Aimé Brière est connu de l’opinion sportive ivoirienne pour ses analyses pertinentes en matière de football. Ce consultant sportif porte son regard sur l’actualité sportive ivoirienne. Notamment l’affaire des primes impayées des Eléphants qui a "emporté" l’ex-ministre des Sports, Alain Lobognon. La succession d’Hervé Renard, la non élection de l’Ivoirien Jacques Anouma.
Consultant sportif très apprécié par beaucoup d’Ivoiriens, on ne vous voit plus sur le petit écran, y a-t-il une explication ?
Effectivement, depuis la coupe du monde 2014,puis curieusement depuis ma nomination à la Fédération ivoirienne de football, effectivement, je passe moins ou plus du tout sur les écrans de la Rti; Alors, est-ce qu’on craindrait que je manque d’objectivité ? Dans tous les cas, je suis disponible à 100%. C’est grâce à la télévision ivoirienne que je suis aujourd’hui connu, pas pour ma personne qui est insignifiante, mais pour mes idées sur le football qui sont partagées par la grande partie des Ivoiriens. Je pense, en plus de 15 ans de télé, avoir toujours été bon et objectif. Peut-être, qui sait, que je reviendrai, ne serait-ce que pour commenter les matches. Une fois encore, je dis que je dois tout à la Rti.
Quelle lecture faites-vous sur la question des primes impayées des Eléphants ?
En tant que consultant sportif, je pense que le débat est clos et que la vérité a éclaté au grand jour. Ceux qui ont donné dans la désinformation sont aujourd’hui confondus. Et leurs commanditaires, s’il y en a eu, sont désavoués. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il a été extrêmement difficile de convaincre le public que la Fif n’a jamais disposé de cinq francs alloués aux joueurs. Et aujourd’hui encore, un doute subsiste dans l’esprit de certains amateurs de sport sur ce qui est la réalité. On aurait voulu ternir la gloire des Eléphants, et minimiser le mérite considérable de ceux qui ont contribué à l’acquisition de la deuxième étoile sur le maillot, ceux qui ont contribué au plus haut niveau, on aurait pu le faire que si on n’y serait pas pris autrement. Voilà la réalité. C’est triste à pleurer, mais c’est la réalité. Le dégât est considérable. On a jeté l’opprobre sur une institution qui travaille pour la promotion du football de notre pays. C’est bien dommage !
Des joueurs accusent la Fif de vendre les places en sélection.
A ma connaissance, il n’existe aucune situation de ce genre, sinon les joueurs auraient été les premiers à la dénoncer. Croyez-moi, avec un encadrement technique dirigé par Hervé Renard, ce genre de pratique n’est pas possible avec cette fédération. Quand on avance une telle chose, il faut en donner la preuve.
Quelle analyse faites-vous du départ d’Hervé Renard ?
Après 7 années de présence en Afrique, Hervé Renard a acquis une renommée grâce à ses exploits. Il veut naturellement tirer profit de cette renommée. Son départ est légitime.
Quelles sont les qualités de ce coach qui a donné le succès aux Eléphants ?
C’est un travailleur qui observe beaucoup pour savoir ce qui ne va pas. Son travail, son sens de la stratégie, son flair tactique et ses relations avec ses joueurs, parce qu’il est respecté des joueurs, ont permis à la Côte d’Ivoire de remporter ce trophée dans un environnement négatif quand on pense à l’arbitrage.
Selon vous, comment la Fif va-t-elle gérer la succession d’Hervé Renard ?
On peut dire que la Côte d’Ivoire a besoin d’un entraîneur de la trempe d’Hervé Renard. Un tel entraineur ne court pas les rues, c’est sûr. Pour l’heure, pour le match contre le Gabon, c’est l’encadrement en place qui assurera les premières missions et il est certain que pour le second match contre le Soudan, le nouvel entraîneur sera en place. Reconnaissons que le choix de sa succession sera difficile.
Comment expliquez-vous la non- réélection du président Jacques Anouma au comité exécutif de la Fifa ?
Je pense personnellement que la Fédération ivoirienne de football et les autorités ivoiriennes ont soutenu autant qu’elles ont pu le président Jacques Anouma qui a dirigé le football ivoirien. Je me demande si la Côte d’Ivoire ne paie pas un lourd tribut du fait que l’Ivoirien Jacques Anouma soit le seul qui ait défié le tout puissant Issa Hayatou. Le président Anouma et la Côte d’Ivoire elle-même, ne sont-ils pas victimes de ce crime de lèse-majesté? La question est posée.
