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Société Publié le jeudi 4 juin 2015 | L’intelligent d’Abidjan

Colloque sur la bioéthique à l’université de Bouaké : les enseignants veulent tirer profit du concept

La posture de la bioéthique dans l’espace universitaire francophone : quels enjeux pour le développement durable ? L’éthique au service de la qualité des soins en Afrique : quelles approches pour des réajustements utiles dans les structures de formation et de services en matière de santé ? Éthique et qualité transfusionnelle en Côte d’Ivoire et au Québec ? Telles sont, les questions auxquelles des experts universitaires venus du Canada, du Sénégal, du Bénin et de la Côte d’Ivoire qui participent depuis le 2 juin 2015 au Campus 2 de l’Université Alassane Ouattara (Uao) de Bouaké au colloque sur «Développement des capacités d’enseignement et de recherche en bioéthique francophone»- tenteront de répondre. Mais déjà à l’ouverture des travaux par le Sous-préfet central de Bouaké, Djandé Lorgn Béchir, représentant le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’intérêt que revêt la bioéthique pour nos économies a été clairement défini par le Professeur Béatrice Godard, responsable du projet de développement des capacités francophones en bioéthique. La bioéthique, selon Pr. Béatrice Godard, est l’ensemble des questions d’éthiques liées à tout ce qui concerne le biomédicale. Le concept prend également en compte le développement de la politique de santé publique, afin de mieux servir les populations. « Que ce soit le développement scientifique et technique », a-t-elle ajouté. Pour Mme Godard, en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, la volonté politique existe dans ce domaine et elle l’a soulignée dans son intervention. « La politique du gouvernement et particulièrement des responsables de Bouaké en matière de bioéthique met un accent spécifique sur la recherche d’une compétitivité accrue dans le cadre d’une gestion intégrale dans la recherche scientifique», a-t-elle assuré. Pour elle, la bioéthique s’impose dans tous les domaines comme une donnée incontournable. C’est pourquoi, l’UAO de Bouaké organisatrice de ce colloque en collaboration avec les universités de Montréal (Canada), d’Abomey (Bénin) avec le soutien de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), s’emploie à développer des banques de données opérationnelles à l’usage des enseignants singulièrement des étudiants. Dès Lors, quelle devrait être la base juridique de référence pour les pays en développement comme le nôtre qui en sont encore à l’actualisation, à l’harmonisation et à la consolidation du cadre juridique ? Les experts, réunis au Campus 2 de l’UAO de Bouaké, le situeront sans doute le 4 juin prochain à la fin de leurs réflexions. La fin du colloque sera sanctionnée par la remise de prix aux meilleurs étudiants en bioéthique. Le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui a énuméré les efforts actuels du président de l’UAO de Bouaké, le Professeur Poamé Lazare pour rendre fluide la bioéthique et favoriser les échanges intra-universitaires attend également beaucoup du colloque.



Aboubacar Al Syddick à Bouaké
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