Abidjan - La journée mondiale contre le travail des enfants, en Côte d’Ivoire, s’est tenue mercredi à Abidjan autour d’une table ronde sur le thème "importance d’une éducation de qualité dans la lutte contre le travail des enfants".
Le directeur de cabinet du ministère d’Etat, ministère des affaires sociales, de l’emploi et de la formation professionnelle, Adjé Amaffon, procédant à l’ouverture de cette table ronde, s’est félicité des acquis enregistrés par la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le travail des enfants.
"Au niveau de la Côte d’Ivoire les acquis c’est d’abord la présence de toutes les hautes autorités de ce pays au niveau des instances qui mènent la sensibilisation. Les acquis c’est aussi cette loi adoptée pour punir tous ceux qui s’adonnent au travail des enfants. C’est également la chance qu’a eu la Côte d’Ivoire de mobiliser tous les partenaires qui interviennent autour des enfants pour éradiquer ce fléau", a indiqué le représentant du ministre Dosso Moussa, président du comité inter ministériel de lutte contre ce fléau.
Selon lui, cette synergie d’action vis-à-vis de la lutte contre le travail des enfants, a permis à la Côte d’Ivoire de freiner ce phénomène, et d’en soustraire les enfants victimes pour une éducation scolaire.
"Le message du gouvernement est simple, les enfants récupérés doivent intégrer le système scolaire. Il faut qu’on arrête de faire travailler les enfants, il faut qu’on mettre les enfants à l’école", a-t-il dit.
L’officier en charge du bureau international du travail (BIT), Ben Lapk Low a auparavant précisé que la question du travail des enfants doit être vue comme un problème pour tous les Etats en voie de développement.
Selon lui, l’état des lieux dans le monde, indique qu’il y a 120 millions d’enfants qui sont astreints au travail, soulignant une aggravation du phénomène en Afrique au sud du Sahara.
Se félicitant à son tour des efforts fournis par la Côte d’Ivoire dans ce domaine, l’officier du BIT a levé une équivoque, non sans exhorter à la scolarisation des enfants.
"Il ya une distinction à faire. Il ne s’agit pas d’accompagner les parents au champ, il s’agit de ne pas utiliser les enfants qui n’ont pas l’âge de travailler et qu’on fait travailler pendant des heures durant. Comme nous le disons, la place des enfants n’est pas dans les mines, ni dans les champs mais la place des enfants se trouve à l’école", a-t-il précisé.
(AIP)
gak/ask
Le directeur de cabinet du ministère d’Etat, ministère des affaires sociales, de l’emploi et de la formation professionnelle, Adjé Amaffon, procédant à l’ouverture de cette table ronde, s’est félicité des acquis enregistrés par la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le travail des enfants.
"Au niveau de la Côte d’Ivoire les acquis c’est d’abord la présence de toutes les hautes autorités de ce pays au niveau des instances qui mènent la sensibilisation. Les acquis c’est aussi cette loi adoptée pour punir tous ceux qui s’adonnent au travail des enfants. C’est également la chance qu’a eu la Côte d’Ivoire de mobiliser tous les partenaires qui interviennent autour des enfants pour éradiquer ce fléau", a indiqué le représentant du ministre Dosso Moussa, président du comité inter ministériel de lutte contre ce fléau.
Selon lui, cette synergie d’action vis-à-vis de la lutte contre le travail des enfants, a permis à la Côte d’Ivoire de freiner ce phénomène, et d’en soustraire les enfants victimes pour une éducation scolaire.
"Le message du gouvernement est simple, les enfants récupérés doivent intégrer le système scolaire. Il faut qu’on arrête de faire travailler les enfants, il faut qu’on mettre les enfants à l’école", a-t-il dit.
L’officier en charge du bureau international du travail (BIT), Ben Lapk Low a auparavant précisé que la question du travail des enfants doit être vue comme un problème pour tous les Etats en voie de développement.
Selon lui, l’état des lieux dans le monde, indique qu’il y a 120 millions d’enfants qui sont astreints au travail, soulignant une aggravation du phénomène en Afrique au sud du Sahara.
Se félicitant à son tour des efforts fournis par la Côte d’Ivoire dans ce domaine, l’officier du BIT a levé une équivoque, non sans exhorter à la scolarisation des enfants.
"Il ya une distinction à faire. Il ne s’agit pas d’accompagner les parents au champ, il s’agit de ne pas utiliser les enfants qui n’ont pas l’âge de travailler et qu’on fait travailler pendant des heures durant. Comme nous le disons, la place des enfants n’est pas dans les mines, ni dans les champs mais la place des enfants se trouve à l’école", a-t-il précisé.
(AIP)
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