DE BOUAFFO
Consultant sportif très apprécié par beaucoup d’Ivoiriens, on ne vous voit plus sur le petit écran, y a-t-il une explication ?
Effectivement, depuis la coupe du monde 2014,puis curieusement depuis ma nomination à la Fédération ivoirienne de football, effectivement, je passe moins ou plus du tout sur les écrans de la Rti; Alors, est-ce qu’on craindrait que je manque d’objectivité ? Dans tous les cas, je suis disponible à 100%. C’est grâce à la télévision ivoirienne que je suis aujourd’hui connu, pas pour ma personne qui est insignifiante, mais pour mes idées sur le football qui sont partagées par la grande partie des Ivoiriens. Je pense, en plus de 15 ans de télé, avoir toujours été bon et objectif. Peut-être, qui sait, que je reviendrai, ne serait-ce que pour commenter les matches. Une fois encore, je dis que je dois tout à la Rti.
Quelle lecture faites-vous sur la question des primes impayées des Eléphants ?
En tant que consultant sportif, je pense que le débat est clos et que la vérité a éclaté au grand jour. Ceux qui ont donné dans la désinformation sont aujourd’hui confondus. Et leurs commanditaires, s’il y en a eu, sont désavoués. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il a été extrêmement difficile de convaincre le public que la Fif n’a jamais disposé de cinq francs alloués aux joueurs. Et aujourd’hui encore, un doute subsiste dans l’esprit de certains amateurs de sport sur ce qui est la réalité. On aurait voulu ternir la gloire des Eléphants, et minimiser le mérite considérable de ceux qui ont contribué à l’acquisition de la deuxième étoile sur le maillot, ceux qui ont contribué au plus haut niveau, on aurait pu le faire que si on n’y serait pas pris autrement. Voilà la réalité. C’est triste à pleurer, mais c’est la réalité. Le dégât est considérable. On a jeté l’opprobre sur une institution qui travaille pour la promotion du football de notre pays. C’est bien dommage !
Des joueurs accusent la Fif de vendre les places en sélection.
A ma connaissance, il n’existe aucune situation de ce genre, sinon les joueurs auraient été les premiers à la dénoncer. Croyez-moi, avec un encadrement technique dirigé par Hervé Renard, ce genre de pratique n’est pas possible avec cette fédération. Quand on avance une telle chose, il faut en donner la preuve.
Quelle analyse faites-vous du départ d’Hervé Renard ?
Après 7 années de présence en Afrique, Hervé Renard a acquis une renommée grâce à ses exploits. Il veut naturellement tirer profit de cette renommée. Son départ est légitime.
Quelles sont les qualités de ce coach qui a donné le succès aux Eléphants ?
C’est un travailleur qui observe beaucoup pour savoir ce qui ne va pas. Son travail, son sens de la stratégie, son flair tactique et ses relations avec ses joueurs, parce qu’il est respecté des joueurs, ont permis à la Côte d’Ivoire de remporter ce trophée dans un environnement négatif quand on pense à l’arbitrage.
Selon vous, comment la Fif va-t-elle gérer la succession d’Hervé Renard ?
On peut dire que la Côte d’Ivoire a besoin d’un entraîneur de la trempe d’Hervé Renard. Un tel entraineur ne court pas les rues, c’est sûr. Pour l’heure, pour le match contre le Gabon, c’est l’encadrement en place qui assurera les premières missions et il est certain que pour le second match contre le Soudan, le nouvel entraîneur sera en place. Reconnaissons que le choix de sa succession sera difficile.
Comment expliquez-vous la non- réélection du président Jacques Anouma au comité exécutif de la Fifa ?
Je pense personnellement que la Fédération ivoirienne de football et les autorités ivoiriennes ont soutenu autant qu’elles ont pu le président Jacques Anouma qui a dirigé le football ivoirien. Je me demande si la Côte d’Ivoire ne paie pas un lourd tribut du fait que l’Ivoirien Jacques Anouma soit le seul qui ait défié le tout puissant Issa Hayatou. Le président Anouma et la Côte d’Ivoire elle-même, ne sont-ils pas victimes de ce crime de lèse-majesté? La question est posée.
DE BOUAFFO