, afin de réaliser nos infrastructures nous-mêmes. Les ponts, les routes, les infrastructures en général, font travailler les multinationales étrangères. Leurs engins trouvent des champs à labourer, les tracteurs, les graders, les camions ont du boulot. Quant au deuxième secteur de prédilection des mines, les cibles sont biens indiquées : les matières premières du sous-sol, le pétrole et le gaz. Tout ce dont les économies industrialisées de l’Occident ont cruellement besoin. Et la vitesse grand V, avec laquelle ces ressources sont exploitées fait courir à nos pays le risque d’épuisement de ces ressources pour notre propre industrialisation en cours. Le grand reproche que je fais aux politiques d’émergence de l’Afrique, que nous connaissons, c’est de voir tant de souffrances des populations africaines qui baignent dans un chômage de masse, dans une extrême pauvreté, un analphabétisme généralisé et une désolation terrible et choisir d’ignorer cet état de fait pour faire l’éloge de politiques outrancièrement mauvaises pour nos peuples. Puisque nous savons que nos peuples africains, comme tous les autres peuples d’ailleurs, aspirent au développement et que l’industrialisation est la seule et unique voie qui permet à un pays sous-développé, de se développer et d’être heureux, pourquoi faire d’autre politique qui maintiennent nos pays dans le sous-développement perpétuel ? Les politiques orchestrées de « tout sauf l’industrialisation de l’Afrique » doivent être arrêtées. Parce qu’aujourd’hui, nous avons un programme d’industrialisation glocale endogène de l’Afrique, en chantier en Côte d’Ivoire, depuis 2007. Comme l’enseigne la sagesse Adjoukrou « On ne peut pas avoir du sel à côté, et continuer de manger notre attiéké sans sel». C’est pourquoi, notre Constitution ivoirienne doit être réformée. Elle ne doit plus exiger, pour le bonheur du peuple ivoirien « que le candidat qui ne paye pas vingt millions (20000000) de FCFA ne peut être candidat» mais de remplacer cet article par «le candidat qui n’a pas un programme d’industrialisation en chantier ne peut être candidat».
VIVE L’INDUSTRIALISATION ICI ET MAINTENANT
Première question : D’où sont sorties, d’un coup, toutes ces politiques de l’émergence africaine ? En Côte d’Ivoire par exemple, personne n’a entendu parler de politique d’émergence, avant, pendant et après l’élection du Président Alassane Dramane Ouattara. Comment et pourquoi, cette politique d’émergence a-t-elle émergé. De quel chapeau melon est-elle sortie? Deuxième question : Pourquoi subitement un ensemble de chefs d’Etat africains, ont-ils lancé des politiques d’émergence de leur pays à des horizons divers, alors qu’aucun congrès n’a réuni tous ces pays pour en discuter et en décider? Troisième question : pourquoi tous ces pays émergents sont-ils des pays francophones ? Quatrième question : pourquoi tous les pays qui mènent ces politiques de l’émergence de leur pays ont tous fait le même choix de la mauvaise direction de l’investissement industriel et des secteurs non directement productifs de la richesse nationale du pays, pour le bonheur de leur peuples ? L’objet de cette chronique concerne justement la mauvaise direction de l’investissement industriel qui intervient partout ) sauf dans les secteurs de production de la richesse nationale et b) dans l’industrialisation basée sur la fabrication de biens d’équipement, des machines et des appareils par ces pays africains qui mettent en œuvre des politiques d’émergence. Personne ne sait d’où ils émergent et vers quoi ils émergent. Un flou artistique voulu pour tromper les populations avec de nouveaux slogans, à chaque période de notre prise de conscience du sous-développement perpétuel du continent. Ces politiques de l’émergence sont toutes des politiques «anti-industrialisation» non déclarées, des politiques du «du tout, sauf l’industrialisation» ? En effet les secteurs prioritaires privilégiés des politiques d’émergence africaine en vigueur sont les infrastructures et les mines. Concernant les infrastructures, leur slogan est : les infrastructures, la route précèdent le développement. Déjà, quand ils disent que les infrastructures précèdent le développement, ils font eux-mêmes la distinction selon laquelle les infrastructures ce n’est pas le développement. Puisqu’elles le précèdent. Malheureusement ils ne s’en rendent pas compte. En effet, le développement ce n’est pas les infrastructures. Les peuples africains aspirent au développement. Pourquoi ne pas passer directement à la politique de l’industrialisation qui est la seule et unique voie, le passeport qui permet à un pays sous-développé, de se développer. Pourquoi faire perdre du temps à l’Afrique avec des politiques d’émergence, qui retardent encore d’avantage le développement de l’Afrique et qui malheureusement maintiennent notre Continent dans le maudit sous-développement perpétuel ? Les secteurs des infrastructures n’ont qu’un seul objectif : donner des chantiers et des revenus aux multinationales et aux puissances Occidentales. Au détriment de politique d’industrialisation basée sur la fabrication des biens d’équipement, des machines et des appareils par nous-mêmes, afin de réaliser nos infrastructures nous-mêmes. Les ponts, les routes, les infrastructures en général, font travailler les multinationales étrangères. Leurs engins trouvent des champs à labourer, les tracteurs, les graders, les camions ont du boulot. Quant au deuxième secteur de prédilection des mines, les cibles sont biens indiquées : les matières premières du sous-sol, le pétrole et le gaz. Tout ce dont les économies industrialisées de l’Occident ont cruellement besoin. Et la vitesse grand V, avec laquelle ces ressources sont exploitées fait courir à nos pays le risque d’épuisement de ces ressources pour notre propre industrialisation en cours. Le grand reproche que je fais aux politiques d’émergence de l’Afrique, que nous connaissons, c’est de voir tant de souffrances des populations africaines qui baignent dans un chômage de masse, dans une extrême pauvreté, un analphabétisme généralisé et une désolation terrible et choisir d’ignorer cet état de fait pour faire l’éloge de politiques outrancièrement mauvaises pour nos peuples. Puisque nous savons que nos peuples africains, comme tous les autres peuples d’ailleurs, aspirent au développement et que l’industrialisation est la seule et unique voie qui permet à un pays sous-développé, de se développer et d’être heureux, pourquoi faire d’autre politique qui maintiennent nos pays dans le sous-développement perpétuel ? Les politiques orchestrées de « tout sauf l’industrialisation de l’Afrique » doivent être arrêtées. Parce qu’aujourd’hui, nous avons un programme d’industrialisation glocale endogène de l’Afrique, en chantier en Côte d’Ivoire, depuis 2007. Comme l’enseigne la sagesse Adjoukrou « On ne peut pas avoir du sel à côté, et continuer de manger notre attiéké sans sel». C’est pourquoi, notre Constitution ivoirienne doit être réformée. Elle ne doit plus exiger, pour le bonheur du peuple ivoirien « que le candidat qui ne paye pas vingt millions (20000000) de FCFA ne peut être candidat» mais de remplacer cet article par «le candidat qui n’a pas un programme d’industrialisation en chantier ne peut être candidat».
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